L’Azuréenne s’est inclinée (4-1), en finale des Mondiaux juniors, devant la Russe Diana Sikstus, à Budva, au Monénégro. Ce qui ne retire rien à la remarquable performance que constitue sa médaille d’argent.
Face à une rivale qu’elle avait déjà dominée, la Tricolore savait ce qu’elle avait à faire : « S’adapter dès les premiers échanges au style de la Russe, laquelle est une contre-attaquante qui boxe sur les jambes, explique l’entraîneur national, Malik Nahim. Pour cela, il fallait la faire déclencher et rester tout le temps offensive en réduisant la distance et en travaillant de manière continue afin d’être à la fois la première et la dernière en action. Maloé y est, dans l’ensemble, parvenue mais les touches les plus nettes étaient plutôt à mettre à l’actif de la Russe. »
« Maloé a réalisé un super parcours »
Si bien que la Française perdait le premier round. « Il fallait alors qu’elle mette la pression et ne pas reculer, décrypte Malik Nahim. Elle l’a fait par intermittence mais son adversaire a tiré parti de l’ascendant psychologique qu’elle avait pris pour maintenir son avantage, notamment en se déplaçant sans cesse. Même après avoir perdu les deux reprises initiales, Maloé ne s’est pas démobilisée et s’est montrée entreprenante en insistant sur le cadrage et en travaillant au corps, sur des séries de deux ou trois coups. En dépit de cette défaite, elle a réalisé un super parcours tout au long de ces Mondiaux dans la lignée de son titre continental, ce qui est tout à son honneur. »