Ce samedi soir à Cernay, le Normand (15 v, 1 d, 1 n) est demeuré champion de France des poids super-moyens en infligeant une première défaite par décision partagée (96-94, 96-94, 93-97) à Sinohai Winterstein (12 v, 1 d).
C'était la première défense de titre de Lancelot Proton de la Chapelle qui avait détrôné Baptiste Castagnero au mois de juin dernier. Ce championnat de France, prometteur sur le papier, a tenu toutes ses promesses, avec d’un côté, un boxeur gaucher misant sur une boxe en mouvement et de l’autre un droitier posé sur ses appuis dans un style plus classique.
Le champion de France prenait le centre du ring dès le premier round pour se placer en patron, il dictait le tempo pendant que Sinohai Winterstein hésitait encore à s’engager. Le challenger bénéficiant d’un léger avantage d’allonge parvenait toutefois à placer sa droite au second round. Lancelot Proton de la Chapelle prenait l’initiative à la 3e reprise où il touchait avec un enchainement de trois coups ponctué d’un crochet droit. Le Normand était à son avantage, il mettait à profit le relatif manque d’activité de son adversaire au cours de ce début de combat. Sinohai Winterstein passait à l’attaque au 4e round, il touchait avec des directs des deux poings, le tenant du titre répliquait, la confrontation était lancée et elle allait être équilibrée avec des moments forts pour chacun des deux boxeurs.
Lancelot Proton de la Chapelle ne restait pas dans l’axe d’un Sinohai Winterstein qui utilisait à merveille son bras avant comme base de lancement pour sa droite en ligne, le Normand répliquait en crochets des deux mains mais se faisait également surprendre par le bras arrière de son challenger. Ce dernier livrait sa meilleure reprise à la 8e, il avançait vers son rival pour placer ses frappes. Lancelot Proton de la Chapelle se reprenait lors de l’avant dernier round, il mettait un crochet gauche à la face et bougeait latéralement. Le champion dominait légèrement les trois dernières minutes en délivrant de courtes frappes, peu dangereuses, mais qui freinaient son adversaire. Le champion avait été actif et varié, le challenger avait fait valoir sa précision et sa puissance, finalement la décision était en faveur du champion en titre qui s’imposait deux juges à un.
Le prochain challenger de Lancelot Proton de la Chapelle sera de nouveau un invaincu en la personne de Mustapha Zaouche (15 v), le grand espoir du CSL Boxe d’Aulnay-Sous-Bois.
Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes professionnels français qui ont combattu lors de ce second week-end de novembre 2024.
En poids mi-lourds, Ibrahim Traore (11 v, 10 d, 1 n) a battu aux points (98-92, 97-93, 96-94) le Tchèque Martin Sedlak (6 v, 5 d).
En poids super-welters, l’Espagnol Jorge Pinilla (8 v, 4 d) a battu Mickael Lacombe (13 v 9 d, 1 n) par arrêt de l’arbitre au 6e round.
En demi-finale du challenge Jean-Claude Bouttier, catégorie mi-lourds, Gorik Khanguieldyan (4 v) a battu Rachid Kada (2 v, 7 d, 1 n) par arrêt sur blessure au 4e round. En finale, Gorik Khanguieldyan rencontrera Rachid Bello.
En poids welters, Islem Merabet (5 v) a battu aux points (60-54, 60-54, 60-54) le Mongol Bazargur Jugder (14 v, 35 d, 4 n).
En poids welters, Garik Mstoyan (5 v, 1 d, 3 n) et Pierre Armand (5 v, 2 d, 1 n) se sont séparés sur un match nul.
Pour son premier combat en huit rounds, le jeune poids moyens Ciril Johnson Suffo (7 v) a battu aux points (78-73, 78-73, 77-74) le Bulgare Nikola Stoyanov (7 v, 10 d).
En poids super-coqs, Rakyb Mohamed Radji (8 v) s'est imposé devant le Géorgien Bacho Jintcharadze (5 v, 15 d, 1 n).
En poids lourd-légers, Brian Omer (9 v, 2 d) s'est incliné aux points devant l’Argentin Camilo Castagno (4 v, 7 d).
L’Azuréenne s’est inclinée (4-1), en finale des Mondiaux juniors, devant la Russe Diana Sikstus, à Budva, au Monénégro. Ce qui ne retire rien à la remarquable performance que constitue sa médaille d’argent.
Face à une rivale qu’elle avait déjà dominée, la Tricolore savait ce qu’elle avait à faire : « S’adapter dès les premiers échanges au style de la Russe, laquelle est une contre-attaquante qui boxe sur les jambes, explique l’entraîneur national, Malik Nahim. Pour cela, il fallait la faire déclencher et rester tout le temps offensive en réduisant la distance et en travaillant de manière continue afin d’être à la fois la première et la dernière en action. Maloé y est, dans l’ensemble, parvenue mais les touches les plus nettes étaient plutôt à mettre à l’actif de la Russe. »
Si bien que la Française perdait le premier round. « Il fallait alors qu’elle mette la pression et ne pas reculer, décrypte Malik Nahim. Elle l’a fait par intermittence mais son adversaire a tiré parti de l’ascendant psychologique qu’elle avait pris pour maintenir son avantage, notamment en se déplaçant sans cesse. Même après avoir perdu les deux reprises initiales, Maloé ne s’est pas démobilisée et s’est montrée entreprenante en insistant sur le cadrage et en travaillant au corps, sur des séries de deux ou trois coups. En dépit de cette défaite, elle a réalisé un super parcours tout au long de ces Mondiaux dans la lignée de son titre continental, ce qui est tout à son honneur. »
Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes professionnels français qui ont combattu lors de ce premier week-end de novembre 2024.
Amin Benchia (5 v, 1 n) s’est qualifié pour la finale du challenge Jean-Claude Bouttier, catégorie welters, en battant aux points Naim Bellahcene (6 v, 5 d, 1 n). Amin Benchia rencontrera James Londinière à Troyes le 13 décembre.
En poids lourd-légers, John Franck Mendy (9 v, 4 d) s’est imposé aux points (60-54, 60-54, 59-55) face à Fabrice Lewis Menayame (4 v, 16 d, 4 n).
En poids super-moyens, Salim Ben Rejeb (10 v, 12 d, 2 n) et Damien Lacoudray (3 v, 2 d, 3 n) ont fait match nul.
En poids super-coqs, Victor Cougoulic (2 v) a mis KO au 1er round le Géorgien Vakhtang Begashvili (1 v, 5 d).
En demi-finale du challenge Jean-Claude Bouttier, catégorie super-welters, Theone Adenet-Louvet (5 v, 1 d, 1 n) et Olcay Kaya (4 v, 1 d, 1 n) ont fait match nul (59-55, 56-58, 57-57). A l’issue du vote préférentiel, c’est Olcay Kaya qui est désigné pour disputer la finale le 7 décembre à Plérin face à Tahar Belkhir.
En poids super-moyens, Keanu Klose (11 v, 3 d, 2 n) a battu l’Anglais John Brennan (15 v, 11 d, 2 n) par KO à la 4e reprise.
En poids super-légers, Jonathan Bamberg (1 v) a effectué des débuts professionnels victorieux en battant aux points (40-36) Jordan Dzaba (2 d, 1 n).
Le poids moyens, Remi Scholer (4 v, 13 d) s’est incliné par arrêt de l’arbitre à la 2e reprise devant l’Irlandais Eoghan Lavin (3 v).
Ce samedi 26 octobre à Saint-Avold, Flora Pili (10 v) s’est emparée de la ceinture WBO International des super-légers en battant aux points (100-90, 100-90, 99-91) la Vénézuélienne Diana Rodriguez (18 v, 4 d, 1 n).
La Mosellane a fait forte impression en produisant une boxe limpide et efficace face à une Sud-Américaine précédée d’une réputation de frappeuse. La victoire écrasante de Flora Pili a été obtenue avec la manière, que ce soit techniquement ou tactiquement, elle a livré une prestation de haut niveau.
L’ex championne d’Europe s’est conduite en patronne dès l’entame du combat en prenant le centre du ring. Elle allongeait son bras avant puis plaçait une courte droite et un crochet gauche, peu d’action dans ce traditionnel round d’observation mais on notait déjà chez Flora Pili une intention d’aller de l’avant. Ce qu’elle confirmait au round suivant en délivrant une droite suivie d’un uppercut du même poing, elle doublait son bras avant, Diana Rodriguez tentait de répliquer mais elle se faisait contrer par les coups tranchants de la Française. Cette dernière utilisait à merveille son allonge supérieure pour maintenir à distance son adversaire. La Vénézuélienne se reprenait à la 5e reprise et elle parvenait à placer quelques frappes, Flora Pili maitrisait son sujet et c’est encore elle qui mettait les meilleurs coups. Elle changeait de tactique au 7e round en laissant l’initiative à son adversaire pour mieux la « sécher », la Française faisait mal avec des coups tranchants. Chaque offensive de Diana Rodriguez était sanctionnée par un uppercut ou un direct, un tir de barrage si efficace que la boxeuse Colombienne ne savait plus comment s’y prendre pour ne pas se faire punir par les frappes de sa rivale du soir. Flora Pili reprenait l’initiative lors des deux derniers rounds, elle délivrait une magnifique droite en ligne à la 9e reprise et accélérait lors des trois dernières minutes. La Colombienne était alors éprouvée, elle montait la garde et ne tentait plus rien.
Sans surprises, les juges plébiscitaient Flora Pili qui a démontré que sa progression était constante, elle aura assurément une carte à jouer sur l’échiquier mondial dans un proche avenir comme en atteste son classement dans toutes les fédérations mondiales. La championne Loraine est recensée à la 4e place WBC, n°6 pour l’IBF et la WBO, une fédération où sa position va encore évoluer avec la conquête de cette ceinture, et 5e pour la WBA. Ultime preuve de sa valeur mondiale naissante, le célèbre magazine Américain, The Ring, qui fait référence dans la boxe mondiale, classe Flora Pili 5e poids super-légères au monde.
Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes professionnels français qui ont combattu lors de ce dernier week-end d'octobre 2024.
En demi-finale du challenge Jean-Claude Bouttier, catégorie lourd-légers, Alexis Cloarec (5 v, 1 d, 3 n) et Joachim Rouibah (1v, 1 d, 2 n) ont fait match nul (57-57, 59-55, 56-58). A l’issue du vote préférentiel, c’est Alexis Cloarec qui est qualifié pour la finale où il sera opposé à Sofiane Abdeljabbar.
En poids moyens, le Rouennais Attemane Zanoune (3 v, 8 d, 1 n) a créé la sensation en mettant KO au 5e round le local Loris Barberio (11 v, 7 d, 1 n).
En poids mi-lourds, Tony Amoaku (5 v, 1 n) a largement dominé aux points (60-54, 60-54, 60-54) le Géorgien Nodar Robakidze (17 v, 51 d, 7 n).
En poids super-légers, Slim Ben Hadj Amor (4 v, 1 d) a battu le Géorgien Avtandil Tkemaladze (1 v, 3 d) par arrêt de l’arbitre au 3e round.
Jordan Rodriguez (10 v, 1 d) est devenu champion de France des super-plumes en battant Anthony Deloffre (8 v, 2 d) par arrêt de l'arbitre au 6e round. Le Nordiste a souffert d'une blessure à une côte qui l'a contraint à poser un genou au tapis en signe d'abondon dés le début de la 6e reprise. A lire ICI
En poids welters, Yanis Mehah (17 v, 1 d) a battu aux points (58-56, 58-56, 59-55) le récent challenger national de la catégorie supérieure, Christophe Mbori Endanga (6 v, 7 d, 1 n).
Moustapha Boulguid (1 v) s’est qualifié pour la finale du challenge Jean-Claude Bouttier, catégorie poids plumes, en battant par décision partagée (59-55, 58-56, 56-58) Nestor Anabitarte Correa (4 v). Moustapha Boulguid rencontrera Kévin Dissaux en finale.
En poids super-coqs, Hamza Laksiouar (3 v) s’est imposé aux points (40-36, 40-36, 40-36) face au Géorgien Giorgi Potskhverashvili (1 v, 4 d).
En poids moyens, Soren Defauconpret (2 v) a battu aux points (39-37, 39-37, 40-34) Peio Boulin (2 v, 5 d).
En poids welters, Benjamin Dubois (13 v, 3 d, 1 n) a battu aux points (60-54, 60-54, 59-55) le vétéran Mongol Bazargur Jugder (14 v, 34 d, 4 n).
En poids plumes, Nicat Mammadov (8 v, 2 d, 2 n) a battu Kevin Dissaux (8 d) par KO au 3e round.
Flora Pili (10 v) s'est emparée de la ceinture WBO international des super-légers en battant aux points (100-90, 100-90, 99-91) Vénézuélienne Diana Rodriguez (18 v, 4 d, 1 n). A lire ICI
En poids mi-lourds, Raphael Monny (3 v) a battu aux points l’Argentin Camilo Castagno (3 v, 7 d). Le jeune Français a contraint son adversaire à poser un genou au sol au 5e round suite à un crochet gauche à la mâchoire.
Le poids léger Arménien, Hrayr Shahverdyan (5 v) a battu le Vénézuélien Otto Gamez (23 v, 12 d) par KO à la 2e reprise.
Ce samedi soir à Bourgouin-Jallieu, Jordan Rodriguez (10 v, 1 d) est devenu champion de France des poids super-plumes en battant Anthony Deloffre (8 v, 2 d) par arrêt de l'arbitre au 6e round. Avec cette victoire, l'Isérois qui a détenu la ceinture en poids plumes, obtient un second titre national dans une deuxième catégorie.
Après une défaite face à Samir Ziani, Jordan Rodriguez s’est relancé devant son public du Palais des Sports où prés de 1500 personnes avaient pris place. Le combat mettait aux prises deux boxeurs aux styles différents et il a tenu ses promesses malgré qu’il fût écourté. « Anthony Deloffre avait une boxe atypique », indique Papou Ouajif, l’emblématique entraineur de Jordan Rodriguez. « Le combat était serré, il était vaillant et sa façon de donner des coups en se baissant nous a un peu surpris. Pour esquiver, il fallait effectuer un retrait ou passer en rotative. Jordan a dû demeurer vigilant et travailler sur ses appuis Son adversaire rentrait avec la tête en avant, il s’est fait rappeler à l’ordre plusieurs fois. Suite à un échange de coups, il a été touché sur les côtes et le match s’est arrêté au début de la 6e reprise »
La question de l’avenir se pose évidemment pour Jordan Rodriguez, à vingt-huit ans et avec deux titres de champions de France dans l’escarcelle, l’entraineur Isérois pense qu’il a fait le tour de la question nationale. « Nous espérons avoir bientôt une chance Européenne », conclut Papou Ouajif qui a annoncé qu’il cessera prochainement ses activités dans la boxe après plus de quarante ans de bons et loyaux services.
Du côté du vaincu, la déception est de mise, même si le Nordiste est globalement satisfait de sa prestation, le dénouement de ce championnat de France pour lequel il s’était bien préparé lui laisse un gout amer. « Cela se passait bien pour moi, je connaissais la valeur de Jordan et je n’avais rien à perdre », confie Anthony Deloffre. « J’avais de bonnes sensations, nous avions prévu de lui mettre la pression au début puis d’accélérer en seconde partie de combat. Physiquement, j’étais présent, le combat était serré et tout restait jouable. Je n’ai pas senti s’il y a eu des coups sur les côtes, je me suis levé pour disputer le 6e round et j’ai été traversé par une douleur lancinante, je sentais que cela bougeait et j’ai posé un genou au tapis car il m’était impossible de continuer. J’avais peut-être déjà un début de blessure et cela s’est aggravé, je ne sais pas, on va poursuivre les examens médicaux ». Malgré tout, l’élève de Mohamed Nichane demeure fair play et se veut optimiste pour la suite de son parcours dans les rangs professionnels. « Je n’étais pas très connu, je n’ai pas à rougir et j’espère que ma prestation va faire résonnance. C’était ma première chance à ce niveau et contre un grand boxeur, c’est ce que je voulais mais je ne vais pas lâcher et j’espère avoir une autre opportunité pour le titre, je pense avoir montré que je peux devenir champion de France », déclare Anthony Deloffre.
Les championnats du monde juniors 2024 ont lieu à Budva au Montenegro du 22 octobre au 3 novembre. Une équipe de France composée d'un collectif féminin avec deux filles et un masculin avec trois garçons, participent à cet évènement planétaire regroupant 180 jeunes boxeuses et 413 jeunes boxeurs venus de 73 pays. Les premiers combats se disputent le 23 octobre.
Deux médailles pour les jeunes Français(e)s
Maloé Teresi Argent🥈
Djamel Djemmal Bronze 🥉
-54 kg : Diana Sikstus (Russie) bat Maloé Teresi - 4/1
Maloé Teresi n'est pas parvenue à suffisamment cadrer sa remuante adversaire malgré son travail offensif. Elle a touché avec sa droite et mené de bonnes contre attaques. La boxeuse Russe a remisé avec précision pour faire une courte différence et s'adjuger le 1er round 4/1. La Niçoise a tenté d'inverser la tendance lors de la 2e reprise en plaçant son enchainement gauche droite à la face. Diana Sikstus a continué de miser sur la mobilité et délivrer son direct du gauche. Maloé Teresi a touché en sortie de corps à corps, la Russe a répliqué avec sa droite et elle a empoché 4/1 un 2e round équilibré qui aurait pu également être attribué à la jeune Française. Maloé Teresi n'a pas abdiqué au dernier round et elle a poursuivi ses offensives, la Russe a géré son avance en poussant et accrochant. Maloé Teresi a touché à la face, elle a gagné cet ultime round 3/2 mais doit se contenter d'une magnifique médaille d'argent à l'issue d'un remarquable parcours où elle aura montré son indéniable talent.
-63,5 kg : Ali Abdullaev (Azerbaïdjan) bat Djamel Djemmal - 4/1
Il n'aura pas manqué grand chose à Djamel Djemmal pour passer l'obstacle constitué par le très bon Ali Abdullaev. Le Français a appliqué la boxe qui lui réussit si bien, à savoir bouger latéralement, frapper et partir. Seulement l'Azerbaïdjanais s'est avéré être compliqué à toucher nettement, de surcroit, il a souvent répliqué avec précision. Le Roubaisien a manqué d'activité au 1er round qu'il a perdu 4/1. Djamel Djemmal a élevé son niveau à la seconde reprise, il a réussi à placer des enchainements des deux poings. Son adversaire l'a pressé sans toutefois le toucher de façon nette. Le Français s'est fait contrer par le bras arrière adverse mais il a répliqué en une deux. Pourtant, il est déclaré perdant de cette reprise 3/2. Le jeune Nordiste a avancé au dernier round, se forçant à boxer de près mais l'Azebaïdjanais a donné plus de coups. Djamel Djemmal a semblé un peu émoussé en fin de combat, il a perdu ce 3e et ultime round 5/0. Malgré tout, il repartira de Budva avec une bien belle médaille de bronze autour du cou.
-54 kg : Maloé Teresi bat Xuan Tang (Chine) - 5/0
La jeune Française a de nouveau réalisé un grand combat face à une boxeuse chinoise qu'elle a peu à peu étouffé avec un travail varié et la précision de ses coups. C'est elle qui a placé les meilleurs frappes au cours d'un 1er round équilibré qu'elle a remporté 3/2. Maloé Teresi a durci à la seconde reprise en donnant son crochet gauche en bas, sa droite jaillissant ensuite à la face. La boxeuse Niçoise n'est pas restée dans l'axe et a régulièrement remisé avec son gauche en sortie de corps à corps. Xuan Tang a eu de bonnes répliques mais a toujours évolué un ton en dessous de la Française qui s'est adjugée cette reprise 4/1. Maloé Teresi a enfoncé le clou lors des trois dernières minutes pour asseoir son incontestable domination. Elle a soigné sa défense en se protégeant pour ensuite enchainer des deux poings, Maloé Teresi a poursuivi ses efforts en distillant ses frappes en bas et à la face. Un travail précis qui a éprouvé son adversaire. La boxeuse tricolore, championne d'Europe en titre, tentera de décrocher le graal contre la Russe Diana Sikstus, une boxeuse qu'elle a déjà battu au mois de Mars 2024.
-60 kg : Mahammadi Gasimzade (Azerbaïdjan) bat Sandro Spica - 5/0
Sandro Spica a tout donné pour tenter de décrocher une médaille mais il avait face à lui un boxeur offensif et physique qui l'a contraint à boxer en contre attaques. Le bras avant du jeune Français a bien foctionné pendant un premier round équilibré, Sandro Spica se montrant même à son avantage lors de certaines séquences. Malheureusement, il a encaissé un enchainement des deux poings dans les dernières secondes qui a fait basculer ce round initial en faveur de Mahammadi Gasimzade, 3/2. Sandro Spica a entamé le second round en étant moins mobile et plus posé sur ses appuis pour échanger avec son adversaire, il a réussi à enchaîner mais s'est fait contrer par l'Azebaïdjanais qui excelle dans le combat à mi distance et qui a remporté ce 2e round 5/0. Mahammadi Gasimzade a poursuivi ses attaques lors des trois dernières minutes, Sandro Spica a répliqué sans parvenir à inverser la tendance ni endiguer la marche en avant d'un boxeur qui n'a pas hésité à pousser et accrocher. Cette défaite, face au favori de la compétition, ne doit pas faire oublier le superbe parcours de Sandro Spica dans ces championnats du monde juniors.
-63,5 kg : Djamel Djemmal bat Andrzej Konszewicz (Pologne) - 3/2
Djamel Djemmal a réalisé une belle prestation face à un coriace gaucher Polonais. Le jeune Français a été le premier à déclencher sa droite puis à enchainer des deux mains à la face. Il s'est fait toucher par le gauche du Polonais en fin du premier round qu'il perd 3/2. Djamel Djemmal a sorti le grand jeu au 2e round en faisant valoir son coup d'oeil et ses déplacements. Il a régulièrement placé ses directs des deux poings avant de bouger latéralement, cette brillante tactique a mystifié Andrzej Konszewicz qui perd le round 5/0. La dernière reprise a été disputée, le Français a poursuivi son récital en délivrant des enchainements de deux coups puis en contrant. Il a encaissé le gauche de son adversaire mais c'est lui qui a marqué les dernières touches pour l'emporter sur le fil à l'issue d'un combat rondement mené. Avec cette victoire, Djamel Djemmal est assuré d'une médaille, la 2e de la journée pour l'équipe de France, il tentera de faire évoluer la couleur du métal jeudi en 1/2 finale où il sera opposé à l'Azerbaïdjanais Ali Abdullaev.
-54 kg : Viacheslav Rogozin (Russie) bat Mohamed Dahmane Djemmal - RSC3
Mohamed Dahmane Djemmal n'est pas parvenu à endiguer les attaques du boxeur Russe, il a tourné et délivré son direct du bras avant mais il a encaissé les crochets des deux mains de son adversaire qui s'est octroyé le 1er round 5/0. Viacheslav Rogozin a accentué son pressing à la 2e reprise, le jeune Français a touché avec son bras arrière mais il a été compté debout suite à une série des deux mains à la face alors qu'il était dos aux cordes. Le Russe a remporté cette 2e reprise 5/0. Viacheslav Rogozin a poursuivi son offensive au 3e round, en exercant une pression de tous les instants sur Mohamed Dahmane Djemmal. Le Nordiste a de nouveau été compté debout après avoir encaissé un direct du bras arrière. Viacheslav Rogozin n'a pas relâché sa pression et il a touché avec une droite puis enchaîné avec un gauche et une nouvelle droite qui a incité l'arbitre à mettre fin au combat.
-54 kg : Maloé Teresi bat Liseth Serna Mosquera (Colombie) - 5/0
Maloé Teresi n'a pas tremblé pour apporter une première médaille à l'équipe de France dans ces championnats du monde. Elle a su rester concentrée et appliquée trois rounds durant pour dominer une boxeuse Colombienne qui a cherché la confrontation de prés. Maloé Teresi s'est évertuée à demeurer mobile après avoir placé ses nombreuses touches. Sa boxe plus contruite et la précision de ses coups lui ont valu de s'adjuger 4/1 les deux premiers rounds. La Niçoise a maitrisé son adversaire lors de la dernière reprise en la contrant sur ses rentrées, Maloé Teresi a dominé techniquement les débats au cours de ces trois dernières minutes. Déjà assurée d'une médaille de bronze, elle rencontrera jeudi en 1/2 finale la Chinoise Xuan Tang.
-48 kg : Jasmin Tokhirova (Ouzbekistan) bat Mathilda Fragnières - 4/1
Mathilda Fragnières n'a pas à rougir de son élimination, elle a remporté le 1er round 4/1 au terme de trois minutes où peu de coups ont été connectés. Elle est passée à l'offensive au second round et a placé plusieurs fois son bras arrière à la face, c'est elle qui a pris les intiatives et même si elle s'est faite contrer, elle semblait en avoir fait un peu plus que son adversaire qui était pourtant donnée vainqueur de ce round 4/1. La jeune Française a attaqué à la 3e reprise mais s'est faite contrer. Jasmin Tokhirova a touché puis s'est accrochée, Mathilda Fragnières est parvenue à placer son bras avant mais c'est l'Ouzbèke qui s'est adjugée ce dernier round et le combat 4/1.
-60 kg : Sandro Spica bat Viktorio Iliev (Bulgarie) - 4/1
Sandro Spica avait un client face à lui en la personne du champion d'Europe juniors 2024 et le jeune Français a su parfaitement le manoeuvrer pour passer l'obstacle. Il a pris l'initiative au 1er round en plaçant son direct du bras avant et toucher au corps avec le bras arrière. Il s'est assuré le gain du round 4/1 en le concluant par une courte série. Viktorio Iliev s'est montré plus entreprenant au 2e round mais Sandro Spica a utilisé ses jambes pour se déplacer latéralement et "piquer" avec son bras arrière, il a esquivé les répliques du Bulgare par de rapides retraits, tout juste s'il a encaissé une droite dans ce second round maitrisé qu'il gagne 4/1. La dernière reprise a été plus disputée, le Français a réussi à toucher puis partir avant que le boxeur Bulgare place une série des deux mains, une action spectaculaire mais inefficace car bien esquivée par le jeune Français. Sandro Spica a montré quelques signes de fatigue en fin de combat mais il s'est brillament qualifié pour les 1/4 de finale où il rencontrera mercredi le redoutable Azerbaïdjanais Mahammadi Gasimzade.
-54 kg : Maloé Teresi bat Maria Vergetaki (Grèce) - 5/0
Maloé Teresi a réussi son entrée dans la compétition face à une boxeuse accrocheuse qu'elle a dominé. Elle a remporté le premier round 4/1 en réussissant quelques nets enchainements gauche droite à la face. Elle a confirmé sa supériorité lors d'un second round où les deux jeunes boxeuses se sont livrées, là encore Maloé Teresi a fait la différence par la qualité et la précision de ses frappes, elle a passé un enchainement droite uppercut pour conclure ce round qu'elle a gagné 5/0. La jeune Française ne s'est pas désunie lors des trois dernières minutes, elle a désaxé et remisé avec sa droite. Maloé Teresi s'est adjugée cette dernière reprise 4/1. En 1/4 de finale, elle rencontrera mardi la Colombienne Liseth Serna Mosquera.
-63,5 kg : Djamel Djemmal bat Daniel Ramirez Bonett (Colombie) - 4/1
Le Français débute prudemment avant de donner son bras avant puis placer sa droite et sortir aussitôt face à un boxeur qui n'attend que ses offensives pour tenter de le contrer. Djamel Djemmal domine ce premier round qu'il gagne 5/0. Le Colombien se fait plus pressant à la 2e reprise, le jeune Nordiste ne reste pas dans l'axe et se déplace latéralement mais il est compté debout suite à un direct. Piqué au vif, il répond aux échanges et accepte la confrontation de près, il place des coups mais en encaisse également pour perdre ce 2e round 4/1. Le coin du tricolore le recentre sur sa tactique et Djamel Djemmal reprend ses distances, il touche et part, se rendant insaisissable pour le Colombien qui ne parvient pas à le cadrer. Le Français place sa droite et contre, il gagne le round et le combat 4/1. Mardi, en 1/4 de finale, il rencontrera le Polonais Andrzej Konszewicz.
-54 kg : Mohamed Dahmane Djemmal bat Ion Leni (Moldavie) - 5/0
Mohamed Dahmane Djemmal a mené le combat de bout en bout en ayant un débit de coups et une précision supérieurs à son adversaire. Il a attaqué et s'est exposé au 1er round, suite à une série de coups, le Moldave a été compté debout. Le Français a remporté 5/0 ce premier round. Il ne s'est pas désuni lors d'une seconde reprise menée tambour battant. Ion Leni qui avait tendance à avancer tête en avant, a écopé d'un avertissement, Mohamed Dahmane Djemmal a remporté également ce 2e round 5/0. Le Nordiste a maitrisé le boxeur Moldave lors de la 3e reprise, il a systématiquement contré durement ses attaques avec ses directs des deux poings pour s'adjuger cette reprise 5/0. Mardi, en 1/4 de finale, il rencontrera le Russe Viacheslav Rogozin.
-48 kg : Mathilda Fragnières bat Lala Madatova (Azerbaïdjan) - 5/0
Mathilda Fragnières s'est imposée avec autorité face à une adversaire plus petite qu'elle et qui procédait en larges crochets des deux mains. La jeune gauchère Française a utilisé son direct du bras avant puis enchainé avec le bras arrière pour toucher nettement et s'adjuger les deux premiers rounds 5/0. Elle a contrôlé les débats pendant les trois dernières minutes en bougeant tout en plaçant quelques contres efficaces. Elle a gagné cette dernière reprise 4/1. En quart de finale, la Française sera opposée mardi à l'Ouzbèke Jasmin Tokhirova.
-60 kg : Sandro Spica bat Daniel Mate Franck (Hongrie) - 5/0
-63,5 kg : Djamel Djemmal bat Jayden Le (Australie) - 5/0
Le jeune Français a imité son frère en surclassant lui aussi son adversaire. Il a touché à de nombreuses reprises à la face avec son enchainement direct du gauche et droite, il a gagné le 1er round 5/0. L'Australien s'est repris en début de 2e round en parvenant à toucher le Français avant que Djamel Djemmal ne réplique durement et reprenne sa domination pour s'adjuger ce round 5/0. Le Nordiste a géré les trois dernières minutes en bougeant, sans oublier de placer sa droite à la face. Une droite précise qui a fait sauter trois fois le casque de Jayden Le . Sans surprise, Djamel Djemmal remporte la dernière reprise et le combat 5/0. En 1/8 de finale, il rencontrera dimanche 27, le Colombien Daniel Ramirez Bonett.
-54 kg : Mohamed Dahmane Djemmal bat Brandon Venture (Belgique) - 5/0
Mohamed Djemmal a effectué une belle entrée dans ce tournoi mondial en battant largement son adversaire. Deux premiers rounds dominés de la tête et des épaules en utilisant son bras avant et son direct du bras arrière ensuite. Un 3e round contrôlé et maitrisé par le Nordiste qui a encore délivré les coups marquants lors de ces trois dernières minutes. Le jeune Belge n'avait pas les armes pour inquièter le Français qui a remporté 5/0 les trois reprises. En 1/8, il rencontrera dimanche le Moldave Ion Leni.
-54 kg : Mohamed Dahmane Djemmal - ABC Roubaix - Hauts de France
-60 kg : Sandro Spica - Boxing 2S la Stella - Paca
-63,5 kg : Djamel Djemmal - ABC Roubaix - Hauts de France
-48 kg : Mathilda Fragnières – Cercle Pugilistique Saint Dizier - Grand Est
-54 kg : Maloé Teresi - BC Niçois - PACA
Mohamed Taleb - Entraineur National
Malik Nahim - Entraineur National
Franck Olivier Becker - Kinésithérapeute
Ce samedi 19 octobre à l’Espace Mayenne de Laval, Jordy Weis (32 v, 1 n) a perdu son titre Européen des poids welters en s'inclinant par décision majoritaire (114-114, 113-116, 112-116) face à l’Espagnol Samuel Molina (30 v, 3 d).
Stupeur dans la magnifique enceinte Lavalloise, moins remplie que d’habitude, au moment du verdict, le champion d’Europe et star de la Mayenne est déclaré battu aux points, deux juges le donnent perdant contre un 3e qui arrive à un score de parité. L’ambiance avait été refroidie une heure plus tôt avec la défaite de Marine Beauchamp. Pourtant, tout avait bien commencé dans cette superbe soirée organisée de main de maitre par le Stade Lavallois Boxe, trois combats d’encadrement disputés pour mettre en appétit un public essentiellement venu pour El Gitano. Plus personne d’assis au moment de l’entrée du champion accueilli par une exceptionnelle ferveur de ses supporters.
Le combat commençait par le traditionnel round d’observation, Jordy Weiss la garde bien haute, observait tout en allongeant son bras avant. Le Français restait devant son challenger au round suivant, comme pour montrer qu’il était le patron du ring et qu’il entendait le démontrer. De fait, il se montrait moins prudent qu'à l'accoutumée en prenant le centre du ring, il encaissait un crochet du gauche mais il remisait avec le même coup. Samuel Molina était dominé pendant le premier tiers du combat, son adversaire était en réussite, il plaçait un direct du gauche puis enchaînait avec une série des deux mains ponctuée par un court uppercut droit. Un scénario idéal pour le Français.
A la 5e reprise, le challenger continuait à donner de nombreux coups des deux mains dont une majorité était bloquée par les gants du Français avant que le puncheur Espagnol ne surprenne Jordy Weiss avec un splendide crochet gauche au menton. Un coup nettement accusé par le Français, Samuel Molina accélérait et touchait à nouveau. Le champion d’Europe récupérait rapidement et maitrisait son adversaire jusqu’au 8e round. A la 9e reprise, l’intensité montait d’un cran, l’Espagnol redoublait d’activité et le Français n’entendait pas être en reste, les deux hommes échangeaient de gros coups sans qu’aucun ne veuille reculer. Le round suivant était encore plus disputé, l’Espagnol montrait quelques signes de fatigue mais il n’en demeurait pas moins dangereux, Jordy Weiss parvenait à le faire reculer avant qu’il ne se reprenne et que les coups pleuvent de chaque côté pour le plus grand plaisir d’un public qui manifestait bruyamment sous soutien au champion en titre. Jordy Weiss ne voulait pas reculer et il acceptait le défi physique imposé par l’Espagnol, les deux boxeurs se lançaient dans un échange à toi à moi, où Samuel Molina se montrait légèrement à son avantage.
Les trois dernières minutes étaient disputées sur le même schéma, une épreuve de force favorable à l’Espagnol qui est à l’aise dans la boxe de prés. Le Français a montré un grand cœur et du panache, paradoxalement c’est peut-être cette volonté de faire face à tout prix face à un boxeur n’attendant que cela, qui lui vaut une défaite le soir où il n’avait peut-être jamais autant donné de lui-même sur un ring.
Ce samedi 20 octobre à l’Espace Mayenne de Laval, Marine Beauchamp (6 v, 2 d, 1 n) s’est inclinée par décision partagée (96-94, 92-98, 93-97) pour le titre Européen (EBU) des poids welters face à l’Anglaise Kirstie Bavington (9 v, 5 d, 2 n).
Marine Beauchamp était raisonnablement confiante avant d’affronter une seconde Anglaise dans son deuxième championnat d’Europe, elle avait effectué une grosse préparation en voyageant beaucoup, du Mexique à la Belgique en passant par Lyon pour être présente au rendez vous le jour J. Tout juste si après le combat dans son vestiaire, elle confessera du bout des lèvres avoir souffert d’une blessure au nez contractée avant ce championnat, sans pour autant chercher d’excuses. La confrontation entre les deux co-challengeuses avait été âpre, disputée sans temps mort pendant dix rounds intenses, l’Anglaise étant déclarée vainqueur deux juges à un, preuve, s’il en était encore besoin, du difficile travail des officiels dans ce genre de combat serré mettant aux prises deux pugilistes aux styles opposés où la précision répond à l’offensive et au débit de frappes.
Kirstie Bavington démarrait pied au plancher en attaquant tous azimuts avec un grand débit de coups dont une majorité de crochets était bloquée par la garde haute de la Française qui répliquait par un court enchainement gauche droite à la face. L’Anglaise continuait un pressing effréné que maitrisait son adversaire, une pression spectaculaire mais pas toujours efficace. Marine Beauchamp calmait les ardeurs de la Britannique en passant sa droite à plusieurs reprises lors du 3e round. Une accalmie de courte durée, Kirstie Bavington revenait à l’assaut et passait un uppercut droit à la reprise suivante. Marine Beauchamp donnait moins de coups que son adversaire mais était plus précise, même acculée le dos aux cordes, elle délivrait ses enchainement gauche-droite. Lors de la 7e reprise, ses contres faisaient à nouveau mouche, l’Anglaise ne bronchait pas et répliquait avec ses crochets des deux mains au corps. Les deux jeunes femmes étaient remarquablement préparées et elles ne se ménageaient pas, la Française plaçait encore deux fois son enchainement gauche-droite au visage au 9e round. La dernière reprise était disputée et équilibrée.
Le gros travail offensif de Kirstie Bavington avait empêché Marine Beauchamp de s’organiser pour développer sa boxe, Marine Beauchamp avait répliqué avec des frappes nettes mais moins nombreuses et l’activité supérieure de l’Anglaise était récompensée par deux juges qui lui accordaient la victoire.