Impressionnant Yojerlin Cesar

Partager cet article sur 
Retour aux actualités

Le Lyonnais s’est aisément qualifié pour les huitièmes de finale du TQO de Busto Arsizio, en Italie. Émilie Sonvico, elle, a, par contre, vécu un jour sans.

Les performances de Yojerlin Cesar (-80 kg) se suivent et se ressemblent, le Tricolore étant toujours aussi maître de son sujet. Cette fois, c’est le Monténégrin Petar Marcic, étrillé (5-0), qui en a fait les frais. Face à un adversaire qui a tendance à beaucoup s’engager, le Français a opté pour la bonne stratégie. En l’occurrence, absolument gagner le premier round. « Il y est parvenu avec classe, en prenant l’initiative et en étant attentif, se félicite Malik Bouziane, entraîneur national en charge de la filière masculine. Il a attaqué sans se jeter ni rester dans l’axe, en exploitant son allonge supérieure. Il a été très propre dans ses actions. Cela a, ensuite, contraint son adversaire à faire son jeu en avançant pour tenter de refaire son retard, ce qui a permis à Yojerlin de le contrer et de tourner en prenant soin de ne pas reculer. Je suis surtout impressionné par sa capacité à gérer ses émotions et ses combats. Il est serein et confiant. »

En revanche, Émilie Sonvico (-66 kg) a connu une cruelle désillusion après avait été sortie (5-0) à l’issue, disons-le, d’un non-match face à la Néerlandaise Luna Amaro Beeloo qui n’avait pourtant rien d’extraordinaire et était largement à sa portée. « Dans le premier round, Émilie a travaillé à distance mais ensuite, il y a eu beaucoup trop d’accrochages, reconnaît Stéphane Cottalorda, entraîneur national en charge de la filière féminine. Elle tombait sur sa droite, laquelle était, de surcroît, délivrée de manière trop large. Sans compter beaucoup de fautes et de chocs de têtes alors qu’elle aurait dû miser sur ses points forts, à savoir, boxer à distance, en contre-attaques et sur les jambes tout en contrôlant la Hollandaise avec son direct du bras avant. Elle a connu un passage à vide, une sorte de trou noir que l’on ne s’explique pas. Est-ce le stress ou l’envie de trop bien faire qui l’ont paralysée ? En tout cas, c’est indéniablement une contre-performance. Cette défaite est rageante et logique au vu de sa prestation. »

Tout sur le TQO en Italie

Découvrez aussi
crossmenu
linkedin facebook pinterest youtube rss twitter instagram facebook-blank rss-blank linkedin-blank pinterest youtube twitter instagram