Yojerlin Cesar et Romane Moulai montrent la voie

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Les deux premiers Tricolores en lice l’ont emporté, en trente-deuxième de finale du TQO de Busto Arsizio, en Italie. Un doublé qui place l’équipe de France sur de bons rails.

Même s’il était un peu crispé au début, ce qui est compréhensible car cela faisait un petit moment qu’il n’en avait pas boxé en compétition, Yojerlin Cesar (-80 kg) a vite retrouvé ses sensations devant le Namibien Gebhard Ipinge, battu (5-0). « Il a géré durant la première reprise avant de déployer sa boxe dans les deux autres. Et ce, en travaillant avec son bras avant sans négliger les feintes et les déplacements même s’il aurait dû peut-être davantage privilégier la latéralité. Surtout, il n’est pas tombé dans le piège que lui tendait le Namibien. En effet, dans la mesure où ce dernier est beaucoup plus petit, il ne s’engageait pas et attendait dans l’espoir de contrer durement et d’abréger le combat. Puis se sachant mené, il s’est mis à avancer mais, à chaque fois, Yojerlin l’aspirait pour mieux remiser », analyse Malik Bouziane, entraîneur national, responsable de la filière masculine. A la clef, « une très bonne entrée en matière » du Lyonnais qui, une fois de plus, n’a pas tremblé face à l’enjeu.

Romane Moulai (-54 kg) non plus, auteur d’une prestation des plus prometteuses au dépens de l’Irlandaise Jennifer Lehane, une rivale loin d’être une formalité puisqu’elle n’avait été éliminée qu’en quart de finale des derniers Jeux européens et avait donc été à deux doigts de décrocher son billet pour Paris. « Le schéma tactique consistait à boxer en contre-attaque et à sortir latéralement car nous avions vu que la Britannique est offensive. Cependant, cette fois, elle a été plus patiente, ce qui a contraint Romane à prendre l’initiative tout en en décousant sur les jambes », explique Stéphane Cottalorda, entraîneur national, responsable de la filière féminine. Après avoir perdu le premier round (3-2) et remporté le deuxième sur le même score. l’Azuréenne, très concentrée défensivement, a fait la différence dans le troisième, une fois qu’elle s’est déstressée. « Elle a emballé le match en délivrant de séries, en étant plus mobile et surprenante pour son adversaire, laquelle s’est, de surcroît jetée, ce qui nous a facilité la tâche en faisant le jeu de Romane. Cette victoire (3-2) est un soulagement et encourageante pour la suite. »

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