Ça passe pour Soheb Bouafia, pas pour Romane Moulai

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Le Nordiste n’a eu aucune peine à se qualifier pour les huitièmes de finale du TQO de Busto Arsizio, en Italie, tandis que Romane Moulai n’a pas trouvé la solution pour poursuivre l’aventure transalpine.

Soheb Bouafia (-92 kg) n’est pas tombé dans le piège de la facilité face à Leclerc Nogaus, dominé sans discussion (5-0). « Il a pris l’initiative et a veillé à travailler le premier, se félicite Malik Bouziane, entraîneur national, responsable de la filière masculine. Surtout, il a boxé à sa distance, tout tournant du bon côté pour éviter la puissance du bras arrière de son adversaire. Quasiment tous les coups rentraient, que ce soient ses directs ou ses uppercuts. Dans ces conditions, il a été le plus actif et a mené le combat à sa guise, aussi bien en avançant qu’en contrant. Soheb a vraiment été intelligent sur le ring. C’est bon pour sa confiance. » Et, espérons-le, de bon augure, pour la suite de la compétition.

En revanche, Romane Moulai (-54 kg) a connu un sort moins faste puisqu’elle a été dominée (4-1) par Sara Cirkovic. « Après avoir analysé le style de la Serbe, nous pensions qu’elle allait rentrer dedans, or cela n’a pas vraiment été le cas. Au point que nous avons été surpris par ce qu’elle proposait, explique Stéphane Cottalorda, entraîneur national, responsable de la filière féminine. Si bien qu’après un premier round très équilibré, Romane n’a pas réussi à modifier suffisamment efficacement et rapidement le game plan afin d’être davantage offensive tout en étant plus vigilante concernant les moyens de défense. Le tout en étant la première en action. Elle a mis du temps à entrer dans la deuxième reprise et a manqué de précision avant de quelque peu confondre vitesse et précipitation dans la troisième. A cause de l’enjeu, il y a beaucoup d’attente lors de ce TQO. Tous les matchs sont serrés. C’est crispant et plus dur qu’en championnat du monde. Néanmoins, le parcours de Romane, qui vient des -50 kg, est encourageant. Elle est dans la bonne direction. » La Sudiste est d’ailleurs repartie au travail dès le lendemain de sa défaite avec, notamment au programme, des séances de sparring avec les étrangères présentes sur place.

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