Ce samedi 27 avril à La halle aux sports de Cazouls les Béziers Selma Renier (5 v) est devenue championne de France des poids mi-mouches en battant aux points (79-73, 79-73, 77-75) Souad Masmoudi (4 v, 2 d, 1 n).
Ce championnat de France était placé sous le signe de la jeunesse, 20 ans d’un côté et 22 de l’autre. Selma Renier, passée professionnelle l’année dernière, confie avoir préparé ce combat avec le plus grand soin. « Tout est mental, annonce la nouvelle championne de France, une fois prête mentalement, j’ai entamé le travail physique avec deux séances par jour. La préparation a duré deux mois, j’ai mis toutes les chances de mon côté en posant des jours de congé pour bien me concentrer. Je ne connaissais pas mon adversaire mais mon entraîneur Patrice Guidoni l’avait déjà vu boxer, il avait prévu qu’elle aille à l’affrontement et c’est ce qu’elle a fait ».
La distance des huit reprises constituait une découverte pour Selma Renier qui n’était encore jamais allée au-delà des six rounds alors que sa rivale du soir avait déjà disputé deux combats en dix reprises. « Je n’ai pas eu d’appréhension par rapport à cela, j’ai juste géré au dernier round, je savais que j’étais largement en avance et je n’ai pas voulu prendre de risques. Souad n’est pas une grosse frappeuse mais elle est rapide. Je mets les gants avec des gens qui sont plus lourds que moi alors quand je rencontre une fille de ma catégorie, ses coups me semblent dénués de puissance ».
La jeune championne ne cache pas son bonheur d’être devenue reine de France, « je suis heureuse, c’est un de mes rêves qui se réalise, j’ai commencé la boxe à 13 ans et un an après mes débuts pros, je gagne le titre national ». La ceinture vient d’être décrochée et Selma Renier est déjà projetée sur la suite, « j’ai un combat le huit juin, ce sera une sortie d’entretien, ensuite il n’y a pas beaucoup de filles dans ma catégorie de poids en France et je ne veux pas monter en mouche, on va continuer à s’entraîner et disputer des combats pour acquérir de l’expérience avant de viser le championnat d’Europe ».
Souad Masmoudi est fair play, elle reconnait élégamment sa défaite tout en se déclarant frustrée par sa prestation, « je n’ai pas été à la hauteur de ce que je sais faire, j’ai connu un jour sans, Selma mérite sa victoire. Je pense malgré tout que je lui ai facilité la tâche, on va retourner à l’entrainement et travailler ce qui n’a pas marché avec mon entraineur Jérôme Vilmain. J’ai pris de l’expérience en allant boxer à l’extérieur devant ses supporters, j’aimerais bien avoir une revanche et si possible à la maison. Une chose est sure, je tiens à remporter ce titre de championne de France et je ferai tout mon possible pour y parvenir ».
Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes professionnels français qui ont combattu lors de ce dernier week-end d'avril 2024.
La jeune Selma Renier (5 v) est devenue championne de France des poids mi-mouches en battant aux points (79-73, 79-73, 77-75) Souad Masmoudi (4 v, 2 d, 1 n).
Rakyb Mohamed Radji (6 v) Théo Ticout (3 v, 1 d).
En super-légers, Keshan Jacoby Koaly (5 v, 1 d, 1 n) et le le Nicaraguayen basé en Espagne, Eduardo Valverde (5 v, 13 d, 2 n) se sont quittés sur une décision de match nul partagé (59-55, 56-58, 57-57).
En poids super-moyens, Damien Lacoudray (2 v, 1 n) a battu aux points (40-36, 40-36, 39-37) Amine Mohamedi (3 v, 5 d).
Il y avait quatre boxeurs Français au programme de cette réunion organisée chez nos voisins Belges. Une présence de plusieurs Français dans un gala à l’étranger assez rare pour être soulignée.
En poids super-welters, Christophe Mbori Endanga (6 v, 5 d, 1 n) s’est imposé par décision partagée (76-75, 76-75, 75-76) devant le Dominicain basé en Belgique Cristofer Torres (6 v, 2 d).
En poids légers, Anthony Deloffre (8 v, 1 d) s’est incliné aux points devant le Belge Mogmad Youssoupov (6 v, 1 d, 1 n).
En poids moyens, le Belge Geoffrey Van Steenberghen (5 v, 3 d, 1 n) a battu aux points (60-53, 60-53, 60-53) Kevin Deloffre (2 v, 7 d, 3 n).
En poids lourd-légers, Fabrice Lewis Menayame (4 v, 15 d, 3 n) s’est incliné aux points (55-58, 54-59, 56-58) devant le Camerounais habitant en Belgique, Steve Eloundou Ntere (9 v, 2 d).
En poids super-welters, Romain Lehot (11 v, 1 d, 1 n) a battu aux points (60-54, 60-54, 60-54) l’ex challenger national Ali Yammouni (14 v, 14 d).
En poids plumes, Riad Labidi (5 v) a battu aux points l’argentin Rodrigo Matias Areco (5 v, 7 d, 2 n).
En poids plumes, Emma Gongora (7 v, 3 d, 1 n) et l’Italienne Martina Righi (5 v, 2 d, 1 n) n’ont pu être départagées, les deux jeunes femmes se sont qui quittées sur une décision de match nul partagé (78-75, 75-77, 76-76).
En poids super-welters, Melvin Moreau (14 v, 7 d, 2 n) a battu Mahmoud Taha (10 v, 12 d, 3 n) par jet de l’éponge au 3e round. Melvin Moreau a contré avec une droite et mis le Marseillais au tapis, le coin a jeté l’éponge.
En poids moyen, Gianni Carullo (4 v, 2 d, 1 n) a battu Mondhor Yacoubi (3 v, 1 d) par arrêt de l’arbitre au 3e round. Le Marseillais a accéléré à la 3e reprise, il a passé un jab et enchainé avec une droite à la face, Mondhor Yacoubi est allé au tapis, compté et relevé à huit, l’arbitre a jugé qu’il n’était plus en état de poursuivre le combat.
En super-légers, Dassa Namana (5 v, 4 d, 1 n) s’est imposé aux points (78-74, 78-74, 77-75) devant l’Argentin Sergio Javier Escobar (28 v, 33 d, 4 n).
En super-légers, Sabri M'Hamdi (2 v, 1 n) se sont séparés sur un match nul majoritaire (56-58, 57-57, 57-57) Garik Mstoyan (5 v, 1 n).
En poids moyen, Gaston Dué (10 v, 6 d, 2 n) a largement battu aux points (60-53, 60-53, 60-53) David Afonso Pereira (5 v, 20 d, 1 n).
En poids super-plumes, Mayson Creygolles (4 v, 1 n) a battu Pierre Vagnet (1 v, 1 d) par décision majoritaire (58-56, 58-57, 57-57).
En poids welters, Nurali Erdogan (16 v, 2 d) s’est imposé aux points (60-54, 60-54, 60-54) devant le Serbe Jovan Stojiljkovic (4 v, 13 d, 1 n).
Marie Connan (6 v, 3 d) a détrôné l’Argentine Ayelen Micaela Alejandra Granadino (10 v, 1 d, 4 n) de son titre mondial IBO des poids mouches en prenant sa revanche aux points. Compte rendu du combat ICI
En poids moyens, Ephrem Bariko (7 v) a battu Peio Boulin (2 v, 4 d) par arrêt de l’arbitre au 3e round.
En poids moyens, Yurik Martirosyan (4 v, 1 d, 1 n) s’est imposé par décision majoritaire (39-37, 39-37, 38-38) devant Mehdi Fayad (1 v, 2 d, 1 n).
En poids plumes, Djamal Hadjab (4 v) a battu avant la limite (RTD3) le Géorgien Davit Shervashidze (3 v, 20 d, 2 n).
En poids super-coqs, Mohamed Allalia (4 v, 1 d, 2 n) s’est imposé aux points (60-54) face au Géorgien Bacho Jintcharadze (4 v, 12 d).
En super-welters, Anthone Lamy (1 v) a effectué des débuts professionnels victorieux en battant aux points (40-36) le boxeur Iraquien Avend Yassin (1 v, 1 d, 1 n).
Ce samedi soir à la salle Vallier de Marseille, Samir Ziani (36 v, 3 d, 1 n) a conservé sa ceinture WBC internationale silver des poids super-plumes en infligeant une 1ere défaite aux points (99-90, 97-92, 96-93) à l'ex champion de France Jordan Rodriguez (9 v, 1 d).
La catégorie des poids super-plumes est l’une des plus relevées en France ; Khalil El Hadri, le champion EBU Silver, l’épouvantail Jaouad Belmehdi, Yoni Valverde, le jeune invaincu en pleine ascension, le talentueux Jordan Rodriguez ex champion de France et donc le redoutable Zamir Ziani qui a montré hier soir qu’il demeurait le patron de la division dans l’hexagone.
Après le classique premier round d’observation, Samir Ziani enclenchait la marche avant, Jordan Rodriguez mettait son uppercut, le combat s’animait. Les deux hommes se faisaient face lors d’une 3e reprise disputée où ils se touchaient à tour de rôle. L’incessant débit de coups du champion contre les frappes, moins nombreuses, mais précises du jeune challenger. La machine Samir Ziani était définitivement lancée et tournait à pleine régime au 4e round, elle n’allait plus s’arrêter ni faiblir, le Blagnacais délivrait ses crochets des deux mains sous tous les angles, Jordan Rodriguez gardait les mains basses et subissait la constante pression de son adversaire. Samir Ziani imposait un rythme effréné, Jordan Rodriguez ripostait. Son uppercut gauche répondait à un crochet droit de l’élève de Mohamed Bennama, à la mi-combat, tout restait à faire pour les deux hommes.
Le Berjalien répliquait du tac au tac au 6e round, sa pommette gauche marquée témoignait de l’âpreté du combat, s’il subissait l’activité incessante de son adversaire, Jordan Rodriguez n’était pas en danger. Au fil des rounds suivants, une certaine lassitude semblait s’installer chez Jordan Rodriguez alors que Samir Ziani ne montrait aucune baisse de régime. Il délivrait des séries des deux mains au visage au 8e round, séries qu’accusait son rival du soir. Le Blagnacais écopait d’un avertissement pour accrochage du bras de son adversaire. Un point en moins qui n’avait aucune incidence sur la fin de combat, Samir Ziani dominait le 9e round et il finissait fort la 10e reprise en donnant toujours plus de coups qu’un Jordan Rodriguez qui n’aura pas démérité face à un champion beaucoup plus expérimenté que lui.
A la fin du combat, Karim Guerfi est monté sur le ring pour défier Samir Ziani et les deux hommes se sont livrés à un show à l’Américaine en se faisant face pour échanger quelques propos aigres doux. Signe d’une future opposition entre les deux champions ?
Ce samedi 20 avril à Bourgoin-Jallieu, Yanis Mehah (16 v, 1 n) a défendu victorieusement pour la seconde fois son titre de champion de France des poids welters en battant aux points (99-91, 96-93, 96-93) Cédrick Peynaud (10 v, 9 d, 3 n).
« Ce fut un combat plus compliqué que ce que nous avions prévu », confesse Yanis Mehah. « On nous avait dit que Cédrick Peynaud était solide et offensif, c’est exactement cela, la marche arrière est cassée chez lui (rires) ». Le champion de France précise toutefois qu’il ne s’est pas senti en danger ni même avoir douté de sa victoire. « J’ai boxé en mobilité les premiers rounds puis je me suis posé sur mes appuis pour bloquer, remiser et donner du spectacle au public. Seulement, il a des coups un peu atypiques, ça part de partout. Finalement, j’ai fait une erreur en allant sur ce terrain là alors qu’en contrôle, je dominais. A partir du 7e round, il a cherché à durcir, il fallait rester vigilant car Cédrick avance pendant les dix rounds en cherchant le coup dur et il était venu pour gagner. Je suis globalement satisfait de cette prestation ».
Après trois championnats de France victorieux, la question concernant la suite de sa carrière se pose pour le boxeur de Papou Ouajif. L’invaincu Jeremy Dupetitmagneux sera normalement son prochain challenger mais Yanis Mehah aspire aussi à passer à l’étage au-dessus. « J’ai prouvé face à l’Italien Rossetti que j’avais le niveau Européen. L’Espagnol Jon Miguez qui a perdu devant David Papot a perdu sa place de challenger EBU des poids welters détenu par Jordy Weiss et nous avons reçu une proposition pour prendre sa place. Nous avons accepté, reste à voir comment cela va évoluer. J’ai battu Nurali Erdogan, Cédrick Peynaud, j’ai disputé quatre combats en six mois, j’ai été frustré par le résultat en Italie pour le titre EBU Silver et j’aimerais bien avoir une seconde chance », conclut Yanis Mehah.
Du côté du challenger, la satisfaction d’avoir livré un bon combat prévaut sur la déception de l’avoir perdu, la tactique travaillée avec Kassa Baradji a été respectée, « la stratégie était d’imposer le pressing, de le serrer et le fatiguer, cela a bien fonctionné dans l’ensemble. Nous savions qu’à l’extérieur, il fallait faire la différence donc j’ai cherché à en finir en fin de combat mais je n’ai jamais trouvé le bon timing. Malgré tout, je suis content de ma prestation, on avait travaillé des trucs à l’entrainement que j’ai réussi à reproduire, on a respecté le plan, c’est encourageant pour la suite », indique Cédrick Peynaud. Le challenger est confiant quant à sa capacité à progresser, « on va retourner à l’entrainement et travailler ce qui n’a pas fonctionné et continuer à s’améliorer. Je viens de la boxe pieds poings et je bosse dur pour combler mes lacunes en boxe anglaise, depuis que je suis chez Kassa chez qui je suis arrivé il y presque deux ans, je progresse constamment, il m’a inculqué les spécificités de la boxe anglaise qui sont différentes du pieds-poings et on voit que le travail paye. J’espère avoir une seconde chance pour ce titre national ».
Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes professionnels français qui ont combattu lors de ce troisième week-end d'avril 2024.
Dans un combat d'encadrement du championnat d'Europe des poids légers qui opposait Yvan Mendy à l'Anglais Sam Noakes, le poids moyen Remi Scholer (4 v, 10 d) s'est imposé devant l'Anglais Jack Oliphant (1 v, 1 d) par arrêt de l'arbitre à la 4e reprise.
En poids super-moyens, Pierre Hubert Dibombé (22 v, 1 d, 1 n) a subi sa 1ere défaite dans les rangs professionnels en s’inclinant face à l’Ouzbek Bektemir Melikuziev (14 v, 1 d). Le Français a été blessé à une arcade sur un choc de têtes, le combat a été stoppé au 8e round et Pierre Hubert Dibombé a été déclaré battu aux points (73-79, 73-79, 74-78).
Le poids lourd-légers Jean-Jacques Olivier (15 v, 3 d, 2 n) s’est incliné par arrêt de l’arbitre au 8e round devant le Polonais Mateusz Masternak (48 v, 6 d).
Le Géorgien Bacho Jintcharadze (4 v, 11 d) a créé la surprise en infligeant une 1ere défaite à Julien Roeder (6 v, 1 d), ex champion de France des poids mouches qui revenait sur les rings après une absence de près de trois ans et demi. Le Français qui boxait en super-coqs lors de cette rentrée, s’est incliné par décision majoritaire (56-58, 56-58, 57-57).
En poids légers, Djamal Hadjab (3 v) s’est imposé aux points (40-36, 40-36, 39-37) devant le Belge Angelo Turco (8 v, 35 d, 3 n).
Le poids lourd, Clément Gilet (7 v, 1 n) a battu le Bosniaque Elvis Smajlovic (17 v, 17 d, 3 n) par arrêt de l’arbitre au 4e round.
En mi-lourds, Agop Margaryan (8 v, 1 d) a battu aux points (60-54, 60-54, 59-55) le Serbe Kristijan Djakovic (2 v, 10 d, 1 n).
En lourd-légers, Ferdy Zongo (4 v) a battu Adel Belhachemi (8 v, 21 d, 4 n) par KO au 2e round.
En super-moyens, Mustapha Zaouche (13 v) a battu aux points (58-56) Pierre Rosadini (4 v, 6 d, 3 n).
En super-welters, Lucas Migotti (8 v, 1 d) a mis ko au 1er round le Géorgien Tornike Surmava (3 v, 10 d, 1 n).
En super-légers, Clément Casanova (5 v, 1 d 2 n) s’est incliné aux points (59-55, 58-56, 58-56) devant Slim Ben Hadj Amor (2 v, 1 d).
En super-coqs, Francis Don Navarro (1 v) a effectué des débuts professionnels victorieux en battant aux points (40-36, 40-36, 40-36) Kevin Dissaux (6 d).
En super-welters, Mehdi Ghoualem (8 v) s’est impose aux points (59-55, 59-55, 58-56) devant le Serbe Bogdan Draskovic (8 v, 13 d, 1 n).
En plumes, Nestor Annabitarte Correa (3 v) a battu le Serbe Uros Nenadovic (3 d, 1 n) par arrêt de l’arbitre au 1er round.
En super-légers, Lilia Cherifi (1 v) a gagné son 1er combat professionnel en battant aux points (40-36, 40-36, 40-36) la Serbe Ksenija Medic (3 v, 30 d, 2 n).
Le poids mi-lourd, Gorik Khanguieldyan (3 v) a battu aux points (58-56) l’Allemand Nusret Ainto (3 v, 3 d).
Dans la catégorie des légers, l’Arménien Hrayr Shahverdyan (4 v) a battu aux points (77-75) le Mexicain Eduardo Cortes Hernandez (8 v, 3 d, 1 n).
Le poids lourd David Spilmont (15 v, 8 d, 1 n) s’est imposé devant le Biélorusse Artsiom Charniakevich (4 v, 34 d, 1 n) par arrêt de l’arbitre au 3e round.
En welters, Abibe Bennama (15 v, 2 d) a battu aux points le Géorgien Luka Tchilauri (9 v, 25 d, 1 n).
En lourd-légers, Brian Omer (8 v, 1 n) a battu aux points (59-55, 59-55, 59-55) le Tunisien Sadok Sebki (8 v, 18 d, 2 n).
En poids légers, Lorenzo Critelli (2 v, 1 d) a battu aux points (39-37) Flavien Venot (1 v, 1 d).
Ce samedi soir au York Hall de Londres, l'invaincu Anglais Sam Noakes (14 v) s'est emparé du titre Européen des poids légers en battant aux points (120-108, 120-108, 120-108) Yvan Mendy (48 v, 7 d, 1 n).
Le Français se méfiait de la puissance de l’Anglais qui avait remporté tous ses combats avant la limite, la plupart du temps avec un crochet gauche dévastateur. Douze ans d'écart entre les deux protagonsites et quatre fois plus de combats pros disputés par le boxeur tricolore.
La garde haute, Yvan Mendy bloquait les premières salves de Sam Noakes, ce dernier, véritable machine à frapper, entamait son travail de sape au corps, un domaine dans lequel il excelle. Ses crochets des deux mains claquaient sur les flancs du boxeur picard qui répliquait par une droite à la face. Yvan Mendy était imperméable en haut, il ne laissait pas la moindre ouverture au Britannique qui poursuivait son entreprise de démolition, pensant probablement que le Français baisserait la garde suite à un tel traitement de choc. Les cinq premiers rounds étaient à l’avantage de Sam Noakes, le 5e avait été plus disputé que les précédents, Yvan Mendy avait répliqué aux frappes de son rival et il était monté en puissance. Une présence confirmée à la 6e reprise où le boxeur coaché par l’emblématique Giovanni Boggia, répondait au défi physique imposé par son jeune rival. Il prouvait que le Lion rugissait encore en tenant la dragée haute au cogneur Anglais, avant d’être touché par un uppercut droit qu’il accusait nettement.
Remarquablement préparé et doté d’exceptionnelles facultés de récupération, le champion Français mettait un point d’honneur à démonter à son adversaire qu’il était toujours présent au 7e round. Il faisait face et plaçait sa droite. Yvan Mendy encaissait une droite sur le haut du crâne au cours des trois minutes suivantes et le combat se durcissait, certains seraient tombés, pas Yvan Mendy, il serrait les dents, temporisait puis repartait à l’affrontement. Aucune marque de souffrance dans le langage corporel du Français qui demeurait impassible malgré le traitement de choc que l’Anglais lui infligeait au corps. Au 9e round, il se mettait en gaucher et touchait Sam Noakes à la tête sans parvenir à l’éprouver.
Sam Noakes avait donné énormément de coups depuis le début du combat, il s’était dépensé sans compter pendant dix rounds et il connaissait une petite baisse de régime à la 10e reprise. Yvan Mendy en profitait pour réaliser sa meilleure reprise. Les deux hommes donnaient le maximum lors d’un spectaculaire 12e et dernier round, le Français appuyait sa droite mais il se faisait toucher durement. Le combat se terminait en apothéose avec un gros échange à l’avantage de l’Anglais qui était logiquement déclaré vainqueur d'un remarquable Yvan Mendy.
L’historique entraîneur du Club Olympique Multisports d’Argenteuil (COMA) s’est éteint dans la nuit du mardi au mercredi 17 avril à l’âge de 90 ans.
D’abord boxeur dans les années 50, Prosper Dranguet devint entraineur à Argenteuil avant de migrer au Ring de Cergy-Boisemont où il amena Gaëlle Amand au titre de championne de France amateur avant de revenir au COMA, le club de ses premières amours en compagnie de Pierre Koenig, un de ses ex boxeurs devenu son fidèle assistant ainsi que de Paul Cordurié autre boxeur de renom et photographe au journal « L’Equipe ». Il connut sa plus belle réussite avec Carlos Fernandes, champion d’Europe des poids légers dans les rangs professionnels.
Le Comité régional d'Ile de France ainsi que le Comité directeur de la FF Boxe et son président, M. Dominique Nato, présentent à la famille et aux amis de M. Prosper Dranguet, leurs plus sincères condoléances.
Les funérailles de M. Prosper Dranguet auront lieu le vendredi 19 avril 2024 à 14h30 au Cimetière des Longevilles-Mont-d'Or (25370) dans la plus stricte intimité et sans cérémonie comme le souhaitait le défunt.
Les championnats d’Europe amateurs Elites hommes et femmes se dérouleront du 18 au 29 avril à Belgrade en Serbie. 216 boxeurs et 121 boxeuses venus de 34 pays européens prendront part à la compétition qui se tiendra à la salle omnisports Aleksandar Nikolić de Belgrade. Cette édition 2024 sera la prémière où les hommes et les femmes boxeront dans les mêmes championnats d'Europe.
L’équipe de France sera composée de huit boxeurs et deux boxeuses dont Bilal Bennama tenant du titre en 54 kg et Lounés Hamraoui vice champion (63,5 kg) en 2022 à Erevan. Les pugilistes tricolores auront à coeur de briller et performer dans ces championnats d'Europe qui serviront également de répétition et préparation à Samuel Kistohurry, Yojerlin Cesar et Soheb Bouafia pour le dernier tournoi de qualification olympique qui aura lieu à Bangkok en Thaïlande du 23 mai au 3 juin prochain.
Les Bleus décrochent trois médailles
-54 kg : Billal Bennama médaillé d'argent 🥈
-80 kg : Yojerlin Cesar médaillé de bronze 🥉
-57 kg : Samuel Kistohurry médaillé de bronze 🥉
-54 kg : Dmitrii Dvali (Russie) bat Billal Bennama - 5/0
Quel combat ! La lecture brute du résultat ne reflète absolument pas l'apreté de l'affrontement de très haut niveau qui s'est déroulé entre les têtes de série N°1 et 2 de la catégorie. Le boxeur Russe a démarré en trombe en prenant Billal Bennama à la gorge, il a alterné les coups sur les flancs et au visage. Le Français a rétabli l'équilibre en plaçant quelques directs à la face. Il est étonnament donné perdant 3/2 de ce 1er round. Le Blagnacais est contraint d'attaquer à la seconde reprise, il place des coups précis, notamment un enchainement gauche/droite. Il se livre totalement mais il se découvre et encaisse les crochets de son adversaire. Billal Bennama est compté debout, un peu sévèrement, les échanges sont intenses, pas de temps morts, le combat se déroule à un rythme infernal. Les deux boxeurs veulent absolument gagner cette finale, le Russe remporte 5/0 cette 2e reprise. Billal Bennama n'abdique pas, il continue d'attaquer dans le 3e et dernier round, il passe son uppercut gauche et enchaine corps face. Dmitrii Dvali n'est pas en reste et il montre une étonnante vitesse de bras qui lui permet de surprendre le champion Français. Billal Bennama termine fort en mettant un enchainement gauche/droite à la tête, mais pourtant, il est sévèrement donné perdant de ce dernier round 5/0. Il repart de Belgrade avec une belle médaille d'argent.
-80 kg : Gabrijel Veocic (Croatie) bat Yojerlin Cesar - 5/0
Yorjelin Cesar a été battu par un boxeur Croate, champion U22 en 2022, finaliste aux Jeux Européens 2023 et qualifié pour Paris. Le Français a donné son direct du bras avant, Gabrijel Veocic a répliqué avec sa droite. Le Croate a esquivé les frappes de son adversaire avec de rapides retraits du buste et il a remporté le 1er round 5/0. Yorjelin Cesar a été contraint de courir aprés le score sans connaitre la réussite qui lui aurait permis d'ajuster son rival. De son côté, Gabrijel Veocic a marqué des points avec sa droite et il s'est adjugé le 2e round 5/0. Yorjelin Cesar excelle face à des hommes offensifs, or le Croate s'est mis dans une posture d'attente et de contres, une tactique qui a mis en échec le jeune Français qui s'incline dans la 3e reprise 5/0. Yojerlin Cesar repart toutefois avec une bien belle médaille de Bronze.
-57 kg : Javier Ibanez Diaz (Bulgarie) bat Samuel Kistohurry - WO ( forfait pour blessure)
-54 kg : Billal Bennama bat Gabor Virban (Hongrie) - 5/0
Billal Bennama n'a laissé aucune chance à son adversaire qu'il a dominé pendant les trois rounds du combat. Il a marqué de nombreuses touches en utilisant à merveille son bras avant et en étant rigoureux sur ses protections. Il a bloqué les coups puis remisé fort à propos pour remporter le 1er round 5/0. Le Français a poursuivi son travail et même accentué sa précision au cours de la 2e reprise, il a donné son direct du bras avant en piston pour stopper les velléités de Gabor Virban. Quand le Hongrois a attaqué, Billal Bennama a décalé et remisé avec sa droite. Le vice champion du monde est resté concentré et appliqué, il a continué à toucher sans se désunir malgré sa nette domination pour un nouveau 5/0 en sa faveur. Le boxeur Hongrois n'a rien pu faire à la 3e reprise pour contrarier le boxeur Français qui s'impose 5/0 dans ce dernier round. Avec cette éclatante victoire, Billal Bennama transforme le bronze en argent, dimanche il visera la médaille d'or face au Russe Dmitrii Dvali.
-80 kg : Yojerlin Cesar bat Petar Marcic (Monténégro) - 5/0
Le jeune Français s'est brillament qualifié pour les demi-finales en surclassant un Monténégrin qu'il avait déjà battu lors du TQO en Italie. Il a gagné les trois rounds 5/0 en boxant sur les jambes et en misant sur son coup d'oeil et son sens de l'anticipation pour esquiver les frappes de son rival. Yojerlin Cesar a dominé techniquement son adversaire, il a délivré son direct du bras avant pour stopper les initiatives de Petar Marcic puis il a enchainé avec son bras arrière. Le Monténégrin n'avait pas les armes pour contrarier la maestria du Français qui décroche dores et déjà une médaille, la 3e de la journée pour l'équipe de France. Demain en demi-finale, Yojerlin Cesar sera opposé au Croate Gabrijel Veocic.
-60 kg : Tomislav Djinovic (Monténégro) bat Lounès Hamraoui - 5/0
Lounès Hamraoui n'a pas été récompensé de ses efforts, il perd le 1er round 5/0 après avoir été compté debout suite à une droite de son adversaire. Il change totalement de tactique à la 2e reprise, il fait front à Tomislav Djinovic et il touche régulièrement à la face. Le Normand bloque et remise, le Monténégrin délivre des crochets des deux mains mais Lounes Hamraoui place son uppercut droit puis le gauche. Il fait face et réplique, pourtant il est donné perdant de ce 2e round 5/0. Le Français ne se désunit pas et il attaque fort la 3e reprise, il appuie ses coups au corps et à la face. Tomislav Djinovic est dominé, il s'accroche, Lounès Hamraoui encaisse une courte droite mais il réplique par deux directs du bras arrière. Finalement le Français n'est pas récompensé de ses efforts, il s'incline 5/0 en étant loin d'avoir démérité.
-57 kg : Samuel Kistohurry bat Mehmethan Cinar (Turquie) - 5/0
Samuel Kistohurry a livré un combat exemplaire d'un point de vue tactique face à un gaucher combatif et accrocheur. Les deux hommes ont échangé des coups du bras arrière et si le boxeur Turc a été plus actif, Samuel Kistohurry fut plus précis. Ses blocages et remises lui ont valu d'empocher le 1er round 4/1. La 2e reprise a été disputée, le Français réussissant un festival de droites passées à la face. Mehmethan Cinar a pressé son adversaire mais son style brouillon ne lui a pas permis d'inquièter le tricolore qui remporte la reprise 4/1. Le boxeur Turc a attaqué au dernier round, il s'est découvert et Samuel Kistohurry l'a ajusté avec sa droite et son jab avant d'enchaîner des deux mains à la face. Ses coups sont nets et précis, il gagne le dernier round et le combat 5/0 pour s'assurer une médaille. Demain en demi-finale, il sera opposé au Bulgare Javier Ibanez Diaz.
-54 kg : Billal Bennama bat Amin Mammadzada (Azerbaïdjan) - 5/0
Billal Bennama n'a eu besoin que d'un round pour prendre la mesure de son jeune adversaire. Souple sur les jambes, il a passé son bras avant et sa droite. Il a perd le 1er round 3/2. Le Français est passé à l'offensive au 2e round, il a délivré un enchainement gauche, droite puis pressé Amin Mammadzada pour le cadrer avec réussite pour s'adjuger 5/0 le 2e round. Le vice champion du monde a assuré sa victoire en en distribuant et appuyant son direct du bras avant à la face, il a dominé ces trois minutes et s'impose 5/0. Au moment de la décision, l'arbitre s'est trompé et a levé la main de l'Azeri mais c'est bien Billal Bennama qui s'est assuré d'une médaille. Demain en demi-finale, il rencontrera le Hongrois Gabor Virban.
-57 kg : Claudia Nechita (Roumanie) bat Sthélyne Grosy - 5/0
Les jours se suivent et ne se ressemblent pas pour Sthélyne Grosy, brillante hier et battue aujourd'hui par Claudia Nechita. La Française a fait valoir son bras avant et elle a placé sa droite sur les attaques de la Roumaine au cours d'un 1er round qu'elle perd pourtant 5/0. Claudia Nechita a continué d'attaquer au second round et placer ses enchainements gauche droite à la tête, la Française est restée dans une posture de contre sans réellement parvenir à toucher son adversaire, elle a également perdu ce 2e round 5/0. Forte de son avance, la Roumaine a temporisé et maitrisé pendant la dernière reprise pour l'emporter à nouveau 5/0 et s'offrir au minimum une médaille de bronze.
-92 kg : Muslim Gadzhimagomedov (Russie) bat Soheb Bouafia - 5/0
Soheb Bouafia avait face à lui, l'épouvantail Russe, double champion du monde et vice champion olympique, l'un des deux meilleurs poids lourds au monde avec le Cubain Julio César La Cruz. Le Nordiste a livré un bon 1er round en attaquant sans trop se découvrir. Il a touché le Russe avec son bras avant mais Muslim Gadzhimagomedov, véritable maïtre à boxer, a bloqué avant de remiser pour s'adjuger le 1er round 3/2. Le Russe a élevé son niveau au cours d'une seconde reprise où le tricolore n'est pas parvenu à le bousculer, Muslim Gadzhimagomedov a été précis et mobile, il gagne cette reprise 5/0. Soheb Bouafia a tenté au dernier round mais le Russe a maitrisé avec son direct du bras avant, le Français n'a pas démérité mais il n'a pas trouvé la solution face à un boxeur que l'on peut qualifier de phénoméne.
-57 kg : Sthélyne Grosy bat Michaela Walsh (Irlande) - 5/0
La Française n'était pas favorite face à l'expérimentée Michaela Walsh mais grâce à sa technique, son coup d'oeil et sa mobilité, elle a passé l'obstacle avec la manière. Elle a remporté le 1er round 3/2 malgré un problème de distance qu'elle a su régler pour livrer un superbe 2e round. L'Irlandaise a accéléré mais Sthélyne Grosy ne s'est pas laissée enfermer, elle a utilisé ses jambes et son jab pour marquer ses points, elle a dominé ce round 5/0. La Française a géré la dernière reprise, concentrée, elle a laissé venir son adversaire pour la contrer puis elle s'est mise à tourner en continuant de toucher sur les attaques de l'Irlandaise, elle s'est également adjugée cette 3e reprise 3/2. Demain en 1/4 de finale, elle sera opposée à la Roumaine Claudia Nechita.
-48 kg : Lulia Chumgalakova (Russie) bat Gloria D’Almeida - 5/0
La Française n'est pas parvenue à enrayer la boxe déployée par la Russe, gauchère et championne d'Europe 2019. Gloria D’Almeida a adopté une tactique d'attente au 1er round pour placer son direct du bras arrière sur les attaques de Iulia Chumgalakova. Son manque d'activité et le débit de coups de Iulia Chumgalakova lui valent de perdre le 1er round 4/1. La boxeuse Russe, s'est mise à tourner et à toucher des deux mains et c'est elle qui a imprimé le rythme, Gloria D’Almeida a perdu le 2e round 5/0. Iulia Chumgalakova a accentué son avantage lors de la 3e reprise, toujours mobile, elle a enchainé les frappes et les retraits. La Française n'a pas réussi à casser la distance pour toucher sa remuante adversaire. Iulia Chumgalakova s'est adjugée cette dernière reprise 5/0 et se qualifie pour les 1/4 de finales.
-71 kg : Tugrulhan Erdenir (TUR) bat Makan Traoré - 5/0
Le Français avait bien débuté son combat face à un gaucher Turc qu'il avait déjà battu aux mondiaux 2023. Il utilisait sa droite en première intention et marquait de nombreux points. Il gagnait le 1er round 4/1. Makan Traoré poursuivait au 2e round pour contrer le boxeur Turc quand il déclenchait, il encaissait un gauche mais ses droites semblaient efficaces et précises, pourtant il perdait...5/0 ce 2e round. Le boxeur Français attaquait lors de la dernière reprise et se découvrait, il encaissait un direct du bras avant et plusieurs fois le bras arrière de Tugrulhan Erdenir ce qui lui valait d'être compté. Makan Traoré perdait ce dernier round 5/0 et était éliminé dès son entrée dans ces championnats d'Europe.
-67 kg : Nabi Isgandarov (Azerbaïdjan) bat Hugo Grau - 4/1
Ce n'est pas passé pour Hugo Grau qui a pourtant marqué de belles touches au 1er round en délivrant des enchainements gauche, droite à la face. L'Azéri, répliquant sur le même registre s'adjuge ce 1er round relativement équilibré. Le Vendéen compte sur son coup d'oeil à la 2e reprise, il place sa droite mais manque un peu d'activité face à un boxeur contre qui il avait perdu en 1/4 des U22 en 2022. Hugo Grau perd la 2e reprise 4/1. Le Français attaque lors du dernier round, il délivre son bras avant à bon escient, l'Azeri réplique en se jetant, il est donné gagnant de cette 3e reprise 3/2 et élimine Hugo Grau.
-57 kg : Samuel Kistohurry bat Maksim Pankou (Bielorussie) - 5/0
Samuel Kistohurry est passé immédiatement à l'action en se montrant offensif et déterminé. Il a bousculé le Biélorusse avec ses frappes des deux mains. Crochet gauche, directs, Nabi Isgandarov a encaissé et n'est pas parvenu à s'organiser, il s'est accroché et il écope d'un avertissement lors de ce 1er round qu'il perd 5/0. Le Français a continué son pressing au 2e round, son adversaire s'est montré fuyant mais le tricolore l'a touché avec sa droite pour remporter ce round 4/1. Samuel Kistohurry a géré et maitrisé son rival du jour à la 3e reprise, il l'a laissé venir pour le contrer dès qu'il s'est engagé. Il s'adjuge la dernière reprise 5/0 et s'est qualifié pour les 1/4 de finales où il rencontrera mercredi le Turc Mehmethan Cinar.
+92 kg :(Russie) bat Djamil Dini Aboudou Moindze - 4/1
Le super-lourds Français n'est pas parvenu à bousculer son adversaire malgré sa tactique offensive. Ses coups ne sont pastoujours arrivés et il s'est fait contrer dans le 1er round qu'il a un peu sévèrement perdu 5/0. Djamil Dini Aboudou Moindze a continué d'être actif au second round, il a connecté son direct du bras arrière mais le Russe a marqué de nombreuses touches mais les débats sont équilibrés, malgré tout Yaroslav Doronichev qui est déclaré gagnant de ce round 4/1. Le boxeur Russe a géré lors de la dernière reprise en étant mobile, le Nordiste est parvenu à le toucher plusieurs fois et même si le Russe a répliqué, Djamil Dini Aboudou Moindze gagne logiquement ce dernier round 4/1. Malheureusement, son parcours s'arrête en 1/8 de finale face à un trés bon Russe.
-92 kg : Soheb Bouafia bat Kemal Erdogan (Turquie) - 5/0
Soheb Bouafia a manqué d'activité au 1er round et malgré une belle droite placée à la face, il a perdu cette entame de combat 3/2. Il a monté un tout autre visage au 2e round en durcissant les échanges et en attaquant à bon escient. Il a touché avec de percutantes droites à la tête et enchaîné avec de puissants crochets des deux mains au corps qui ont éprouvé le boxeur Turc. Le Français a remporté ce 2e round 5/0. Le Roubaisien a poursuivi son effort au cours d'une 3e reprise à sens unique. Kemal Erdogan a été compté debout aprés avoir encaissé une dure droite à la face. Le Français a gagné ce 3e round 5/0, lundi en 1/4 de finale, il retrouvera le redoutable Russe Muslim Gadzhimagomedov, double champion du monde de la catégorie.
-80 kg : Yojerlin Cesar bat Alfred Cromwell (Italie) - 4/3
Le jeune Français était opposé au vice champion d'Europe en titre, un boxeur gaucher qui l'a surpris en début de combat avec son bras arrière, passé la 1ere minute, Yojerlin Cesar a fait valoir sa technique et son coup d'oeil pour marquer de nombreux points et remporter le 1er round 4/1. Il a poursuivi sur sa lancée pendant les trois minutes suivantes en utilisant sa mobilité et ses directs des deux bras sur les rentrées de son adversaire pour s'adjuger ce 2e round 4/1. Alfred Cromwell a poursuivi ses offensives à la dernère reprise, Yojerlin Cesar a géré en plaçant quelques touches et en esquivant mais sans parvenir à stopper l'Italien, ce qui lui a valu de perdre ce round. En 1/4 de finale, il sera opposé mercredi au Monténégrin Petar Marcic.
-60 kg : Lounès Hamraoui bat Stefan Camovic (SER) - 5/0
Premier tricolore en lice, Lounes Hamaraoui a tracé la voie à suivre pour ses camarades de l'équipe de France en décrochant une belle victoire face au local Stefan Camovic. Le Français a fait valoir sa technique supérieure et la qualité de ses directs pour contenir son adversaire et marquer de nombreux points. Le boxeur Serbe a tenté de placer sa droite en première intention, un coup que le Normand a esquivé en effectuant de rapides pas de retrait sans omettre de remiser ensuite. Trois reprises rondement menées par Lounes Hamaraoui qui s'est qualifié pour les 1/4 de finales où il sera opposé mercredi prochain au Monténégrin Tomislav Djinovic.
-54 kg : Billal Bennama - Blagnac Boxing Club - Occitanie
-57 kg : Samuel Kistohurry - SPUC - Nouvelle Aquitaine
-60 kg : Lounès Hamraoui - Noble Art de Rouen - Normandie
-67 kg : Hugo Grau - Boxe 85 - Pays de la Loire
-71 kg : Makan Traoré - Royan Océan Club Boxe - Nouvelle Aquitaine
-80 kg : Yojerlin Cesar - Boxing Lyon United - Auvergne Rhone Alpes
-92 kg : Soheb Bouafia - ABC Roubaisien – Hauts-de-France
+92 kg : Djamil Dini Aboudou Moindze - Coudekerque Ring - Hauts-de-France
-48 kg : Gloria D’Almeida - Boxing Club de Garges- Ile de France
-57 kg : Sthélyne Grosy - Boxing Lyon United - Auvergne Rhone Alpes
Malik Bouziane - entraineur national
Mariano Gonalez Cosme- entraineur national
Kamel Hasni - entraineur national
Nicolas Cazoulat - préparateur physique
Mathieu Cossou - kinésithérapeute
Elias Friha - entraineur national
Florian Baptiste - kinésithérapeute
Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes professionnels français qui ont combattu lors de ce second week-end d'avril 2024.
L’invaincu David Papot (29 v, 1 n) a conquis la ceinture WBO global des poids welters en battant aux points (118-110, 118-110, 118-110) l’Espagnol Jon Miguez (17 v, 1 d, 1 n) n°1 Européen et challenger de Jordy Weiss au titre EBU, une position que l’ibère devrait perdre selon les règlements de la fédération du Vieux Continent.
En poids coqs, Terry Le Couviour (18 v, 1 d) qui effectuait son retour sur les rings après une longue inactivité, a battu Loïc Tajan (11 v, 3 d) par arrêt de l’arbitre au 4e round
En poids coqs, Jessya Marcel (13 v) a battu aux points (78-74, 78-74, 80-72) la Nigériane Mary Aina Abbey (11 v, 1 d)
En poids super-welters, Johnny Bertin (10 v, 2 n) arrêt de l’arbitre au 5e round Moussa Gary (14 v, 7 d, 3 n).
En poids super-plumes, Swan Barteau (5 v, 3 d, 2 n) s’est imposé aux points (58-56, 59-55, 60-54) devant Anthony Auffray (5 v, 6 d, 1 n).
En poids super- légers, Bakari Diallo (6 v, 1 d) a battu aux points (59-55, 59-55, 59-55) le Géorgien Jano Partsvania (4 v, 3 d).
Le poids lourds, Eder Galina Fortes (3 v, 1 d, 1 n) a battu Maxime Verrons (7 v, 7 d, 1 n) avant la limite (décision technique 5e round) .
En poids mi-lourds, Cédric Séverac (3 v, 10 d, 2 n) s’est imposé par arrêt de l’arbitre au 4e round devant Rachid Kada (2 v, 6 d, 1 n).
En poids moyens, Lucas Veilleroy (4 v, 1 d, 1 n) a battu l’Anglais Ife Jarrett (5 d) par arrêt de l’arbitre au 3e round.
Fanny Galle (1 v) a effectué des débuts professionnels victorieux dans la catégorie des poids welters en battant l’Anglaise Francesca Taylor (2 d) par arrêt de l’arbitre à la 3e reprise.
En poids mi-lourds, Faycal Karkour (6 v, 3 d) a battu Anthony Carpin (5 v, 10 d, 2 n) par arrêt de l’arbitre au 1er round.
En poids mi-lourds, Othman Ben Othman (6 v) s’est imposé par arrêt de l’arbitre à la 2e reprise devant Jérôme Tardivel (1 v, 4 d, 1 n).
En poids welters, Gael Kebe (6 v, 1 d, 1 n) a battu Pierre Armand (4 v, 2 d) par décision majoritaire (58-56, 59-55, 57-57).
Naim Bellahcene (4 v, 4 d, 1 n) a mis KO au 3e round le Géorgien Beka Murjikneli (7 v, 32 d, 2 n).
Stéphane Le Gourrierec (3 v, 1 d) a battu aux points (39-37) Amine Mohamedi (3 v, 4 d).
Le poids coq, Nathan Yu Chak (2 v) a battu aux points (39-37) le Géorgien Bacho Jintcharadze (3 v, 11 d).
Le poids lourd-légers Argentin Camilo Castagno (3 v, 6 d) a battu aux points (39-37) Mikael Mathieu (8 v, 13 d).
En poids welters, Marine Beauchamp (6 v, 1 d, 1 n) a battu aux points (60-54, 60-54, 60-54) la Colombienne Katherine Quintana (28 d, 1 n).
En poids super-mouches, Mailys Gangloff (10 v, 4 d) a battu Megan Ouvrard (5 v, 4 d, 2 n) par jet de l’éponge au 3e round. L’ex championne d’Europe a placé une droite à la face de son adversaire qui est allée au tapis. Le coin a jeté l’éponge et l’arbitre a stoppé le combat.
En poids super-welters, Jonathan Bouillot (8 v, 8 d) a battu aux points (79-72, 78-73, 78-73) Sie Palenfo (10 v, 12 d, 2 n).
Le poids moyens, Kassimou Mouhamadou (9 v, 7 d) a battu aux points (79-73, 80-72, 78-74) Ayoub Zakari (5 v, 4 d, 1 n).
Ce samedi 13 avril à Manchester, Ségolène Lefebvre (18 v, 1 d) a échoué dans sa tentative d’unification des ceintures WBO/IBF des poids super-coqs en s’inclinant aux points (99-91, 97-93, 96-94) face à l’Anglaise Ellie Scotney (9 v).
La Douaisienne a fait sensation en apparaissant vêtue du maillot de l’équipe de Manchester United floqué du nom d’Éric Cantona, véritable légende vivante pour les supporters des Red Devils.
Dans ce duel d’invaincues, la technicienne Française s’est muée en combattante déterminée à ne lâcher aucun pouce de terrain à une adversaire qui ne lui a pas laissé une seconde de répit. Les deux championnes sont passées à l’action dés le premier round, la Française avec son jab et l’Anglaise avec sa droite. L’intensité est montée au round suivant, la Française, posée sur ses appuis, était en recherche de puissance et elle envoyait ses coups avec tout le poids du corps. Elle prenait tous les risques pour se faire respecter et stopper une boxeuse ultra offensive qui lui imposait le combat de près. Ségolène Lefebvre répondait du tac au tac et le visage rougi d’Ellie Scotney après trois rounds témoignait de la précision des frappes de l’élève de Robert Pantigny. Le combat se durcissait à la 4e reprise, l’anglaise accentuait sa pression et ses crochets des deux mains trouvaient de plus en plus souvent leur cible. La Française répliquait avec de rageuses séries, malheureusement peu efficaces.
La championne IBF ne se désunissait pas, elle collait son adversaire, accrochait ou s’appuyait, une boxe à la limite de la régularité qui empêchait Ségolène Lefebvre de s’organiser. La Française ne rompait pas mais elle n’était pas à son avantage. La championne habituée à mystifier ses rivales avec son coup d’œil et sa mobilité était contrainte de batailler ferme avec une boxeuse qui excelle dans le travail de près. Une configuration de combat qu’elle redoutait pour justement ne pas tomber dans le jeu d’Ellie Scotney. Cette dernière bousculait son adversaire avec ses crochets et les deux femmes ne se ménageaient pas, l’Anglaise dominait légèrement les échanges grâce au nombre de ses crochets à la tête. Ségolène Lefebvre répondait au défi physique et elle touchait durement au 8e round avec sa droite puis elle plaçait un uppercut droit au 9e mais l’Anglaise répliquait avec des crochets précis à la tête.
Ellie Scotney attaquait en trombe la 10e et dernière reprise en donnant des coups sous tous les angles avec peu de réussite sauf celle d’empêcher une dernière fois Ségolène Lefebvre de s’exprimer. La championne IBF pouvait exulter, son style et sa tactique ultra offensive s’avéraient payantes pour détrôner Ségolène Lefebvre et réussir une unification partielle des ceintures, cerise sur le gâteau pour l’Anglaise, la ceinture The Ring était également en jeu.