Djamili Aboudou Moindze, c’est du lourd

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Le Nordiste (+92 kg) a été épatant en huitième de finale du TQO de Busto Arsizio, en Italie. Il n’est qu’à un combat de la qualification olympique. En revanche, Soheb Bouafia (-92 kg) est, malheureusement, passé à côté.

Les tours se succèdent et Djamili Aboudou Moindze fait son petit bonhomme de chemin. Devant l’Iranien Iman Ramezanpourdelavar, défait 5-0, il a su « alterner travail à distance et à mi-distance au premier et au troisième rounds, décrypte Malik Bouziane, entraîneur national, en charge de la filière masculine. En revanche, dans le deuxième, il y a eu beaucoup d’accrochages et il a eu tendance à boxer un peu la tête en avant car son adversaire, qui était beaucoup plus grand, voulait imposer des corps-à-corps et aller à la bagarre. Djamili aurait dû davantage sortir latéralement. Cependant, c’est lui qui s’est montré le plus actif et qui a mis les touches les plus nettes. Il a montré beaucoup d’envie et est allé chercher la victoire. Sa panoplie technico-tactique est plus étoffée et il arrive mieux à s’adapter à ses rivaux sur le ring. »

En revanche, Soheb Bouafia a quelque peu laissé passer sa chance devant le Polonais Mateusz Bereznicki, vainqueur sur le fil (3-2). « Il n’est pas très bien entré dans le combat devant un adversaire assez grand, longiligne et très mobile, déplore le DTN, Mehdi Nichane. Il n’est pas arrivé à déclencher à la bonne distance. Soit il partait d’un peu trop loin et manquait d’un peu de souplesse au niveau du buste, au point de s’exposer aux directs de Mateusz Bereznicki ; soit il se rapprochait et se retrouvait trop prêt et les échanges finissaient en accrochages. Il a su recoller dans le deuxième round en ne lançant pas ses attaques avec son bras avant afin de le conserver très haut en guise de moyen de défense et de passer sa droite derrière, voire son crochet du bras avant. Malheureusement, la troisième reprise a été très hachée et émaillée d’interruptions. A ce jeu-là, c’est le Polonais qui s’est montré le plus précis alors que Soheb est trop allé au corps-à-corps et n’a pas suffisamment enchaîné ni frappé au buste pour, ensuite, remonter au visage. » Par-delà la déception, le DTN entend relativiser ce résultat : « C’est dommage car son rival était prenable. Mais ce n’est pas pour autant une contre-performance car Soheb a été blessé à la main après les championnats de France et a vécu une année 2023 très compliquée sur le plan international. »

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