Le 21 décembre prochain, l’invaincu Dylan Colin (14 v) rencontrera à Ryad (Arabie Saoudite) l’Ukrainien Daniel Lapin (10 v), invaincu lui aussi et détenteur de la ceinture WBA continental des poids mi-lourds.
Cette rencontre constituera l’un des principaux combats d’encadrement du championnat du monde unifié des poids lourds entre Oleksandr Usyk et Tyson Fury, une revanche attendue par les amateurs de boxe de la planète. Le Français licencié aux Arts Martiaux Toulois (Meurthe et Moselle) où il est entrainé par Claude Jacquot se voit offrir une énorme opportunité de se faire connaitre en étant diffusé dans le monde entier sur la plateforme DAZN. Daniel Lapin, l’un des principaux partenaires d’entrainement et proche d’Olksandr Usyk, est un boxeur gaucher d’1,98m, une taille qui le rend difficile à manoeuvrer d’autant plus qu’il utilise à merveille son jab pour empêcher ses adversaires d'approcher.
L’ex champion de France, transfuge de la boxe pieds-poings, n'aura rien à perdre face à l'Ukrainien. Dylan Colin, athlète rigoureux à l'entrainement, dispose d’une grosse condition physique et d’une bonne intelligence tactique, deux atouts qui peuvent lui permettre de réaliser une bonne performance dans cette énorme réunion organisée et financée par le Saoudien Turki Alalshikh, le nouveau grand argentier de la boxe mondiale.
Ce samedi soir au Pasino d'Aix-en-Provence, Emma Gongora (9 v, 3 d, 1 n) a conquis la ceinture WBA Gold des poids plumes en s'imposant aux points par décision partagée (86-85, 84-86, 87-84) devant l'Italienne Camilla Panatta (7 v, 2 d, 1 n). La transalpine a été coupée suite à un choc de têtes qui a incité l'arbitre à stopper le combat.
La Française a réalisé une très bonne prestation face à une gauchère qu’elle a su maitriser dans les premiers rounds pour ensuite monter en puissance et la bousculer. L’Italienne s’est plantée au centre du ring en début de combat, posée sur ses appuis pendant qu’Emma Gongora se tenait à distance, en mouvement et à la recherche d’informations, prête à exploiter la moindre ouverture pour jaillir. C’est d’ailleurs elle qui déclenchait la première banderille au 2e round en remisant avec un crochet gauche après une esquive. Les deux boxeuses s’observaient et tardaient à s’engager, la provençale enchaînait quelques frappes mais restait encore sur la retenue.
Emma Gongora a incontestablement fait évoluer sa boxe, la boxeuse qui se lançait à l’abordage pour échanger à mi-distance en misant sur sa condition physique a laissé la place à une championne technique qui sait dorénavant appliquer une stratégie et changer de tactique au fil des rounds quand le besoin s'en fait sentir. Elle attaquait à la 4e reprise et surprenait Camilla Panatta avec un crochet gauche puis avec une droite à la face. L’Italienne répliquait mais avec moins de précision et elle encaissait quelques frappes. L’intensité montait d’un cran au cours d’un 5e round où les deux protagonistes échangeaient durement, là encore, la Française faisait une courte différence avec sa droite. Si Emma Gongora semblait légèrement en avance, le combat demeurait équilibré et rien n’était acquis.
La Française s’attachait à ne pas rester dans l’axe et remisait après les attaques de sa rivale du soir. Au 7e round, elle procédait en contre-attaques, une tactique payante, ses gauches droites faisaient mouche. L’Italienne avançait, Emma Gongora maitrisait en restant à distance à la 8e reprise. Quelques chocs de têtes, sans dommages, étaient survenus pendant ce combat, par ailleurs empreint de sportivité de part et d’autre et relativement propre. Malheureusement, l’Italienne était ouverte sur un nouveau choc de têtes au 9e round, Mr Ammar Sakraoui consultait l’avis du médecin et stoppait le combat.
Avec cette ceinture mondiale WBA autour de la taille, Emma Gongora devrait faire un bond conséquent dans les classements de cette fédération où elle figurait à la 9e place avant ce combat, Camille Panatta étant recensée en 5e position.
Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes professionnels français qui ont combattu lors de ce premier week-end de décembre 2024.
L’immense Yvan Mendy (49 v, 7 d, 1 n) a mis fin à sa carrière de boxeur professionnel par une victoire aux points (59-55, 59-55, 60-54) devant le Nicaraguayen Maycol Escobar (12 v, 37 d, 4 n).
En super-légers, Clément Saumon (3 v) a remporté la ceinture du challenge Jean-Claude Bouttier en battant Christ Mputu (3 v, 6 d, 1 n) par KO au 2e round.
En super-moyens, Nabil Bouazni (8 v, 1 n) s’est adjugé la ceinture du challenge Jean-Claude Bouttier en mettant KO au 4e round, le Normand Thomas Lacroix (4v, 4 d).
En super-légers, Guillaume Frenois (52 v, 2 d, 1 n) a battu aux points (60-54, 60-54, 58-56) le Serbe Bogdan Draskovic (9 v, 16 d, 2 n).
En super-coqs, Hugo Legros (16 v, 3 d, 2 n) s’est imposé par décision majoritaire (59-55, 57-57, 58-56) devant le Serbe Lazar Pantic (3 v, 15 d, 2 n).
En super-moyens, Anthony Huet (2 v) a battu aux points (40-36, 40-36, 40-36) le Serbe Mladen Rakic (1 v, 1 d).
En plumes, Samuel Kistohurry (5 v) a battu aux points (77-75, 78-74, 79-73) le Vénézuélien Ricardo Martinez (12 v, 11 d).
En lourd-légers, Sofiane Quoit (7 v, 2 d, 2 n) a battu aux points (59-55, 58-56, 59-55) le Tunisien Sadok Sebki (8 v, 19 d, 2 n).
En poids mouches, Rakyb Mohamed Radji (9 v) a battu Santiago San Eusebio (3 v, 10 d, 2 n) par arrêt de l’arbitre au 2e round.
En super-moyens, Mark Jamiu Fsake (2 v, 3 d, 1 n) a battu Amine Mohamedi (3 v, 6 d) par arrêt de l’arbitre au 2e round.
En poids moyens, Hosny Joubij (1 v) a débuté victorieusement sa carrière professionnelle en battant aux points (40-36) l’Anglais Ife Jarrett (9 d).
En super-plumes, Jaouad Belmehdi (22 v, 1d, 3 n) s’est imposé aux points (98-92, 98-92, 99-91) face au Vénézuélien Yeison Juarez (20 v, 7 d).
En finale du challenge Jean-Claude Bouttier, catégorie poids lourds, Eder Galina Fortes 5 v, 1 d, 1 n) s’est imposé aux points (57-56, 58-55, 59-55) devant Fouad Shaili (3 v, 4 d, 2 n).
Dans l’autre finale du challenge Jean-Claude Bouttier disputée en poids super-welters, Olcay Kaya (5 v, 1 d, 1 n) a battu Tahar Belkhir (2 v, 4 d) par décision partagée (57-56, 57-56, 55-58).
En welters, Tamaz Avdiev (14 v, 17 d) a battu aux points (60-54, 60-54, 60-54) le Géorgien Beka Murjikneli (7 v, 33 d, 2 n).
En moyens, Ali Wague (4 v) s’est imposé devant le Géorgien Aleko Lursmanashvili (5 v, 12 d, 1 n) par abandon au 2e round.
En plumes, Moustapha Boulguid (2 v) a décroché la ceinture du challenge Jean-Claude Bouttier en s’imposant par arrêt de l’arbitre au 1er round devant Kevin Dissaux (9 d).
En poids mouches, Romane Moulai (4 v) a dominé aux points (80-72, 80-72, 80-72) l’expérimentée Vénézuélienne Estefania Matute (11 v, 25 d).
En super-moyens, Anatole Lemaire (2 v) a défait aux points (58-56, 59-55, 59-55) Damien Lacoudray (3 v, 3 d, 4 n).
En coqs, l’Irlandaise Cara McLaughlin (2 v, 11 d) s’est imposée par décision majoritaire (38-38, 39-37, 39-37) devant Anna Micard (2 d, 1 n).
En super-welters, Henry Lontchedji (1 v, 1 d, 1 n) a battu aux points (58-56) Anthone Lamy (1 v, 3 d).
Ce samedi soir au Pasino d'Aix en Provence, Nadjib Mohammedi a réussi ses débuts d'organisateur en présentant une belle réunion de boxe baptisée Battles Of Honor, avec pas moins de trois combats pour des ceintures internationales.
Sandy Messaoud (20 v, 7 d) a conservé sa ceinture WBC international des poids welters en battant par décision partagée (97-92, 94-95, 96-93) Yanis Mehah (17 v, 2 d).
Souleimane Mohammedi (15 v, 1 n) s'est emparé de la ceinture IBF international des poids moyens en battant par décision majoritaire (96-95, 95-95, 97-93) Sofiane Khati (16 v, 5 d).
Emma Gongora (9 v, 3 d, 1 n) a conquis la ceinture WBA Gold des poids plumes en s'imposant aux points par décision partagée (86-85, 84-86, 87-84) devant l'Italienne Camilla Panatta (7 v, 2 d, 1 n). La transalpine a été coupée suite à un choc de têtes qui a incité l'arbitre à stopper le combat après consultation du médecin à la 9e reprise.
Plus de détails à venir sur ces trois championnats.
La Lorraine (27 v, 4 d, 1 n) sera intronisée à l’International Boxing Hall Of Fame lors de la réunion annuelle de l’institution qui se tiendra du 5 au 8 juin 2025 à Canastota dans l’état de New York.
Avec cette entrée dans le prestigieux Temple de la boxe, la grande championne Française, multiple détentrice de titres mondiaux dans trois catégories de poids, rejoint ses compatriotes Georges Carpentier, Marcel Cerdan, Eugène Criqui, Charles Ledoux et Marcel Thil au firmament de l’histoire du Noble Art.
Véritable pionnière de la boxe professionnelle en France, Anne Sophie Mathis s’est rapidement imposée parmi les meilleures boxeuses mondiales, étant même probablement la n°1 toutes catégories de poids confondues en 2011 après sa spectaculaire victoire aux USA devant la superstar Holly Holm. Les images de l’Américaine désarticulée et empêtrée dans les cordes sous le regard d’un arbitre tardant à stopper la correction avaient fait le tour du monde et marqué les esprits des observateurs et des fans de boxe du monde entier. Jusqu’aux plus grands détracteurs de la boxe féminine, tous avaient été impressionnés par la détermination et la puissance d’Anne Sophie Matthis et ce n’est pas le match revanche et son injuste défaite qui altérera sa réputation. Armée de son incomparable punch qui lui vaudra d'abréger 23 de ses 27 victoires, la Française faisait déjà figure d’épouvantail en Europe avant d'aller conquérir le monde, son premier championnat d’Europe face à l’invaincue Natalie Toro l’avait fait connaitre, son second titre Européen, face à l’autre championne Française Myriam Lamare, l’avait littéralement propulsée sur le devant de la scène internationale, ce dantesque affrontement de 2006 est resté dans toutes les mémoires de toutes celles et ceux qui l’ont vu. Ce combat reste aujourd'hui l’un des plus grands duels s’étant déroulés en France au cours de ces trente dernières années.
Accompagnée de son entraineur et mentor, le regretté René Cordier, Anne Sophie Matthis a donné ses lettres de noblesse à la boxe féminine, en imposant comme une évidence le talent et la combativité des femmes sur un ring. Cette distinction prisée par les plus grands pugilistes de la planète récompense une championne d’exception, devenue légende vivante de la boxe anglaise.
Ce samedi 30 novembre à Castellbisbal en Catalogne, l'Espagnole Tania Alvarez a conservé son titre de championne d'Europe des poids super-coqs en battant Odelia Ben Ephraïm (5 v, 4 d) aux points (91-99, 93-97, 92-98).
La Toulousaine avait conscience que la tâche serait ardue pour détrôner l’Espagnole qui a pu compter sur le soutien d’une salle bondée et toute acquise à sa cause. Pourtant Odelia Ben Ephraïm est parvenue à refroidir les ardeurs du public en prenant le combat à son compte pendant les trois premiers rounds. « Odelia prend largement les premières reprises, indique le coach Mohamed Bennama, elle a imprimé un rythme élevé et de haut niveau, elle a touché nettement Tania Alavrez. Malheureusement, elle a baissé en intensitée, étant rapidement fatiguée et elle n’a pas pu continuer à appliquer ce que l’on avait préparé. Pour moi, on gagne également le dernier round mais la victoire de l’Espagnole est indiscutable, elle a touché plus que ma boxeuse ».
La lecture du pointage final pourrait laisser penser qu’Odelia Ben Ephraïm fut surclassée, Mohamed Bennama assure l’inverse, « mon rôle est de protéger mes boxeurs et Odelia n’a jamais été mise en danger. A partir du 4e round, elle avait les bras lourds et mal aux jambes, malgré cela, la championne d’Europe n’est pas parvenue à l’ébranler, Odelia a bloqué, accroché à bon escient, on perd mais le pointage est trop large par rapport aux débats ». La jeune Française n’est-elle pas partie trop vite et grillé rapidement ses cartouches ? « On boxait à l’extérieur et on devait marquer les esprits d’entrée, la tactique était de rester au centre du ring et de bouger latéralement, cela a fonctionné sauf que l’on ne se s’attendait pas à ce qu’elle s’effondre physiquement aussi vite. Je lui demandais de se stabiliser, bloquer et remiser mais elle n’y parvenait pas, elle a subi et cela a fait pencher la décision en faveur de Tania Alvarez ».
L’entraîneur Français ne s’explique pas cette baisse physique de son élève qui montre toujours une grande rigueur à l’entrainement, les indicateurs étaient au vert avant ce championnat d’Europe. « Elle a peut-être subi le contre-coup du régime pour descendre, elle été pesée à un peu plus de 53 kgs, le fait d’être séparée de sa famille et seule à Toulouse, ses études, le report du combat et donc une préparation chamboulée avec une coupure à ce moment-là ? Je ne sais pas, elle a bossé dur et les entrainements s’étaient bien passés, on va se pencher sur tout ça pour trouver des réponses. Odelia a le mental, elle manque de punch mais elle peut devenir championne d’Europe en travaillant encore plus dur. L’adversaire était largement à sa portée et elle n’a rien à se reprocher sur ce combat ».
Hier soir à la halle des sports Pierre Gaspard d'Epernay, le Varois (6 v, 2 d) est devenu champion de France de la catégorie reine en battant Clément Gillet (7 v, 1 d, 1 n) par arrêt de l'arbitre au 8e round.
La deuxième tentative aura été la bonne pour Mekki Sahli qui avait échoué pour ce titre national en mars 2023, imputant cet échec à une préparation insuffisante pour une telle échéance. Hier soir, c’est un autre boxeur qui s’est présenté sur le ring d’Epernay, « j’étais fin prêt cette fois-ci », confie le nouveau champion de France. « J’ai été prévenu à l’avance et j’ai pu travailler avec mon entraineur Yannick Paget à Fréjus, j’ai eu un sparring-partner Ukrainien qui s’est établi dans la région, à vingt minutes de mon domicile et un autre boxeur de Roquebrune. Je suis satisfait de ma prestation, ce fut un combat engagé où je pense avoir gagné tous les rounds, je l’ai fatigué en me servant de ma vitesse, ma technique et ma puissance. Je me suis attaché à varier les zones de frappes, j’ai appliqué ce plan round après round sur les conseils du coach et cela a porté ses fruits ».
A 31 ans, Mekki Sahli estime être arrivé à maturité dans sa boxe et cette probante victoire le conforte dans ses convictions. « Je suis un boxeur explosif, avec une bonne vitesse de bras pour un poids lourd, on a travaillé sur cela pendant les entrainements, on ne s’est pas focalisé sur la boxe de mon adversaire mais nous nous sommes concentrés sur mes qualités. Le but était que je sois au pic de ma forme pour développer ce que je sais faire sur le ring. Malgré son jeune âge, Clément Gillet a eu du répondant, il a bien encaissé les coups et a montré du courage. Je pense que l’expérience a fait la différence mais j’étais confiant et lui ou un autre, je crois que je serais reparti quand même avec la victoire. Clément a des qualités certaines, il a encore des choses à travailler mais je ne doute pas qu’il sera un jour champion de France ». Maintenant que le titre tant convoité est acquis et qu’une étape importante de sa carrière est franchie, quelle sera le prochain objectif ? « Je vais me reposer et savourer, indique Mekki Sahli, je suis un homme terre à terre qui garde la tête sur les épaules en procédant étape par étape. Je ne me projette pas sur l’avenir, on verra si c’est une défense de titre ou si d’autres opportunités se présentent. Je prendrai ce qu’il y aura à prendre le moment venu ».
Le vaincu du jour ne se cherche pas d’excuses, au contraire, il analyse avec lucidité son revers, « je savais que ce serait dur car Mekki est un boxeur de valeur, j’ai bien figuré pendant les premiers rounds mais j’ai été sonné au 4e round. J’ai encaissé un uppercut qui m’a touché à l’œil gauche et je n’y voyais plus très bien de ce côté-là. A partir de ce moment, il a nettement pris le dessus, il m’a éprouvé plusieurs fois. Je ne voulais pas poser un genou au sol devant mon public, j’ai demandé à mon coin de ne pas jeter l’éponge. Il était très fort…L’arbitre a très bien fait son travail et il m’a arrêté au 8e round ». Clément Gillet avoue sa déception sans pour autant verser dans le pessimisme, « je suis déçu mais je me dis que je n’ai que 24 ans et peu d’expérience. Je pense que c’est un combat qui va me faire grandir, je reviendrai plus fort sur le ring. Je sais que j’ai le niveau pour le faire, le plus compliqué est de concilier un travail contraignant avec une préparation qu’exige un combat de ce niveau », conclut l’élève de Jérôme Villemain.
Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes professionnels français qui ont combattu lors de ce dernier week-end de novembre 2024.
Mekki Sahli (5 v, 2 d) est devenu champion de France des poids lourds en battant Clément Gillet (7 v, 1 n) par arrêt de l'arbitre au 8e round.
En mouches, Clothilde Del Ben (7 v, 4 d) a battu aux points la Serbe Tijana Draskovic (2 v, 12 d).
En mouches, Souad Masmoudi (5 v, 2 d, 1 n) a battu aux points (58-56, 59-55, 60-54) la Serbe Gordana Marjanovic (11 d).
Victoire Piteau (14 v, 2 d) est devenue championne d’Europe des super-légers en battant aux points (98-92, 98-92, 97-93) la Roumaine Ioana Fecioru (7 v, 3 d).
Plus de détails à venir sur ce championnat d'Europe.
En super-légers, Islam Mouklouchev (9 v, 5 d, 2 n) s’est imposé aux points (59-55, 59-55, 59-55) Jimmy Wailly (8 v, 19 d, 3 n).
En poids moyens, Yurik Martirosyan (5 v, 1 d) a battu aux points (60-54, 60-54, 59-55) Antony Tronquoy (3 v, 3 d).
En plumes, Christ Esabe (16 v) s’est imposé dès le 1er round face au Vénézuélien Victor Matute (13 v, 4 d). L’invaincu Muriautin a envoyé son adversaire au tapis avec un crochet avant de le bombarder de durs crochets des deux mains à la face qui ont incité l’arbitre le Vénézuélien.
En coqs, Wassila Lkhadiri (3 v) s’est imposée aux points (80-72, 80-72, 80-72) devant la Colombienne Basilia Mancilla (8 v, 11 d, 2 n).
En moyens, Davina Michel (1 v) a effectué des débuts professionnels victorieux en battant la Hongroise Nora Komjathi (2 d) par arrêt de l’arbitre au 5e round.
En légers, Faycal Karkour (7 v, 3) a battu l’Argentin Matias Ramon Ramirez (4 v, 7 d) par KO au 1er round avec un magistral crochet au corps.
En légers, Timothé Medhi Kabli (4 v) s’est imposé avant la limite (RTD4) devant le Géorgien Davit Natsvlishvili (3 v, 5 d).
En mi-lourds, Bilel Latreche (34 v, 5 d, 1 n) a battu le Vénézuélien Grégory Garcia (9 v, 2 d, 1 n) par abandon à l’appel du 3e round.
En mi-lourds, David Radeff (13 v, 20 d, 3 n) s’est imposé aux points (60-54) devant le Serbe Stefan Mihailov (8 v, 27 d, 3 n).
En super-plumes, Pierre Vagnet (2 v, 1 d) a battu aux points (60-54) le Serbe Arnold Tot (1 v, 25 d, 2 n).
Le poids moyens Florian Bruneval (9 v, 5 d, 1 n) a battu aux points (96-94, 97-93, 97-93) le Serbe Novak Radulovic (20 v, 12 d, 1 n).
En mi-lourds, Samir Ghodbane (6 v, 5 d) a battu aux points (78-74, 78-74, 79-73) Cédric Severac (3 v, 11 d, 2 n).
En moyens, Jérémy Roulleau (4 v) s’est imposé aux points (60-54) devant Mark Jamiu Fsake (1 v, 3 d, 1 n).
En super-welters, Mamo Sloyan (4 v, 1 d) a battu aux points (60-54) Batoura Guirassy (8 v, 14 d, 2 n).
En coqs, Mailys Gangloff (11 v, 5 d) s’est imposée aux points (59-55) devant la Serbe Jasmina Nad (11 v, 33 d, 5 n).
En super-moyens, Max-Elliot Nicolai (3 v, 1 d, 1 n) a battu aux points (39-37) Dany Schneider (1 v, 1 d).
Dans la catégorie des poids moyens, Ephrem Bariko (9 v) a remporté la ceinture du challenge Jean-Claude Bouttier en battant aux points (60-54, 60-54, 59-55) Quentin Fontaine (6 v, 5 d, 2 n).
Le poids lourd-légers Sofiane Abdeljabbar (4 v) s’est adjugé le Trophée du challenge Jean-Claude Bouttier en s’imposant par arrêt de l’arbitre au 4e round devant Alexis Cloarec (5 v, 2 d, 3 n).
En super-légers, Samy Khellas (6 v, 6 d, 4 n) a battu Alain Christian Sangue (14 v, 11 d, 2 n) par décision partagée (57-56, 57-56, 56-57).
En super-moyens, Samuel Cavret (6 v, 3 d, 1 n) s’est incliné par décision partagée (59-55, 56-58, 56-58) devant le Géorgien Nodar Robakidze (18 v, 51 d, 7 n).
En super-welters, Enzo Tchina (3 v) a battu le Géorgien Giorgi Gotchoshvili (10 v, 27 d, 2 n) par abandon à l’appel du 5e round.
En welters, Jimmy Lalin (2 v, 1 n) a mis KO au 1er round le Géorgien Giorgi Muktiashvili (2 d).
Ce samedi 30 novembre à Castellbisbal en Catalogne, Odelia Ben Ephraïm (5 v, 3 d) tentera de détrôner l’Espagnole Tania Alvarez (11 v, 1 d) de son titre de championne d’Europe des poids super-coqs.
Quatre mois de préparation intense pour l’élève de Mohamed Bennama avec quelques contrariétés qui ne lui ont pas facilité la tâche. Initialement prévu le 18 octobre, elle a appris que l’évènement serait reporté au 30 novembre. « J’ai été perturbée par ce report, j’avais organisé ma vie en fonction de ce combat, tout était planifié et il a fallu s’adapter à ce contretemps. Enfin ma philosophie de vie est de penser que tout est pour le bien et donc de demeurer positive ». La jeune championne est repartie à l’étranger se préparer en compagnie de son père pour poursuivre un entrainement essentiellement axé sur la condition et les performances physiques avant de revenir à Blagnac pour la partie spécifiquement boxe. « J’ai travaillé avec Rim Bennama qui est une excellente boxeuse et une amie d’enfance et avec Ashley Rabereau, championne de France militaire et vice-championne Elites ».
L’adversité, elle la respecte sans pour autant la craindre, il faut dire que l’ex championne de France est désormais habituée à composer avec un environnement parfois hostile, une situation qu’elle déplore mais qui ne fait que renforcer sa détermination à s’affirmer. Derrière l’athlète se cache, une artiste sensible, aux multiples talents, tels que la peinture, le tatouage et d’autres passions qui lui permettent de s’évader en exprimant sa créativité. En parallèle de ses nombreuses activités, la Toulousaine poursuit ses études en psychologie avec en point de mire une session d’examens dès janvier prochain.
Demain soir, elle sera opposée à une jeune boxeuse qui ne compte qu’une seule défaite concédée à New York face à l’Australienne Skye Nicolson, ses autres combats ayant été disputés à domicile. Elle a consciente qu'elle ne partira pas favorite devant la tenante du titre, ce qui renforce son intention de déjouer les pronostics, « C’est une boxeuse offensive, note Odelia Ben Ephraïm, il me faudra rester concentrée et vigilante, nous avons beaucoup travaillé, cela m’a permis d’explorer un autre style et mettre en place une tactique que j’ai adoré travailler. Je pense savoir ce qu’il faudra faire pour réussir l’exploit. Elle ne m’impressionne pas car elle a deux bras et deux jambes comme moi. L’enjeu est de taille, je rêve depuis longtemps de ce magnifique titre de championne d’Europe. J’aurais déjà dû le disputer en 2023, malheureusement j’étais blessée ».
La Française qui évolue en poids plumes est descendue en super-coqs pour ce titre du Vieux Continent, « une catégorie où elle se sent à l’aise, « Je me sens bien, je trouve que c'est une catégorie qui me correspond. Je me sens légère et rapide, et le régime n'a pas été trop difficile ». Odelia Ben Ephraïm et son Team sont partis pour Barcelone dès jeudi matin avec la ferme intention de créer la sensation et ramener la ceinture, histoire de finir l’année par une parenthèse enchantée.
Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes professionnels français qui ont combattu lors de ce quatrième week-end de novembre 2024.
L’invaincu Bakary Samake (17 v) a conquis le titre WBC Silver des poids super-welters en battant l’Australien Wade Ryan (22 v, 12 d, 1 n) par arrêt de l’arbitre au 7e round.
Le poids super-moyen Mustapha Zaouche (16 v) n’a pas trainé sur le ring en mettant KO en moins d’un round l’Italien Gregorio Marcano (14 v, 8 d, 1 n). Un premier crochet droit a mis au tapis l’Italien avant que le jeune espoir Français ne place un superbe coup au corps pour mettre hors de combat son adversaire. Mustapha Zaouche est n°1 Français et il devrait être appelé à disputer le championnat de France.
Le poids super-plume Péruvien César Ignacio Paredes (18 v, 13 d, 1 n) s’est imposé par décision majoritaire (59-55, 58-56, 57-57) devant Morad Maizou (2 v, 1 d, 1 n).
En poids super-moyens, Victor Yoka (6 v) a battu Ali Yamouni (14 d, 18 v) par arrêt de l’arbitre au 2e round.
Le poids super-welter Cubain Pavel Yasmany Echaide Planche (1 v, 1 d) a battu Julien Dimna (4 d) par KO au 2e round.
En poids légers, Hasna Tebsi (1 v) a effectué des débuts pros victorieux en battant aux points (40-36, 40-36, 40-34) la Colombienne Yuliana Echeverry (1 v, 4 d).
L’ex champion de France des poids welters, Nurali Erdogan (16 v, 4 d) s’est incliné aux points (73-77, 70-79, 72-77) devant l’Anglais Harlem Eubank (19 v).
L’invaincu David Papot (30 v, 1 n) a ajouté la ceinture IBF international des poids welters à son palmarès déjà bien fourni en battant le Canadien Josh Wagner (18 v, 1 d) par KO au 7e round. Le Nazairien défendait également sa ceinture WBO global qu’il avait acquise en avril dernier face à l’Espagnol Jon Miguez autre invaincu à qui il avait également infligé une première défaite.
Plus de détails à venir sur ce championnat unifié.
Dans le principal combat d’encadrement de la soirée, disputé en poids super-plumes, Karim Guerfi (33 v, 7 d) a battu Terry Le Couviour (18 v, 2 d) par arrêt de l’arbitre au 4e round. Le Manosquin qui avait contraint, une première fois, son adversaire à poser un genou au tapis suite à un direct au corps, a délivré un magnifique crochet gauche au foie qui a électrocuté le Breton.
En poids super-welters, le jeune Ciril Johnson Suffo (8 v), appelé de dernière minute, a battu le local Johnny Bertin (10 v, 1 d, 2 n) par arrêt de l’arbitre au 4e round.
En poids super-plumes, Victor Cougoulic (3 v) s’est imposé aux points (59-55, 58-56, 58-56) face à Swan Barteau (5 v, 4 d, 2 n).
Le poids welter Tautuatemaeva Dauphin (3 v) a battu Gael Kebe (6 v, 2 d, 1 n) par arrêt de l’arbitre au 4e round.
Les débuts professionnels du poids super-légers de Bilel Moutassim (1 v) se sont soldés par une nette victoire aux points (40-36, 40-36, 40-36) devant Kalaidine Boina (2 v, 2 d).
En poids coqs, Romane Moulai (4 v) s’est imposée aux points (60-54, 60-54, 60-54) face à l’expérimentée Slovaque Klaudia Ferenczi (20 v, 117 d, 10 n).
En poids légers, Rassoul Doukaev (7 v) a battu aux points (59-55, 59-55, 59-55) le Bulgare Georgi Velichkov (4 v, 23 d, 1 n).
En poids moyens, Gianni Carullo (4 v, 3 d, 2 n) a battu aux points (59-55, 59-55, 58-56) Benoit Demik (10 v, 3 d) qui effectué un retour après une pause de quatre ans.
En poids welters, Emilie Sonvico (1 v) a effectué des débuts professionnels face à la Serbe Ksenija Medic (3 v, 36 d, 3 n). L’ex pensionnaire de l’équipe de France a largement dominé son adversaire qu’elle a battu aux points (40-36, 40-36, 40-36).
En poids légers, Lorenzo Cucchiara Lopez (4 v, 1 d, 1 n) s’est incliné par décision partagée (58-56, 56-58, 56-58) devant le Moldave Mihai Anton (2 v, 7 d, 1 n).
Le poids lourd-léger Soufyane Ouazzani Ibrahimi (2 v) a mis KO au 2e round le Tchèque Bohuslav Jano (10 v, 60 d).
L’Argentin Jose Hugo Acevedo (16 v, 6 d, 3 n) a déjoué les pronostics en battant Lucas Migotti (9 v, 2 d) par arrêt de l’arbitre au 10e round. Jose Hugo Acevedo s’est emparé de la ceinture WBF des poids welters qui était en jeu.
A l’issue d’un duel entre poids lourds invaincus, Mattar Garcia (5 v) s’est imposé par décision majoritaire (58-56, 57-57, 59-55) devant le Belge Michael Essomba (9 v, 1 d).
En poids super-légers, Garik Mstoyan (6 v, 1 d, 3 n) a battu aux points (60-54, 60-54, 59-55) le Géorgien Luka Megreli (2 v, 4 d).
En poids mi-mouche, Selma Renier (7 v) a battu la Serbe Marta Vucic (1 v, 2 d) par arrêt de l’arbitre au 3e round.
En poids super-coqs, Sabrina Flamand (4 v, 6 d, 1 n) s’est imposée par arrêt de l’arbitre au 2e round devant l’Italienne Stefany Sara Sale (5 d).
En poids lourd-légers, Lenny Patrach (1 v) a effectué des débuts professionnels victorieux en battant largement aux points (40-33, 40-33, 40-35) le Géorgien Nika Nozadze (3 d, 1 n).
Lauryne Brankaer (6 v) est devenue championne de France des poids coqs en battant Audrey Chibani (3 d, 1 n) par décision majoritaire (78-74, 78-74, 76-76).
Plus de détails à venir sur ce championnat de France.
En poids welters, Jimmy Wailly (8 v, 18 d, 3 n) a battu une seconde fois Arnold Martinez (7 v, 6 d, 1 n) par arrêt de l’arbitre au 6e round.
En poids super-légers, Sohan Chaibi (5 v, 1 d 2 n) s’est incliné aux points (58-56) devant Slim Ben Hadj Amor (5 v, 1 d).
En poids lourds, Junior Youzan Zahoul Bi Marshal (2 v) a battu aux points (39-36) Louis Delplanque (2 v, 4 d, 1 n).