Le poids super-lourd (+92 kg) disputera, à Paris, ses premiers Jeux olympiques après s’être adjugé, avec abnégation, son quart de finale au TQO de Busto Arsizio, en Italie. Tout simplement remarquable.
En l’emportant (4-1) aux dépens du fausse garde canadien Alexis Barriere, le Nordiste n’a, non seulement, pas failli alors qu’il disputait l’un des duels les plus importants de sa carrière mais il a également fait étalage de tous ses progrès technico-tactiques, lui qui a considérablement étoffé sa palette, ces dernier mois.
Néanmoins, tout ne fut pas aisé contre le Nord-Américain : « Tactiquement, Djamili a fait un match intéressant, reconnaît Malik Bouziane, entraîneur national en charge de la filière masculine. Il a travaillé tantôt à distance, tantôt à mi-distance, sachant qu’en face, ça frappait. Après avoir perdu le premier round, il a enclenché la marche avant dans le deuxième et inscrit les touches les plus nettes au visage. Il a continué à mettre la pression dans le dernier même s’il a, parfois, eu tendance à en découdre avec la tête en avant. » Ce qui ne l’a pas, pour autant, empêché de se voir priver du bénéfice de la dernière reprise mais, heureusement, par des juges différents de ceux qui ne lui avaient pas accordé le gain de l’opus initial. Si bien qu’au pointage total, c’est le sociétaire de Coudekerque Ring qui a triomphé.
« C’est une réelle performance de sa part car il y avait une sacrée tension, sourit Malik Bouziane. Tout au long de la semaine, Djamili a géré ses combats comme il le fallait, en réussissant à s’adapter à des styles auxquels il avait, jusque-là, du mal à s’accommoder. Auparavant, il avait, en outre, tendance à boxer essentiellement sur les jambes alors que désormais, il est vraiment en appuis et donc beaucoup plus puissant quand il délivre ses coups. En outre, il travaille bien plus à mi-distance et maîtrise mieux la liaison distance - mi-distance. Ce sont des choses qu’il commence à assimiler mais il y a encore du travail et des réglages à effectuer, notamment pour ne pas tomber sur ses coups. »
Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes professionnels français qui ont combattu lors de ce second week-end de mars 2024.
A Massy,
Don Yves Mikael Taha (11 v, 2 d, 1 n) a battu aux points (95-92, 96-91, 97-90) l’Argentin Alexis Nahuel Torres pour s’adjuger la ceinture IBA Intercontinentale des super-légers.
Le poids lourds Maxime Vaz (1 v) a effectué des débuts victorieux dans les rangs professionnels en mettant ko au 1er round le Georgien Ambako Karalashvili (4 d).
En poids super-welters, Tahar Belkhir (2 v, 1 d) a battu le Géorgien Giorgi Kvaratskhelia (2 d) par KO à la 2e reprise.
Le Cannet,
En poids super-coqs, l’Anglais Connor Adaway (7 v, 1 d) a battu aux points (80-72, 78-74, 78-74) Jo Callea (10 v, 3 d).
A Sedan,
En poids super-welters, le jeune Corentin Avelange-Gerard (4 v, 1 n) a battu aux points (59-55) Batoura Guirassy (8 v, 13, 2 n).
En poids plumes, Justine Lallemand (10 v, 3 d, 1 n) a battu aux points (59-55) la Bulgare Ivanka Ivanova (6 v, 25 d, 3 n).
A Caen,
Le champion EBU Silver des poids lourd-légers, Leonardo Mosquea (14 v) a battu aux points (60-53, 60-53, 60-53) le courageux et résistant Tunisien Sadok Sebki (8 v, 17 d, 2 n).
En poids moyens, Jérémy Roulleau (1 v) a débuté victorieusement sa carrière professionnelle en battant aux points (39-37) Theone Adenet-Louvet (3 v, 1 d).
En poids super-welters, Cédric Peynaud (10 v, 8 d, 3 n) a battu aux points (58-56) Joseph Meyobéne (6 v, 4 d, 2 n).
A Levallois-Perret,
En poids mi-lourds, Mickael Diallo (21 v, 1 d, 2 n) a battu Nadjib Mohammedi (45 v, 11 d) par arrêt de l’arbitre au 4e round. Le provençal a été touché et malgré son immense métier, il n’est pas parvenu à enrayer le forcing du Catalan qui l’a ébranlé plusieurs fois. M. Ammar Sakraoui a stoppé les débats à la 4e reprise.
En poids welters, Marine Beauchamp (5 v, 1 d, 1 n) et la Marocaine Mahjouba Oubtil (5 v, 3 d, 2 n) se sont quittées sur un match nul partagé (58-56, 56-58, 57-57).
En poids moyens, le jeune Benny Nizard (1 v) champion de France amateur 2023, a réussi son entrée dans le monde professionnel en battant largement aux points Avend Yassin (1 v, 1 d, 1 n).
En poids welters, Maxime Devignaud (10 v, 2 d) a fait une rentrée victorieuse deux ans après avoir perdu son dernier combat. Il a battu aux points (60-53, 59-54, 59-54) le Nordiste Jimmy Wailly (7 v, 17 d, 3 n).
En poids lourd-légers, Rida Jkitou (3 v) s’est imposé par KO au 1er round face au Slovaque Patrik Jevicky (2 v, 1 d).
A Pont-Audemer,
En poids mi-lourds, Benjamin Mendes Tani (6 v, 1 d) a battu aux points (60-54) Camilo Castagno (2 v, 6 d).
En super-welters, Enzo Marguerite (2 v) a battu le Géorgien Malkhaz Gelenidze (3 d) par KO au 1er round.
En poids lourd-Légers, Sofiane Abdeljabbar (1 v) a gagné son 1er combat professionnel en battant l’Italien Gianluca Di Florio (2 v, 2 d) par arrêt de l’arbitre au 2e round.
A Saint Martin la Caussade,
En poids lourd-Légers, Sofiane Quoit (5 v, 2 d, 2 n) et le Géorgien Irakli Alanidze (5 v, 4 d, 1 n) se sont quittés sur un match nul partagé (57-57, 58-56, 56-58).
En poids super-moyens, le Géorgien Giorgi Mtchedlishvili (1 v, 2 d, 2 n) a battu Jules Dongla Kaffo (1 v, 1 d) par arrêt de l’arbitre au 4e round.
En poids moyens, Lucas Veilleroy (3 v, 1 d, 1 n) a battu aux points (40-36, 40-36, 40-36) le Géorgien Zura Margishvili (2 d).
A Capestang,
En poids super-légers, Enzo Blanc (14 v) a battu aux points (79-73) le Moldave Ghenadie Gitlan (3 v, 8 d).
En poids coqs, Nathan Yu Chak (1 v) a gagné son 1er combat professionnel en battant le Géorgien Nika Saneblidze (4 d) par arrêt de l’arbitre à la 3e reprise.
A Chateaubriant,
L’Espagnol Jonathan Valero (14 v, 6 d, 1 n) s’est emparé de la ceinture WBC Méditerranée des poids welters en battant Benjamin Dubois (12 v, 3 d, 1 n) par arrêt de l’arbitre au 10e et dernier round.
En poids super-welters, Johnny Bertin (9 v, 2 n) a battu aux points (59-55, 59-55, 58-56) le Moldave Vasile Negara (4 v, 7 d).
En poids plumes, Nicat Mammadov (6 v, 2 d, 2 n) a battu aux points (59-55, 59-55, 58-56) Thibault Sergent (4 v, 5 d, 3 n).
En poids super-plumes, Swan Barteau (4 v, 3 d, 2 n) a battu aux points (60-54, 60-54, 60-54) le Géorgien Davit Shervashidze (3 v, 18 d, 2 n).
A Villemandeur,
En poids coqs, Loïc Tajan (11 v, 2 d) s’est imposé aux points (79-72, 78-73, 78-73) face au Vénézuélien Kervin Romero (7 v, 4 d).
En poids mi-lourds, Alexis Cloarec (4 v, 1 d, 1 n) a battu aux points (60-54, 59-55, 58-56) Loic Kilinan (2 d).
A Florange,
En poids moyens, Kassimou Mouhamadou (8 v, 7 d) a battu le Géorgien Khvtiso Titberia (2 v, 16 d, 1 n) par arrêt de l’arbitre au 4e round.
A Sérifontaine,
En poids welters, Sohan Chaibi (5 v) a battu le Hongrois Norbert Ivanyi (2 v, 3 d) par arrêt de l’arbitre au 3e round.
A Paris,
Les poids lourd-légers Karim Larbi (2 v, 4 d, 3 n) et Aboubacar Yoada (3 v, 2 d, 3 n) ont fait match nul (57-57).
Ce samedi soir à Caen, la Nantaise (8 v, 5 d, 1 n) a conquis la ceinture WBC Francophone des poids super-coqs en battant aux points (97-93, 97-93, 96-94) Sabrina Flamand (2 v, 6 d, 1 n).
Principal combat d’encadrement du championnat d’Europe des poids welters, cette confrontation constituait une belle entre les deux jeunes femmes. Dix rounds durant, les deux boxeuses ne se sont guère ménagées et leur spectaculaire affrontement provoqua l’enthousiasme du nombreux public du Palais des Sports.
Sabrina Flamand avait détrôné Romane Geffray de son titre national sur ce même ring en septembre dernier. Mise en confiance par ce résultat, elle a démarré pied au plancher en passant à l’offensive dès le premier coup de gong. Elle délivrait des crochets des deux mains au corps mais Romane Geffray répondait avec des coups à la face. Le scénario du combat était tracé et les deux combattantes allaient rester dans ce schéma d’échanges à mi-distance. Tête contre tête, Sabrina Flamand et Romane Geffray échangeaient un nombre incalculable de coups au second round. Le rythme montait d’un cran à la 4e reprise, la supériorité technique de la Nantaise faisant la différence. Elle variait les zones de frappes, ses crochets au corps et ses uppercuts faisaient mouche. Incontestablement, elle était dans de meilleures dispositions qu’à l’automne dernier, Sabrina Flamand, égale à elle-même, se dépensait sans compter pour délivrer ses crochets, Romane Geffray encaissait quelques coups mais en bloquait d’autres et remisait avec précision.
Les reprises défilaient et se disputaient sur le même schéma, aucun temps mort ni accrochages et une intensité à couper le souffle pour le plus grand bonheur des spectateurs qui manifestaient bruyamment leurs encouragements et admiration pour la prestation offerte par deux championnes déterminées à conquérir cette ceintre WBC. La puissance des frappes de Sabrina Flamand ou la précision et la variété de celles de Romane Geffray ? Les juges optaient pour la seconde qui ajoutait une 3e ceinture à son palmarès où figurent le titre national et une ceinture International WBF. Au-delà de la victoire de la boxeuse entrainée par Alban Georget, il convient de souligner la qualité de la confrontation entre ces deux pugilistes, du rarement vu en terre Normande.
Ce samedi soir au Palais des sports de Caen, l'invaincu Jordy Weiss (32 v, 1 n) a conservé son titre de champion d'Europe des poids welters en battant aux points (117-111, 118-110, 116-112) le Polonais Michal Lesniak (17 v, 3 d, 1 n).
Enorme ambiance dans un palais des sports archi-comble, les organisateurs ont présenté un programme de qualité composé de combats équilibrés et spectaculaires qui ont rythmé une montée en puissance d’une soirée qui s’est terminée en apothéose avec ce championnat d’Europe. Le Lavallois n’a pas raté sa première défense de titre en construisant sa victoire round après round devant un coriace adversaire qui a combattu sans complexes mais qui s’est heurté à un champion au sommet de sa forme.
Après le traditionnel round d’observation où les deux hommes allongeaient leur bras avant, Jordy Weiss se posait en patron en dictant le rythme et les actions du combat. La garde haute et resserrée, il plaçait deux beaux crochets gauches à la face. Michal Lesniak tardait à se livrer, ses tentatives étant bloquées par les gants du champion, il faisait claquer ses crochets des deux mains sur les flancs sans pour autant parvenir à faire baisser la garde de son adversaire. Nullement perturbé, Jordy Weiss répliquait avec un crochet gauche puis une droite en ligne. Trois rounds de disputés et le visage du Polonais était déjà rougi. Le boxeur de Laval n’est pas réputé pour ses qualités de puncheur, mais sa précision et sa vitesse d’exécution sont telles, qu’il parvient à faire mal et éprouver ses rivaux sur le ring. Michal Lesniak en faisait l’amère expérience, une droite à la face puis un crochet gauche le faisait grimacer et reculer.
Au 5e round, le Français appuyait son direct du bras avant et décochait un uppercut droit, le challenger ne bronchait pas mais il était dominé techniquement depuis le début du combat et ne semblait pas trouver de solutions pour inverser la tendance. Jordy Weiss temporisait quelque peu lors des trois minutes suivantes, il se mettait en position d’attente pour contrer ensuite. Michal Lesniak s’usait à frapper dans les gants et le Français répliquait en séries des deux mains. Remarquablement préparé, le champion déroulait, il ne mettait pas son adversaire en danger mais son activité et sa vista semblaient le mettre à l’abri d’une toujours possible déconvenue. Véritable maitre tacticien, Jordy Weiss gérait ses efforts en baissant d’activité pour mieux jaillir l’instant d’après et asséner ses séries des deux mains. Le Polonais était surpris par ces soudaines accélérations qui le laissaient sans réaction et impuissant à stopper le champion d’Europe. Les rounds se suivaient et se ressemblaient, avec un Jordy Weiss maitrisant à la perfection son sujet et son adversaire pour le plus grand bonheur d’un public Caennais qui l’a spontanément adopté. Au moment du verdict, il ne faisait aucun doute qu’il s’était largement imposé, ce que confirmaient les pointages des juges.
Le Français a assuré l’essentiel lors de cette première remise en jeu de son titre EBU, il devrait maintenant le défendre en Octobre à Laval contre son meilleur ennemi, l’Espagnol Jon Miguez.
Ce samedi 9 mars au palais des sports de Caen, Jordy Weiss (31 v, 1 n) défendra pour la première fois son titre de champion d’Europe des poids welters devant le Polonais Michal Lesniak (17 v, 2 d, 1 n).
Ce championnat d’Europe est une défense volontaire, l’Espagnol Jon Miguez qui avait fait match nul avec le Lavallois restant le challenger officiel. Un Jon Miguez qui doit par ailleurs rencontrer David Papot le 12 avril au Zénith de Nantes.
Jordy Weiss n’a pas dérogé à ses habitudes pour préparer cette échéance en se rendant à Eltham dans la campagne Londonienne chez Ryan Barett son coach Anglais. « J’ai passé un mois là-bas, explique Jordy Weiss, j’ai travaillé avec Louis Greene ex champion du Commonwealth des super-welters et avec Hovhannes Martirosyan un super-léger invaincu qui avance toujours et qui frappe et qui m’a contraint à rester vigilant. Je dispose de tout sur place, de la piste d’entrainement aux repas en passant par l’entretien du linge. Je remercie mes partenaires pour leur aide financière, sans eux tout cela serait difficile ».
Le champion d’Europe a conquis le cœur des Mayennais depuis déjà quelques années et la conquête du titre a décuplé sa popularité, d’où un certain étonnement de le voir défendre son bien dans la capitale Bas Normande. « Mon promoteur Gérard Teysseron que je remercie, a négocié avec Nicolas Perret l’organisation d’une défense par dérogation à Caen le 9 mars. Nous nous étions engagés, puis nous avons reçu une grosse offre de Josh Taylor, ex champion du monde unifié des super-légers pour le boxer en combat d’encadrement de Fury-Usyk. Nous nous sommes concertés avec Gérard et nous avons finalement choisi d’honorer notre parole et préféré l’amitié et la fidélité envers ceux qui nous font boxer toute l’année », confie Jordy Weiss. « Il y a peu de boxeurs capables d’une telle décision, refuser une belle somme d’argent et rester fidèle aux gens qui lui ont fait confiance. Que ce soit l’équipe de Caen ou celle de Laval qui travaille énormément pour la réussite de Jordy depuis toujours et où nous effectuerons une seconde défense face au challenger officiel fin octobre », ajoute Gérard Teysseron, visiblement fier de la position de son champion.
Michal Lesniak avait été retenu par le Team Lavallois pour pallier au forfait de dernière minute de l’Espagnol Jon Miguez le 31 octobre dernier, le Polonais s’estimant insuffisamment prêt avait décliné l’offre pour le plus grand bonheur de l’Albanais Meriton Karaxha propulsé co challenger EBU. L’ex champion de Pologne, qui effectuera son premier déplacement hors de ses frontières, est un battant organisé et offensif, un style qui n’est pas pour déplaire à Jordy Weiss qui excelle dans l’art de contrer les boxeurs qui avancent. « J’ai regardé quelques vidéos, c’est un adversaire que j’ai pris au sérieux, comme tous ceux que je rencontre », indique le tenant du titre, démontrant un irréprochable professionnalisme qui explique en partie son invincibilité en 32 combats.
Championnat d’Europe des poids welters 12x3 : Jordy Weiss vs Michal Lesniak (Pologne)
Championnat WBC Francophone des poids super-coqs 10x2 : Sabrina Flamand vs Romane Geffray
Combat poids lourd-légers 8X3 : Leonardo Mosquea vs Sadok Sebki
Combat poids super-welters 6x3 : Joseph Meyobene vs Cédric Peynaud
Combat poids moyens 4x3 : Jeremy Roulleau vs Theone Adenet-Louvet
Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes professionnels français qui ont combattu lors de ce premier week-end de mars 2024.
La performance du week end est venue d’Abu Dhabi aux Emirats Arabes Unis où le poids légers Jaouad Belmehdi (20 v, 1 d, 3 n) a infligé une 1ere défaite (96-94, 96-94, 93-97) au Ghanéen Alfred Lamptey (13 v).
Opposé à un jeune et dur frappeur, l’ex champion de France a mis plusieurs fois en difficulté son dangereux adversaire. Il a su se faire respecter d’entrée en assénant un superbe crochet gauche à la face au 1er round. Le Français s’est attaché à resserrer sa garde et bloquer la majorité des frappes du Ghanéen et remiser ensuite avec des coups précis à la tête. Etonnant de résistance et courageux, Alfred Lamptey a encaissé de nombreux coups au visage. Faisant plusieurs fois l’ascenseur, il n’a dû son salut qu’à ses formidables qualités d’encaisseur. Au 9e round, le Ghanéen fut à deux doigts de céder aprés avoir reçu un coup à la pointe du menton, il s'est accroché et fut sauvé par le gong. Quant à Jaouad Belmehdi, récompensé et félicité par Amir Khan en personne, il a montré qu’il avait franchi un nouveau palier en s’imposant avec détermination et autorité. De bon augure pour la suite de la carrière du talentueux Biterrois coaché par Rudy Ruiz.
En poids mi-lourds, Lancelot Proton de la Chapelle (12 v, 1 d, 1 n) et Christopher Brugiroux (4 v, 1 d, 1 n) se sont séparés sur un match nul (58-56, 57-57, 57-57).
En poids welters, Jeremy Dupetitmagneux (9 v, 1 n) a battu aux points (60-54, 59-55, 58-56) l’expérimenté Argentin Sergio Javier Escobar (28 v, 31 d, 4 n).
En poids welters, Clément Casanova (5 v, 2 n) a battu le Géorgien Giorgi Kitiashvili (2 v, 9 d, 2 n) par abandon à la 3e reprise.
En poids super-welters, Moussa Gary (14 v, 6 d, 3 n) a battu aux points (60-54, 60-54, 60-54) le Géorgien Pridon Gasviani (2 v, 3 d).
En poids super-moyens, Sinohai Winterstein (12 v) a mis KO au 4e round le Géorgien Badri Gogichashvili (11 v, 22 d, 5 n).
En poids moyens, Frédéric Cousy (10 v, 4 d, 1 n) a battu Attemane Zanoune (2 v, 7 d, 1 n) par décision partagée (58-56, 56-58, 59-55).
L’invaincu super-welters Hugo Morel (8 v) a mis ko au 1er round le Géorgien Elshan Seidov (3 v, 5 d, 2 n). Hugo Morel a déclenché un crochet gauche puis un droit à la mâchoire qui a électrocuté son adversaire.
En poids super-welters, Mamo Sloyan (2 v) a battu le Géorgien Dimitri Tsiklauri (4 d) par arrêt de l’arbitre au 4e round.
En lourd-légers, Robin Reguillot (2 v, 1 d) a mis ko au 2e round le Géorgien Giga Saralidze (2 d).
En poids coqs, Lauryne Brankaer (4 v) s’est imposée aux points (60-54) devant l’Irlandaise Cara McLaughlin (1 v, 8 d).
En poids super-welters, Mourad Qorchi (3 v) a battu aux points (58-56) Henry Lontchedji (2 d, 2 n).
Flavio Marca (1 v) a effectué des débuts professionnels victorieux dans la catégorie des poids super-légers en battant aux points (40-35) le Géorgien Dimitrije Djordjevic (1 v, 50 d, 4 n).
Le poids lourd-légers Brice Clavier (9 v, 5 d, 1 n) a battu aux points Adel Belhachemi (8 v, 20 d, 4 n).
En poids super-légers, Mohamed Drici (5 v, 2 d, 1 n) a battu aux points (58-56) Jordan Gonzalez (4 v, 5 d, 5 n).
En poids légers, Laid Douadi (25 v, 1 n) s’est imposé aux points (60-54) face à Kodjo Yetongnon (13 v, 7 d, 3 n).
En poids super-plumes, Ishaq Bentchakal (3 v, 1 n) a largement battu aux points (60-53) l’Argentin Edisson Boudiwan (5 v, 7 d, 2 n).
En poids super-légers, Jimmy Wailly (7 v, 16 d, 3 n) s’est imposé par arrêt de l’arbitre au 3e round devant Dylan Robbe (3 d).
En poids super-moyens, Gregory Trenel (21 v, 12 d, 2 n) a battu aux points (60-54) le Bulgare Veselin Vasilev (8 d).
Ce samedi 2 mars à Audenge, le Girondin de 33 ans (13 v, 25 d) est devenu champion de France des poids super-moyens en battant par décision majoritaire (99-91, 98-92, 95-95) le tenant du titre, Salim Benrejeb (10 v, 11 d, 1 n).
La salle de sports du Complexe Ballien était pleine à craquer, avec 900 personnes venues supporter le boxeur de la ville pour un championnat de France professionnel qui constituait une première sur le bassin d’Arcachon.
Sa troisième tentative aura été la bonne, à l’évocation de sa prestation, Baptiste Castegnaro exprime la satisfaction qu’il ressent, « cela s’est vraiment bien passé, contrairement à mes habitudes où je recherche l’affrontement de près, j’ai boxé proprement. J’ai misé sur les déplacements pour ne pas prendre trop de coups. Je suis allé faire un stage en décembre à Cuba avec l’équipe olympique, le changement s’est ressenti sur le ring, je me suis bien senti, j’ai boxé en privilégiant l’aspect technique. Avant la décision, j’étais sûr de l’avoir emporté. Mon adversaire était solide, il n’a jamais reculé, j’ai passé de bons uppercuts mais il n’a pas bronché. »
Le nouveau champion de France a eu un parcours atypique, ancien légionnaire, il s’est battu en Afghanistan et il lui était évident qu’un jour il décrocherait le titre du pays dont il a porté si fièrement les couleurs. « Être champion de France représente beaucoup pour moi, c’est un symbole important et un accomplissement. Rien ne pouvait m’arriver ce soir, j’ai combattu dans la salle où j’évolue depuis mon plus jeune âge, j’étais persuadé que j’allais remporter la ceinture. Le public scandait mon nom, il m’a porté et poussé vers la victoire. Je pense n’avoir jamais aussi bien boxé de ma vie. »
Baptiste Castegnaro a 33 ans et il affiche 38 combats professionnels au compteur et si son CV comporte des défaites, il convient de noter que beaucoup ont été concédées face à des boxeurs de premier plan. Le combattant aquitain confie voir positivement son avenir sur les rings, « ce succès m’a reboosté, j’ai constaté qu’en me consacrant plus sérieusement à la boxe, je progressais, cela me donne envie de continuer et je vais défendre durement ma ceinture. Je suis parti pour une seconde carrière. » Il aimerait que sa réussite serve à d’autres, qui comme lui, sont habitués à connaitre l’échec, « je suis résilient, il faut croire en soi et se dire que tout reste toujours possible si on fait ce qu’il faut pour que cela le devienne. »
Salim Benrejeb, l’ex tenant du titre, ne cache pas sa déception même s’il ne cherche aucune excuse, il s’en veut terriblement et il explique son échec par une erreur d’appréciation. « Je me suis habitué aux combats durs, je pensais qu’en avançant la garde hermétique et en donnant des coups, je prenais les rounds, je me sentais en avance et finalement, je ne l’étais pas. Il m’a surpris par son style, je m’attendais à une grosse bataille physique et il a bougé. J’en avais encore sous la pédale, c’est ce qui me fait regretter cette erreur d’analyse pendant le déroulement du combat, je pouvais en faire beaucoup plus, j’en suis persuadé. J’ai parlé avec les juges et l’arbitre à l’hôtel et j’ai compris leur vision du combat, je suis quelqu’un de courtois et j’aime bien les échanges apaisés avec les officiels après les matchs.»
Exigeant et sévère avec lui-même, le Marseillais est affecté par la perte d’un trophée auquel il tenait tant, si bien qu’il n’arrive pas encore à se projeter sur la suite de sa carrière. A l’instar de son vainqueur, la fiche de Salim Benrejeb ne reflète pas la valeur de cet opiniâtre et sympathique champion qui saura probablement rebondir rapidement.
Le 1er tournoi de qualification olympique, hors championnats continentaux, se tiendra du 3 au 11 mars à Busto Arsizio (Italie).
Cette compétition est ouverte à tous les Comités Nationaux Olympiques mondiaux, 632 athlètes représentant 114 pays tenteront de décrocher leur qualification pour Paris 2024. 49 précieux sésames seront délivrés et les pugilistes devront atteindre les demi-finales dans les 7 catégories de poids hommes mais seulement dans 4 chez les femmes. En 57 kg femmes, seules les deux finalistes obtiendront leur billet et en 60 kg, les deux finalistes plus la médaille de bronze verront Paris. Deux divisions de poids où Amina Zidani et Estelle Mossely se sont brillamment qualifiées pour les JO lors des Jeux Européens 2023. Deux autres boxeuses et trois boxeurs Français ont déjà également gagné leur place.
Cinq athlètes, dont deux femmes et trois hommes représenteront la France lors de ce TQO Mondial qui s’annonce relevé, avec l’objectif de décrocher leur passeport pour Paris.
+92 kg : Djamili-Dini Aboudou Moindze bat Alexis Barriere (Canada) - 4/1
Djamili-Dini Aboudou Moindze s’est qualifié pour les JO de Paris en battant 4 juges à 1, le Canadien Alexis Barrière, le super-lourd qui monte et partenaire d’entrainement de Tyson Fury.
Déterminé et appliqué, le Français a réalisé un quasi sans faute face à un gaucher. Il a tourné sur la droite d’Alexis Barrière pour éviter de s’exposer sur le direct du gauche de son adversaire. Djamili-Dini Aboudou Moindze a esquivé puis remisé avec son direct du bras arrière, c’est lui qui a pris les initiatives pendant ces trois premières minutes de combat. Le boxeur Canadien a placé deux gauches qui sont arrivés en bout de course, il remporte le 1er round 3/2.
Les échanges se sont intensifiés à la seconde reprise où les deux hommes ont décoché leur crochet gauche. Le champion Français a augmenté son activité et ses enchainements des deux mains ont trouvé leur cible. Il a surpris plusieurs fois Alexis Barrière avec sa rapidité d’exécution, son crochet droit en contre et son direct du gauche lui valent le gain de la reprise 3/2. Le 3e et dernier round est décisif, trois minutes qui vont décider d’une participation au plus grand évènement sportif de la planète. Djamili-Dini Aboudou Moindze n’a pas tremblé, son adversaire a utilisé son direct du bras avant pour le maintenir à distance mais le Français est parvenu à placer son bras arrière et sa droite. Ses frappes nettes ont fait pencher le résultat final en sa faveur pour le plus grand bonheur de tout le Team tricolore.
-80 kg : Turabek Khabibullaev (Ouzbékistan) bat Yojerlin Cesar - 4/1
Le jeune Français a livré un bon 1er round en connectant plusieurs fois son direct du bras avant puis en esquivant quelques frappes de l'Ouzbek. Il place un enchainement, puis il prend une droite mais remise derrière. L'Ouzbek a une frappe plus lourde, Yojerlin Cesar est étonnament donné perdant 3/2 dans ce 1er round. Le rythme s'intensifie au 2e round, le débit et la rapidité d'exécution des deux boxeurs donnent un combat de haut niveau. Yojerlin Cesar met son direct du bras avant et enchaine avec son gauche, Turabek Khabibullaev réplique de la même façon et s'adjuge cette reprise 4/1. Fort de son avance au pointage, l'Ouzbek attend le Français pour le contrer dans la dernière reprise, Yojerlin Cesar touche mais se fait contrer, il s'incline sans avoir été réellement dominé par Turabek Khabibullaev.
-92 kg : Mateusz Bereznicki (Pologne) bat Soheb Bouafia - 3/2
Soheb Bouafia a tout tenté en se montrant offensif tout au long du combat. Le Polonais au style fuyant est parvenu à le contrer avec des courtes séries au 1er round mais il a fait jeu égal et marqué des touches nettes même s'il perd de peu ce round 3/2. Le Nordiste ne s'est pas désuni au cours d'un second round qu'il a dominé, son pressing a été payant, sa droite faisant l'essentiel pour remporter cette 2e reprise 4/1. Soheb Bouafia entame le dernier round avec détermination, il passe une droite, le Polonais s'accroche puis sort et place un direct du bras avant. Le Français ne se désunit pas, il poursuit son effort et place à nouveau sa droite mais ces trois minutes sont émaillées d'accrochages et le Polonais a mieux géré ces séquences. Soheb Bouafia est donné perdant 3/2 et doit s'incliner sans avoir démérité.
+92 kg : Djamili-Dini Aboudou Moindze bat Iman Ramezanpourdelavar (Iran) - 5/0
Djamili-Dini Aboudou Moindze a habilement manoeuvré Iman Ramezanpourdelavar en utilisant sa mobilité et sa souplesse du tronc pour esquiver les directs adverses. Il a cassé la distance pour placer ses frappes des deux mains puis est rapidement ressorti. Il a gagné le 1er round 4/1. En procédant de la même manière, il a dominé l'Iranien dans les échanges à la 2e reprise, sa rapidité d'exécution et ses frappes des deux mains ajoutées à son activité lui ont valu de rempoter également cette reprise 4/1. Le champion Français ne s'e'est pas désuni pas lors de l'ultime round, il a alterné les phases au corps à corps avec celles à mi-distance pour placer son bras gauche. Djamili-Dini Aboudou a mené le combat en patron du ring et son adversaire n'a jamais pu mettre en place sa boxe. Lundi en 1/4 de finale, il rencontrera le gaucher Canadien Alexis Barrière, un boxeur professionnel sparring partner de l'Anglais Tyson Fury. Une victoire du Français le qualifierait pour les JO de Paris.
-80 kg : Yojerlin Cesar bat Petar Marcic (Montenegro) - 5/0
Yojerlin César a livré une superbe prestation qui en dit long sur le potentiel du jeune homme. Un premier round maitrisé de bout en bout en allongeant son bras avant pour placer sa droite derrière. Esquives, remises, tout y est passé dans un premier round remporté 5/0. Le festival s'est poursuivi au 2e round, le Monténégrin s'est montré plus pressant sans parvenir à inquiéter le jeune Français qui a continué à distiller ses directs des deux mains puis à tourner autour de son adversaire, au point de se rendre inssisissable. Il s'octroie cette 2e reprise 4/1. Yojerlin Cesar a confirmé sa nette superiorité technique lors des trois dernières minutes du combat où il n'aura quasiment pas pris de coups. Toucher sans se faire toucher pour gagner ce dernier round et le combat 5/0. Dimanche en 1/8 de finales, il retrouvera l'Ouzbek Turabek Khabibullaev qui l'avait battu aux championnats du monde juniors en 2022.
-66 kg : Luna Amaro Beeloo (Hollande) bat Émilie Sonvico - 5/0
Ce n'est pas passé pour Emilie Sonvico au terme d'un combat décousu et émaillé d'accrochages où les deux boxeuses se sont neutralisées à tour de rôle. La Française a gagné le 1er round 4/1 en étant plus précise que son adversaire mais elle a perdu le second sur le même score. Malgré un forcing de la Française, la dernière reprise a été légèrement dominée par la batave, ce qui a suffi à cette dernière pour assurer sa place en 1/8 de finales.
-92 kg : Soheb Bouafia bat Leclerc Nogauss (Haïti) - 5/0
Soheb Bouafia a misé sur la mobilité pour se tenir à distance de son adversaire, en donnant son bras avant avec précision puis enchainant avec sa droite, il s'est adjugé le 1er round 4/1. Leclerc Nogauss s'est lancé à l'offensive à la seconde reprise, sans parvenir à cadrer le Nordiste qui a boxé en reculant. Soheb Bouafia a plusieurs fois touché avec sa droite avant de maitriser les offensives de son adversaire. Il gagne 5/0 cette 2e reprise. Leclerc Nogauss a pousuivi ses efforts lors du dernier round mais Soheb Bouafia, bien en jambes, l'a contré avec son bras avant et sa droite pour remporter ce round et le combat 5/0. Samedi en 1/8 de finale, il sera opposé au Polonais Mateusz Bereznicki.
-54 kg : Sara Cirkovic (Serbie) bat Romane Moulai - 4/1
Les deux boxeuses se sont livrées un début de combat tactique où chacune a tenté de capitaliser sur la moindre ouverture laissée par l'autre. Romane Moulai a touché avec son direct du bras avant et placé sa droite. Bien en jambes, elle a placé quelques courtes séries des deux mains, elle est malgré tout donnée perdante de ce premier round, 3/2. Cette entame de combat contraint la Française à être plus offensive mais elle se heurte à une adversaire qui met à profit son avantage d'allonge pour la maintenir à distance et toucher avec son direct du bras avant, Romane Moulai perd ce second round 4/1. La tricolore a misé sur l'attaque lors de l'ultime reprise, les deux jeunes femmes ont alors échangé quelques coups à mi distance. Romane Moulai a placé sa droite à la face mais elle s'est de nouveau fait contrer par le jab adverse. Sara Cirkovic a passé deux droites à la face en fin de round pour le remporter 4/1.
+92 kg : Djamili-Dini Aboudou Moindze bat Alain Yordan Morejon Hernandez (Bulgarie) - 5/0
Le super-lourd tricolore a pressé son adversaire qui s'est contenté d'allonger son bras avant pour tenter de marquer ses points, le Français a placé quelques coups, dont un direct du bras arrière, qui lui valent de gagner le 1er round 4/1. Le combat s'est animé lors de la 2e reprise, Djamili-Dini Aboudou Moindze a collé son adversaire et déclenché des séries des deux mains. Le Bulgare n'est pas parvenu à reprendre sa distance pour s'exprimer. Malheureusement, le Français a récolté un avertissement mais il gagne quand même la reprise 3/2. Le nordiste est resté concentré lors de l'ultime round qu'il a attaqué en trombe, il a touché à la face avec son bras arrière et c'est lui qui a placé les coups les plus nets pour s'adjuger ce dernier round 5/0. Samedi, en 1/8 de finale, il rencontrera l'Iranien Iman Ramezanpourdelavar.
-92 kg : Soheb Bouafia bat Bryan Colwell (Canada) - 5/0
Soheb Bouafia a mis trois minutes avant de prendre la mesure de son adversaire qui remporte le premier round 4/1. Le Français a réajusté sa boxe et levé la garde, il a attendu que Bryan Colwell déclenche pour remiser, il a connecté plusieurs fois sa droite puis placé quelques crochets des deux mains. Le Canadien est apparu moins à l'aise et Soheb Bouafia s'est adjugé ce second round 5/0. Le Nordiste est demeuré appliqué lors de la dernière reprise, il a bloqué les coups désordonnés de son adversaire pour répliquer avec son crochet gauche à la face. Le Canadien a baissé de pied, permettant à Soheb Bouafia d'assurer sa victoire, il termine avec un crochet droit et remporte cette ultime reprise 5/0. Il rencontrera dés demain, le boxeur d'Asnières, Leclerc Nogauss qui représente Haïti.
-66 kg : Émilie Sonvico bat Boro Ankushita (Inde) - 3/2
Émilie Sonvico n'a pas raté son entrée dans le tournoi face à une jeune Indienne qui n'a rien lâché. La Française a su pallier à son désavantage de taille au 1er round en ajustant sa distance et procédant en directs du bras avant pour ensuite placer sa droite. Malgré une propension à se laisser enfermer dans le coin, sans dommages, elle emporte ce round 5/0. La seconde reprise est plus compliquée pour la Française, c'est elle qui met les coups les plus nets mais elle manque d'activité et perd ce round de justesse 3/2. Émilie Sonvico ne se désunit pas lors des trois dernières minutes, elle place son direct du gauche à la face et esquive les remises de son adversaire, sa droite trouve sa cible, le combat est accroché mais la Française gagne ce dernier round 3/2 et le combat sur le même score. Vendredi en 1/16 de finale, elle rencontrera la Néerlandaise Luna Amaro Beeloo.
-80 kg : Yojerlin Cesar bat Gebhard Ipinge (Namibie) - 5/0
-54 kg : Romane Moulai bat Jennifer Lehane (Irlande) - 3/2
-80 kg : Yojerlin Cesar - Boxing Lyon United - Auvergne Rhône-Alpes
-92 kg : Soheb Bouafia - ABC Roubaisien – Hauts de France
+92 kg : Djamili-Dini Aboudou Moindze - Coudekerque Ring - Hauts-De-France
Malik Bouziane - Entraineur national
Luis Mariano Gonzalez Cosme - Entraîneur national
Nicolas Cazoulat - Kinésithérapeuthe
-54 kg : Romane Moulai - Challenge Boxing - PACA
-66 kg : Émilie Sonvico - BC Uzès - Occitanie
Stéphane Cottalorda - Entraineur
Humberto Horta Dominguez - Entraineur
Jason Penin - Kinésithérapeuthe
Ce 29 février au Casino Barrière d'Enghien, Rima Ayadi (10 v) est devenue championne d'Europe des poids super-plumes en battant aux points (96-94, 96-94, 96-94) Licia Boudersa (21 v, 1 d, 2 n) à l'issue d'un combat disputé.
Les résultats de la soirée
Le poids super-welters Victor Yoka (4 v) a balayé le Géorgien Konstantine Jangavadze (7 v, 38 d, 4 n) en moins de deux rounds. Un premier compte infligé au Géorgien lors du round initial suite à un coup en bas aprés trois minutes à sens unique, puis à nouveau un crochet gauche au corps lors de la 2e reprise qui a contraint Konstantine Jangavadze à poser un genou au sol, compté et arrêté par M. Alitouche.
En mi-lourds, Gaetan NTambwe (8 v, 1 d) a battu le Colombien Edwin Riascos (13 v, d) par disqualification eu 7e round. Précédé d’une flatteuse réputation de frappeur avec un palmarès vierge de défaite où figuraient 13 victoires dont 12 avant la limite, le Colombien s'est avéré bien en dessous sur le ring. Le Français a dominé de la tête et des épaules un adversaire qui a montrés de grosses qualités d'encaisseur. Déjà averti deux fois pour accrochages répétés, le Colombien a été disqualifié par M. Belhadj pour une énième irrégularité.
Christopher Hippocrate (1 v) a effectué des débuts professionnels victorieux en battant aux points (55-59, 60-54, 59-54) le Géorgien Nodari Darbaidze (3 v, 1 d). Deux rounds ont suffi au talentueux jeune champion de France amateur 2023 pour prendre la mesure de son adversaire. Ensuite, sa vitesse de bras et son aisance technique ont fait la différence.
Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes professionnels français qui ont combattu lors de ce quatrième week-end de février 2024.
A Charleville-Mézières,
Le super-moyens Julien Bois (1 v) a battu avant la limite TKO3, le Géorgien Vladimer Kakashvili (5 d).
A Aubagne,
En super-légers, Raphael Laruelle (4 v, 3 d) s’est imposé par arrêt de l’arbitre au 3e round face à Jean Moraiti (18 v, 20 d, 4 n).
A Cugnaux,
En super-welters, Yamin Bartolo (7 v) a battu aux points (60-54, 60-54, 59-55) le Bulgare Angel Emilov (11 v, 56 d, 3 n).
Le poids moyen Ciril Johnson Suffo (4 v) a mis KO au 3e round Mark Jamiu Fsake (1 d) qui effectuait son premier combat professionnel.
En super-légers, Sabri M'Hamdi (2 v) s’est largement imposé aux points (60-54, 60-54, 60-54) devant le Serbe Dimitrije Djordjevic (1 v, 49 d, 4 n).
A Niort,
Le combat entre les débutants Bilel Moutassim (1 v) et Akram Khamzaev (1 d) dans la catégorie des poids légers, a vu la victoire aux points (40-36, 40-36, 39-37) du 1er nommé.
Au Puy-en-Velay,
Le champion de France des poids welters, Yanis Mehah (15 v, 1 d) s’est imposé aux points (80-72, 80-72, 79-73) devant l’expérimenté Nicaraguayen Robin Zamora (21 v, 25 d).
A Valras-Plage,
En poids super-moyens Samuel Cavret (6 v, 1 d, 1 n) a disposé aux points (77-75, 77-75, 77-75) du Géorgien Konstantine Jangavadze (7 v, 37 d, 4 n).
En poids super-welters, Enzo Tchina (2 v) a dominé aux points (40-36, 40-36, 40-36) le Serbe Marko Petrovic (2 v, 15 d).
A Betheny,
En poids mi-lourds, Ibrahim Traore (9 v, 9 d, 1 n) et le Tchéque Rostislav Zich (6 v, 2 n) se sont quittés sur une décision de match nul partagé (96-94, 93-97, 95-95).
A Yutz,
En poids super-welters, Jonathan Bouillot (7 v, 8 d) a battu par decision partagée (59-55, 58-56, 56-58) Rémi Scholer (3 v, 9d).
A Pont Sainte Maxence,
Le poids super-coqs Abdourahmane Ndiaye (7 v) a battu aux points (60-54) le Serbe Lazar Pantic (3 v, 9 d).
En poids super-légers, le champion de France amateurs 2023, Clément Saumon (1 v) a effectué des débuts professionnels victorieux en battant le Serbe Radomir Jovanovic (3 v, 4 d) par arrêt de l’arbitre au 2e round.
En poids moyens, Anthony Huet (1 v) a signé sa 1ere victoire dans les rangs professionnels en battant le Serbe Aleksandar Petrovic (1 v, 5 d) par arrêt de l’arbitre au 3e round.
A Morlaas,
En poids coqs, Theo Ticout (3 v) a battu aux points le Géorgien Bacho Jintcharadze (3 v, 9 d)
A Toulon,
En poids plumes, Rakyb Mohamed Radji (5 v) s’est imposé aux points (59-55, 59-55, 59-55) devant le Géorgien Davit Shervashidze (3 v, 17 d, 2 n).
En poids plumes, Anaelle Angerville (7 v, 3 d, 1 n) a largement battu aux points (40-36, 40-36, 40-36) l’Espagnole Yaiza Souto (1 v, 6 d).
Le poids mi-lourds Damien Lacoudray (1) a remporté son 1er combat professionnel en stoppant le Géorgien Giorgi Nakhutsrishvili (2 v, 1 n) par arrêt de l’arbitre au 1er round suite à une blessure causée par un coup régulier.