Ce vendredi 7 juin à Blagnac, Narymane Benloucif Berche (3 v, 1 d) a dépossédé Odelia Ben Ephraim (5 v, 3 d, 1 n) de son titre national des poids plumes en s’imposant par décision majoritaire (77-75, 78-74, 76-76).
La nouvelle championne de France est aux anges, " je m'étais bien préparée pour ce combat face à Odelia, étant de la même région, nous avions tourné ensemble en sparring. On connaissait sa boxe et notre stratégie consistait à boxer de loin, contrer avec le bras arrière et bien sortir après, une tactique simple mais efficace et qui a fonctionné " indique Narymane Benloucif Berche.
" J'ai senti que j'avais touché en bas dés le 1er round, le but était de la faire douter rapidement pour ne pas qu'elle s'installe dans son style. Elle a moins avancé, ce qui m'a permis de développer ma boxe et utiliser mon bras arrière. J'ai une boxe longiligne, je travaille à distance avec des coups en ligne et des pas de côté ". La jeune femme avait mis sa carrière entre parenthéses pendant près de deux ans, le temps de devenir maman même si elle avoue n'avoir jamais véritablement cessé la pratique du sport. " J'ai voulu revenir tranquillement, ne pas faire nimporte quoi pour risquer la blessure. J'ai pris mon temps, j'ai fait un combat de rentrée pour préparer ce championnat de France. Les entrainements se sont bien passés, j'étais au meilleur de ma forme et je savais que je pouvais le faire ". Si la question de l'avenir est encore prématurée, la championne de France ne ferme pas la porte à une revanche avec celle qu'elle a détrônée, " si l'opportunité se présente, bien sur ", conclut-elle.
Odelia Ben Ephraim indique avoir mené une dure et longue préparation, " j'ai connu une baisse de forme une semaine avant le combat, j'ai vécu des choses en parralèle qui m'ont polluée et j'étais en période d'examen, cela m'a causé un certain stress. J'avais la sensation de livrer plusieurs batailles en même temps, j'ai laissé de l'influx dans tout cela. J'ai bien senti que je n'étais pas à 100% dés le début du combat. J'avais du mal à faire des accélérations et à développer ce que j'avais travaillé, cela m'a perturbé, mon entraineur m'a dit: tu n'es pas là ", confie Odelia Ben Ephraim. Elle écarte toute hypothése d'un possible surentrainement en avançant avoir eu de bonnes périodes de récupération et de repos. L'ex championne de France souffrait d'une blessure à la main qui nécessitera des soins tout en précisant qu'elle ne se cherche pas d'excuse. " Je vais me reposer, faire une IRM pour soigner cette blessure qui traine depuis un moment, c'est la priorité. Mais je remonterai sur le ring dés que possible, j'aime la boxe et je suis bien entourée avec un super entraineur en la personne de Mohamed Bennama ".
Ce samedi 8 juin à Montpellier, Mohamed Kani (22 v, 4 d) tentera de s’emparer de la ceinture EBU Silver des poids super-légers face à l’Italien Stefano Ramundo (13 v, 1 d).
Le Montpelliérain a fait toute sa carrière en poids welters où il a glané plusieurs ceintures dont le titre national et celui de l’Union Européenne, remplacé par l’EBU Silver, mais il boxera désormais dans la catégorie inférieure des super-légers. « Je n’ai jamais eu de problèmes pour faire le poids en welters, là je dois faire un petit régime mais je me sens beaucoup mieux, plus impactant. De plus, avoir fait des efforts pour le poids, m’a rendu un peu plus nerveux et impatient de combattre », confie Mohamed Kani.
Le Français, qui n’a jamais reculé devant un défi, devait rencontrer chez lui en Espagne, le dangereux puncheur Jon Fernandez pour le titre laissé vacant par Walid Ouizza. Finalement, l’ibère a renoncé car il avait été désigné co-challenger au titre EBU avec le Britannique Dalton Smith. Ce championnat continental est le début d’une nouvelle aventure pour Mohamed Kani, une rupture avec le passé pour rebondir dans une seconde division de poids avec un nouveau staff. « Je suis avec Mehdi Oumiha à Toulouse depuis un an et je me sens très bien là-bas. Les gens sont des passionnés avec une énorme compétence, ils nous accordent beaucoup de considération. Ils m’ont mis dans les meilleures conditions pour ce combat. J’ai travaillé avec Mohamed Mimoune et Sofiane Oumiha, il faut s’adapter à leur niveau pour tenir le coup et essayer d’être performant face à eux, j’en sors grandi. J’ai toujours pensé que changer était un mal pour un bien, je me sers de l’expérience du passé pour évoluer et je suis bien mieux aujourd’hui. J’ai fait six semaines à Toulouse et deux à Montpellier, je n’ai pas de bobos et je me sens prêt ».
Mohamed Kani est licencié au club de Figuerolles qui organise cette soirée en collaboration avec son champion. « La ville de Montpellier, la Métropole et la région croient en moi, je me démène pour trouver des sponsors et financer mes championnats », indique l’Héraultais.
Stefano Ramundo est champion d’Italie et il n’a subi qu’une défaite aux points. Son style offensif avec une défense parfois poreuse, devrait convenir au styliste Français. Le Transalpin et le Français qui n’ont obtenu qu’une victoire avant la limite, ne sont pas réputés pour leur puissance de frappe, toutefois, la précision et la vitesse d’exécution de Mohamed Kani incitent à l’optimisme quant à l’issue de ce championnat EBU Silver.
Hier soir à Paris, dans le prestigieux cadre de la Caserne des Celestins qui abrite la Garde Républicaine, le Neversois (15 v, 4 d) a défendu victorieusement pour la 2e fois son titre de champion de France des poids moyens en battant Keanu Klose (10 v, 3 d, 2 n) par décision partagée (96-94, 96-94, 94-96).
Sofiane Khati était nettement favori pour conserver son titre, il restait sur trois belles prestations et son challenger n’était jamais allé au-delà de la distance des six rounds. Mais la boxe n’est pas une science exacte comme l’a démontré le Normand en tenant la dragée haute au champion de France.
Keanu Klose délivrait son direct du bras avant dans un premier round d’observation où les deux hommes se jaugeaient. Ils se connaissaient bien pour avoir souvent partagé le même entrainement il y a quelques années. Le challenger continuait à allonger son bras avant tandis que Sofiane Khati restait à distance, prêt à s’engouffrer dans la moindre ouverture. Il produisait une courte accélération avec une série de coups ponctuée d’un crochet gauche à la face qui surprenait son adversaire. Il touchait à nouveau avec une droite au visage qui secouait Keanu Klose en fin de 2e round. Le champion durcissait à la 3e reprise, il testait son challenger en avançant. Le combat se poursuivait sur le même schéma, avec un Keanu Klose qui donnait son direct du bras avant mais qui n’enchainait pas assez avec sa droite pour véritablement bousculer un Sofiane Khati qui demeurait dangereux sur ses remises.
Keanu Klose terminait fort ce championnat de France et même s’il s’inclinait, il avait prouvé qu’il tenait aisément la distance et qu’il pouvait rivaliser avec les meilleurs Français. « Il m’a donné du fil à retordre », avouait Sofiane Khati au micro de Punchtime TV qui retransmettait l’évènement en différé. « Ce n’est plus le même boxeur, il a progressé. J’en suis à ma 4e préparation de l’année et cette 3e ceinture est celle qui me procure le plus d’émotions ». A la question de savoir si c’était la dernière défense de son titre national, le champion déclara qu’il « irait chercher la 4eme ! »
Du côté du vaincu, le fair play était de mise, « ce fut un combat dur, j’en ai pris une qui m’a un peu fait douter. C’était mon 1er combat en 10 rounds et je vois que j’en ai encore sous le pied. Ce n’est pas passé mais je reviendrai, j’ai combattu contre un adversaire de niveau Européen et c’est une bonne expérience qui me servira ».
Quentin Fontaine (5 v, 4 d, 1 n) s’est qualifié pour la demi-finale du Challenge Jean-Claude Bouttier, catégorie poids moyens, en battant aux points (60-54, 60-54, 60-54) Mehdi Fayad (1 v, 3 d, 1 n).
Le poids lourd, Eder Galina Fortes (4 v, 1 d, 1 n) a battu Charly Masiya Mbuyi (4 v, 4 d) par décision partagée (58-55, 57-56, 56-57).
En super-welters, Aymeric Lazizi (1 v, 1 d) a battu aux points (40-35, 40-35, 39-36 Romain Larcher (4 d).
Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes professionnels français qui ont combattu lors de ce premier week-end de juin 2024.
En poids super-welters, Michel Soro (36 v, 4 d, 2 n) a infligé une 1ere victoire avant la limite au Mexicain Oziel Santoyo (16 v, 4 d, 1 n). Michel Soro a placé un crochet gauche au foie au 2e round qui a contraint le Mexicain à poser les genoux au sol en se tordant de douleur et dans l’incapacité de se relever.
En super-welters, Milan Prat (24 v, 1 d) a de nouveau fait parler sa puissance en venant rapidement à bout du Vénézuélien Victor Pinango (12 v, 4 d). Le frappeur Français a envoyé au tapis son adversaire avec une droite à la face au 1er round. Eprouvé par ce gros coup, Victor Pinango a abandonné à l’appel de la 2e reprise.
En légers, Elhem Mekhaled (17 v, 2 d) a battu aux points l’Espagnole Eva Cantos (9 v, 16 d, 1 n).
En moyens, le Kossovar Liridon Koxha (5 v, 1 n) a battu aux points (60-54, 58-56, 58-56) Tahar Belkhir (2 v, 2 d).
Le poids moyens Soren Defauconpret (1 v) a réussi ses débuts professionnels en battant aux points (40-36, 40-36, 39-37) Anthone Lamy (2 d).
En super-légers, Jordan Gonzalez (5 v, 5 d, 5 n) a battu aux points (80-72) le Mongol Bazargur Jugder (12 v, 28 d, 4 n).
En super-légers, Ruben Hovakimiyan (4 v) a battu le Géorgien Achiko Odikadze (23 v, 33 d, 2 n) par arrêt de l’arbitre à la 1ere reprise.
En super-welters, le jeune Corentin Avelange-Gérard (5 v, 1n) a infligé une 1ere défaite aux points (60-54, 59-55, 58-56) à Olcay Kaya (3 v, 1 d).
En super-welters, Lais Monny (2 v, 2d, 1 n) s’est imposé par décision majoritaire (57-57, 58-56, 58-56) devant Avend Yassin (2 v, 3 d, 1 n).
En super-moyens, Stevens Bonicel (6 v, 3 d, 2) a battu aux points (59-55, 58-56, 59-55) Attemane Zanoune (2 v, 8 d, 1 n).
En super-légers, Samy Khellas (5 v, 6 d, 4 n) a battu aux points (60-54, 59-55, 60-54) le Moldave Mihail Zubenco (2 v, 6 d).
En welters, Luidgy Winterstein (1 v) a débuté dans les rangs professionnels avec une victoire par KO au 1er round aux dépens du Géorgien Pridon Gasviani (2 v, 5 d).
En mi-lourds, Khalid Graidia (11 v, 14 d, 5 n) a battu aux points (98-91, 98-91, 98-91) le Croate Bruno Knjezevic (9 v, 4 d).
En moyens, Stéphane Le Gourrierec (5 v, 1 n) a battu aux points (39-37, 39-37, 39-37) Kevin Bertogal (8 v, 51 d, 5 n).
En légers, Ingrid Brodu (1 v) a effectué des débuts professionnels victorieux en battant aux points (59-55) la Géorgienne Lorena Surmanidze (1 d, 1 n).
Pour ses débuts dans les rangs professionnels en super-légers, Tautuatemaeva Dauphin (1 v) s’est imposé par arrêt de l’arbitre au 4e round Mikheil Gabinashvili (9 v, 43 d, 3 n).
En welters, Jeremy Dupetitmagneux (11 v, 1 n) a largement dominé aux points (60-53, 60-53, 60-53) l’Argentin Alan Sebastian Velazquez (4 v, 17 d, 1 n).
En poids légers, Kaoussou Cissé (6 v, 2 d) a battu le Géorgien Gela Tegashvili (1 v, 6 d, 1 n) par arrêt de l’arbitre au 5e round.
Le Nordiste est le seul à poursuivre sa route lors du TQO de Bangkok. Yojerlin Cesar et Samuel Kistohurry, eux, ont vu leur rêve olympique s’effondrer en quart de finale.
« Soheb Bouafia monte en puissance au fil des tours »
Contre l’Afghan Noori Silab, gaucher, doté de longs segments et légèrement plus grand que lui, Soheb Bouafia (-92 kg) « a fait le taf en alternant distance - mi-distance dans les deux premiers reprises. Il se les est adjugées logiquement, estime Malik Bouziane, entraîneur national en charge de la filière masculine. Il a délivré des coups puissants, tant au buste qu’au visage. En revanche, dans la troisième, fort de son avance, il a davantage cherché à gérer mais en manquant quelque leu de réactivité. En somme, il a fait un match intéressant. Soheb monte en puissance au fil des tours. » Tant et si bien que le Roubaisien n’est plus qu’à un succès du bonheur et d’un billet pour Paris.
« Yojerlin Cesar n’a pas eu peur et s’est engagé »
Devant le Jordanien Hussein Iashaish, Yojerlin Cesar (-80 kg) « a fait le boulot pendant les deux premiers rounds, note Malik Bouziane. Il n’a pas eu peur et s’est engagé tout en travaillant en anticipation au milieu du ring ou en contrant. Même dans le deuxième, il s’est montré toujours aussi actif et c’est lui qui, à la fois, a inscrit les touches les plus nettes et en a fait plus que son adversaire, quand bien même lui est-il parfois arrivé d’être sur le reculoir. Pourtant, il a été donné perdant 4-1, ce qui nous a surpris d’autant que le Jordanien s’est montré assez brouillon.... Ensuite, Yojerlin a connu une baisse de régime durant les trois dernières minutes et a subi à cause de la fatigue. Il a été compté sur un coup bête et a pâti de son manque d’expérience. » Au final, on l’aura compris, un sentiment pour le moins extrêmement frustrant, c’est un euphémisme, domine à la lecture du verdict. « Peut-être que les juges n’ont pas aimé que Yojerlin ne soit pas systématiquement campé sur ses appuis et qu’il ait ponctuellement adopté un style un peu fuyant », suggère Malik Bouziane.
« Samuel Kistohurry n’a pas démérité »
De son côté, Samuel Kistohurry (-57 kg) « n’a pas démérité », dixit Malik Bouziane, face au fausse garde indien Sachin Sachin, à la fois très mobile et plus rapide de bras que l’Aquitain. « La stratégie consistait donc à mettre la pression et Samuel s’y est employé. Cependant, il n’était pas forcément dans le bon timing et n’est pas parvenu à suffisamment cadrer, si bien que trop de coups n’ont pas trouvé leur cible, analyse l’entraîneur national. Des défauts qu’il a ensuite gommés au deuxième round en enclenchant franchement la marche avant et en multipliant les enchaînements puissants corps-face. Enfin, dans le troisième, son débit impressionnant s’est accompagné d’un peu trop de déchet. Il s’est, de surcroît, exposé tandis que son rival délivrait des coups en ligne plus lisibles et avait tendance à finir les actions. » Dans ces conditions, l’issue du dernier opus s’avérait des plus indécises et la balance pouvait légitimement pencher d’un côté comme de l’autre. Hélas, ce fut vers celui de l’Asiatique…
L’ancien entraineur du Cercle Pugilistique Soissonnais est décédé à Crépy en Valois le mardi 28 mai 2024 à l'âge de 88 ans.
Il avait commencé la boxe à l’âge de 15 ans au sein du Boxing Club du Valois. En tant que boxeur amateur, il avait disputé 75 combats pour 70 victoires. Wladislas Kopec fut deux fois finaliste des championnats de France, champion de France Militaire, trois fois champion de Paris, vainqueur du challenge de l’Équipe, finaliste du championnat du Monde Militaire, il totalisait également 10 sélections internationales.
Passé dans les rangs professionnels à 22 ans, il avait livré 38 combats dans la catégorie des poids mi-lourds entre 1958 et 1963. 28 victoires dont 19 avant la limite pour 8 défaites et 2 matchs nuls. Il avait échoué dans son unique tentative pour le titre national dans un derby Picard face au Saint-Quentinois Paul Roux. Wladislas Kopec mit un terme à sa carrière de boxeur à 27 ans pour devenir entraineur à Crépy-en-Valois. Il fut aussi président du comité de l’Oise avant de faire partie du comité régional de Picardie.
La FF Boxe et son Président, Dominique Nato, présentent leurs condoléances les plus sincères à la famille et aux proches de Wladislas Kopec.
Les obsèques se dérouleront à l’église de Saint Denis de Crépy en Valois le lundi 3 juin à 14 heures 30.
Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes professionnels français qui ont combattu lors de ce dernier week-end de Mai 2024.
La championne d’Europe des poids super-légers, Flora Pili (9 v) s’est imposée aux points (98-92) face à la Belge Djemilla Gontaruk (16 v, 10 d, 2 n).
A l'occasion de ses 40 ans, le Boxing Club Ajaccien cher à son entraineur Pierre Paoli, a organisé un grand gala au Palais des sports Palatinu ce samedi soir. Douze combats amateurs et l'affrontement en dix reprises entre la Française et la Belge. Flora Pili était invaincue en neuf combats alors que l'expérimentée Djemila Gontaruk, ex championne d'Europe des poids plumes, comptait neuf défaites qu'il convient d'analyser avec précaution car la majorité de ces revers furent concédés lors de championnats d'Europe et du monde. La Mosellane a franchi sans encombres l'obstacle constitué par la robuste Belge en anticipant ses actions pour déclencher ses frappes au moment où Djemil Gontaruk avançait. Forte d'une allonge et d'une technique supérieures, Flora Pili a fait étalage de ses progrés et de sa maitrise tactique en restant concentrée tout au long des dix reprises du combat. En touchant avec son bras avant et sa droite, elle a engrangé le gain des reprises, la Belge a réussi quelques belles esquives basses et elle pouvait être dangereuse avec ses coups larges, notamment son crochet droit.
La championne d'Europe a accentué sa pression lors des derniers rounds sans parvenir à ébranler sa solide adversaire. Au final, Flora Pili s'impose largement aux points dans ce combat qui lui aura permis de rester dans le rythme de la compétion avant de défendre son titre Européen face à la Roumaine Ioana Fecioru. La date limite des offres de bourses est d'ailleurs fixée à demain 12H.
En poids super-coqs, Francis Don Navarro (2 v) s’est imposé aux points (40-36, 40-36, 40-36) devant le chevronné Nicaraguayen domicilié en Espagne, Joel Sanchez (5 v, 44 d, 1 n).
Mike Esteves (12 v, 2 d, 1 n) s’est emparé de la ceinture WBC Francophone des poids mouches en battant l’Argentin Mauro Nicolas Liendro (9 v, 10 d) par arrêt de l’arbitre au 7e round.
Jaouad Belmehdi (21 v, 1 d, 3 n) a conquis la ceinture WBC Francophone des poids super-plumes en mettant KO au 1er round l’Argentin Marcos Gabriel Martinez (22 v, 6 d).
Plus d'infos à venir sur ces deux championnats WBC Francophone
En poids super-welters, l’ex champion de l’union Européenne des welters, Mehdi Mouhib (22 v, 3 d) a effectué une rentrée victorieuse après avoir été éloigné des rings pendant 19 mois à cause de blessures récurrentes. Le frappeur Douaisien a battu Ali Yammouni (14 v, 14 d) par arrêt de l’arbitre au 2e round.
En poids lourd-légers, Seydi Coupé (10 v) a battu le Nigérian Tony Salam (17 v, 5 d) par arrêt de l’arbitre au 4e round.
En poids légers, Laid Douadi (26 v, 1 n) a battu aux points (78-74, 78-74, 77-75) l’Argentin Reuquen Cona Facundo Arce (17 v, 16 d, 2 n).
En poids super-légers, Mohamed Drici (5 v, 2 d, 3 n) et Garik Mstoyan (5 v, 2 d, 1 n) se sont quittés sur une décision de match nul majoritaire (57-57, 57-57, 55-59).
En poids welters, Younes Mehidi (8 v, 5 d) a battu Antoine Bensussan (4 v, 2 d, 1 n) par arrêt de l’arbitre au 1er round.
En poids super-plumes, Djamal Hadjab (5 v) a battu aux points (60-54, 60-54, 60-54) Rodrigo Matias Areco (5 v, 10 d, 2 n).
En poids moyens, Zaire Fataki Tshitenge (11 v) a battu aux points (60-54, 60-54, 60-54) l’Anglais John Brennan (14 v, 9 d, 2 n).
En poids légers, l’Italien Alessandro Trabucco (9 v) s’est imposé par décision partagée (77-75, 77-74, 75-76) devant le Ghanéen Gabriel Coffie (10 v, 1 d, 2 n).
En poids welters, Abibe Bennama (16 v, 2 d) s’est imposé aux points (60-54, 60-54, 60-54) devant l’Ukrainien basé en Italie Yauheni Aleinik (5 v, 9 d).
En poids welters, Victoire Piteau (12 v, 2 d) a battu aux points (60-54, 60-54, 60-54) l’expérimentée Polonaise Bojana Libiszewska (7 v, 64 d).
En poids super-welters, Priscilla Peterle (10 v) s’est imposée devant l’Argentine Brenda Daniela Lorenzo (1 v, 8 d) par arrêt de l’arbitre au 4e round.
En poids super-welters, Avend Yassin (2 v, 2 d, 1 n) a battu Miguel Dumail (1 v, 6 d) par arrêt de l’arbitre au 2e round.
En poids moyens, Lakhdar Ouzar (11 v, 5 d) a battu aux points le Serbe Marko Nastic (2 v, 13 d).
En poids super-moyens, Stéphane Le Gourrierec (4 v, 1 d) s’est imposé par arrêt de l’arbitre au 2e round devant le Serbe Stefan Maric (4 d).
En poids welters, Naim Bellahcene (5 v, 4 d, 1 n) a battu aux points (60-53) le Serbe Jovan Stojiljkovic (4 v, 15 d, 1 n).
En poids plumes, Nestor Anabitarte Correa (4 v) a battu aux points (60-54) le Serbe Arnold Tot (1 v, 21 d, 1 n).
En poids welters, Jimmy Lalin (1 v, 1 d) a été battu par le Serbe Marko Petrovic (3 v, 16 d) par arrêt de l’arbitre au 2e round.
En poids moyens, Noel Lafargue (10 v, 2 d, 1 n) s’est imposé par décision partagée (58-56, 58-56, 55-59) devant Sie Palenfo (10 v, 13 d).
En poids super-légers, Sohan Chaibi (5 v, 2 n) a fait match nul (57-57) avec le Nicaraguayen basé en Espagne Eduardo Valverde (5 v, 13 d, 3 n).
Ce samedi 25 mai à Shawinigan, (Québec), le Super-moyens Français (27 v) a fait forte impression en battant l’Anglais Mark Heffron (30 v, 4 d, 1 n) par KO au 1er round.
Christian Mbilli défendait ses ceintures WBC Continental des Amériques et WBA International des super-moyens face à l’ex champion Britannique et du Commonwealth et ce combat était diffusé aux USA sur ESPN.
Finalement, il n’y aura pas eu de combat, dès que le coup de gong a libéré les deux boxeurs, « Solide » a pris les choses en main. Il a avancé en bougeant le buste et passé un cross du droit à la tête puis enchainé avec un splendide crochet gauche au foie. Mark Heffron s’est écroulé à genoux sur le tapis en se tordant de douleur et dans l’incapacité de se relever. En moins de vingt secondes, Christian Mbilli a signé sa plus rapide victoire avant la limite, la 23e de sa carrière.
Le Français qui est classé dans toutes les fédérations mondiales, n°1 WBC, 2 WBA et 3 WBO/IBF a envoyé un signal fort à la catégorie, il se rapproche incontestablement d’une chance mondiale face à la superstar, le Mexicain Saul « Canelo » Alvarez. Le champion du monde, ne disputant plus que des combats générant des dizaines de millions de dollars, est actuellement en négociations avec l’invaincu Américain Terrence Crawford, autre phénomène de la boxe mondiale qui vient de monter en super-welters. En attendant, Christian Mbilli qui a signé avec Bob Arum (Top Rank), bien qu’il reste sous contrat avec Camille Estephan (Eye of the Tiger), remettra le couvert le 17 aout prochain face à à l'Ukrainien Sergiy Derevyanchenko. Un adversaire, jamais battu avant la limite et dangereux, qui a rencontré et posé des problèmes aux meilleurs poids moyens et super-moyens de la planète. Un combat de la plus haute importance pour le Français qui deviendrait incontournable en cas de victoire.
Au même programme, Moreno Fendero (5 v) a poursuivi victorieusement son apprentissage du monde professionnel en s’imposant largement aux points (60-54, 60-54, 60-53) devant l’Argentin Rolando Wenceslao Mansilla (19 v, 15 d, 1 n).
Màj : 2 juin 2024
Article suivant : Cruelle désillusion thaïlandaise
Les pugilistes qui ne sont pas encore qualifiés pour les jeux Olympiques de Paris, auront une dernière opportunité de gagner leur passeport lors du deuxième et dernier Tournoi de qualification olympique mondial qui se déroulera à Bangkok du 23 mai au 3 juin.
188 athlètes ont déjà décroché leur billet pour les JO de Paris et il reste 51 places à pourvoir pour participer à l’évènement sportif le plus important de la planète. A l’issue de cet ultime TQO, 23 femmes et 28 hommes repartiront de Thaïlande avec leur précieux sésame. Chez les femmes, 4 qualifications seront attribuées par catégorie de poids (sauf en 60 kg) alors que chez les hommes, 3 visas seront à gagner dans les catégories des -57 kg et -80 kg et 4 en -92 kg.
L’Equipe de France compte déjà huit qualifiés et cinq autres seront en lice dans la capitale Thaïlandaise avec l’objectif de venir grossir les rangs des tricolores qui combattront à Paris. Romane Moulai et Emilie Sonvico devront se hisser en demi-finale tout comme Soheb Bouafia alors que Samuel Kistohurry et Yojerlin César seront contraints de terminer 3e pour obtenir leur qualification.
Le TQO Thaïlandais sera à suivre sur cet article
-92 kg : Victor Schelstraete (Belgique) bat Soheb Bouafia - 5/0
Cela n'est pas passé pour le poids lourd Français, le boxeur Belge a imposé sa boxe en mouvement qui a consisté à toucher avec son direct du bras avant et tourner. Le Français n'a pas trouvé la solution et l'a poursuivi aux quatre coins du ring sans parvenir à le cadrer. Victor Schelstraete a marqué ses points à distance en déclenchant le premier dans les échanges. Le Français n'a pas relaché ses efforts mais cela n'a pas suffi et il a perdu les trois rounds. Son visage fermé au moment de la décision en disait long sur sa déception d'avoir échoué si prés du but alors qu'il avait réussi un parcours sans faute jusqu'à ce jour.
-66 kg : Jessica Triebelova (Slovaquie) bat Emilie Sonvico - 3/2
La Française avait début son combat de la meilleure des manières en prenant de vitesse la gauchère Slovaque. Elle mettait son crochet gauche et sa droite puis sortait. Un uppercut droit et deux nouvelles droites et elle empochait nettement 5/0 le 1er round. Jessica Triebelova avançait au 2e round, la Française la cueillait avec sa droite à la face. La boxeuse Solvaque rentrait tête en avant, Emilie Sonvico ne parvenait pas à se dépétrer des accrochages répétés, elle encaissait une large droite, le round était serré et les juges l'accordaient à Jessica Triebelova (3/2). La dernière reprise était à nouveau émaillée d'accrochages, la droite d'Emilie Sonvico faisait mouche mais la Slovaque était plus précise avant de coller et paralyser la Française. Le combat devenait brouillon, Jessica Triebelova réussissait à placer quelques touches et s'adjugeait le dernier round 5/0 pour décrocher son billet pour Paris.
-54 kg : Aeji Im (Corée du Sud) bat Romane Moulai - 4/1
La Française a connu un premier round compliqué face à une adversaire gauchère qui tournait, le style de boxeuse face à qui Romane Moulai peine à s'exprimer. Elle n'est parvenue à la cadrer qu'en de rares occasions au cours d'un 1er round qu'elle perd 4/1. La boxeuse tricolore change de tactique à la seconde reprise et elle passe à l'attaque avec détermination. Elle passe sa droite et un crochet gauche à la face puis elle continue à marquer des points avec des frappes des deux mains pour gagner cette 2e reprise 3/2. Le dernier round est décisif, la Française déclenche un enchaînement droite/gauche à la face qui fait mouche, la Coréenne montre des signes de fatigue et accroche, Romane Moulai touche à nouveau, elle est surprise par un crochet droit suivi d'une droite mais elle finit fort. Elle est malgré tout donnée perdante 4/1.
-80 kg : Hussein Iashaish (Jordanie) bat Yojerlin César - 4/1
Le jeune Français a brillament débuté son combat en surclassant son adversaire avec son coup d'oeil et ses déplacements. Il a usé de son bras avant pour maintenir le Jordanien à distance avant de placer ses gauches au visage. Yojerlin Cesar a réalisé quelques belles esquives sur les tentatives de Hussein Iashaish sans oublier de remiser ensuite. Un travail d'orfévre pour un 1er round gagné 5/0. Le boxeur Français a poursuivi sur sa lancée à la seconde reprise, en allongeant son bras avant et en ne restant pas en face, il a contenu Hussein Iashaish qui a accentué son pressing sans toutefois parvenir à toucher nettement le Français. La précision et la maitrise de Yorjelin Cesar semblaient devoir suffire pour s'adjuger ce 2e round, pourtant il le perdait 4/1. Le tricolore est apparu émoussé au 3e round, il avait du s'arracher hier face au Hollandais et il subissait peut être le contrecoup de cette débauche d'énergie. Il était compté debout suite à un coup à la face. Yorjelin Cesar n'était pas ébranlé mais le boxeur Jordanien dominait cet ultime round en mutipliant les assauts désordonnés. Le parcours de Yorjelin Cesar dans ce TQO s'est donc arrêté en 1/4 de finale suite à cette défaite au goût amer.
-57 kg : Sachin Sachin (Inde) bat Samuel Kistohurry - 4/1
Le Français était opposé à un jeune (21 ans) gaucher qui a donné beaucoup de coups dans toutes les positions avec plus ou moins de réussite car Samuel Kistohurry en a bloqué une majorité avant de remiser avec sa droite. Sachin Sachin s'est adjugé le 1er round 5/0. Le Bordelais a attaqué tous azimuts à la 2e reprise et si le bras avant de son adversaire l'a parfois empêché d'avancer, c'est lui qui a marqué les touches les plus nettes, son pressing et sa précision lui ont valu de remporter 3/2 cette reprise. Les deux hommes se sont livrés une grosse bataille au 3e et dernier round avec des échanges d'une rare intensité, les coups ont plu des deux côtés, chacun touchant l'autre à tour de rôle. Samuel Kistohurry a bloqué et remisé avec précision en se donnant sans compter. Ces trois minutes ont été menées à un rythme élevé, le Français a semblé légèrement au dessus de son adversaire au cours de ce dernier round mais c'est le jeune Indien qui a été déclaré vainqueur d'un Samuel Kistohurry qui n'a pas démérité malgré sa courte défaite.
-92 kg : Soheb Bouafia bat Noori Silab (Afghanistan) - 5/0
Soheb Bouafia a imposé sa puissance supérieure pour faire la différence avec ses droites au corps et son bras avant à la face. Le gaucher Noori Silab a hésité à se livrer et le nordiste a remporté 5/0 le 1er round. Le Français a appuyé davantage son bras avant au round suivant, l'Afghan a semblé impuissant et même s'il es parvenu à surprendre son adversaire avec un court uppercut du bras avant, c'est Soheb Bouafia qui a placé une grosse droite à la face pour s'adjuger 5/0 ce 2e round. Le Français a géré la derniére reprise sans prendre de risques inutiles, Noori Silab a placé une droite mais il a été ramené à la raison par un crochet gauche du Français qui tentera d'obtenir son billet pour Paris, dimanche face au Belge Victor Schelstraete.
-66 kg : Emilie Sonvico bat Camila Gabriela Camilo Bravo (Colombie) - 5/0
La Française a dominé de la tête et des épaules son adversaire du jour. Après un échange de droite, Emilie Sonvico s'est montrée agressive pour prendre rapidement le contrôle du combat et ne plus le lâcher. Elle a touché avec son bras avant puis enchainé avec sa droite. Son activité incessante et son explosivité lui valent d'empocher 5/0 le 1er round. Elle a changé quelque peu de tactique à la seconde reprise en attendant la Colombienne pour la toucher avec des frappes des deux mains. Elle a placé un magnifique uppercut droit et si les échanges ont été émaillés de quelques accrochages, c'est la tricolore qui a mené les débats pour s'adjuger cette reprise 5/0. Emilie Sonvico a maitrisé le dernier round en plaçant ses coups puis en se déplaçant latéralement. Son uppercut droit a fait mouche deux fois, elle a gèré cette fin de combat en restant concentrée. Les juges sont unanimes pour consacrer sa victoire 5/0. En 1/4 de finale, elle jouera sa qualification pour Paris contre la Slovaque Jessica Triebelova.
-92 kg : Soheb Bouafia bat Serhii Horskov (Ukraine) - 5/0
-57 kg : Samuel Kistohurry bat Hyungseung Kim (Corée du Sud) - 5/0
-80 kg : Yojerlin César bat Gradus Kraus (Hollande) - 3/2
-66 kg : Emilie Sonvico bat Friza Anyango Asiko (Kenya) - 5/0
-57 kg : Samuel Kistohurry bat Bom Tae O (Corée du Nord) - 5/0
-54 kg : Romane Moulai bat Denisse Bravo (Chili) - 5/0
-80 kg : Yojerlin César bat Hector Aguirre (Mexique) - 4/1
-92 kg : Soheb Bouafia bat Haneul Jung (Corée du Sud) - 5/0
-80 kg : Yojerlin César bat Taj Kagho (Nouvelle Zélande) - 5/0
-57 kg : Samuel Kistohurry bat George Molwantwa (Botswana) - 5/0
-57 kg : Samuel Kistohurry - SPUC - Nouvelle Aquitaine
-80 kg : Yojerlin César- Boxing Lyon United - Auvergne Rhone Alpes
-92 kg : Soheb Bouafia - ABC Roubaisien - Hauts-de-France
-54 kg : Romane Moulai - Challenge Boxing - PACA
-66 kg : Emilie Sonvico - BC Uzès - Occitanie
Malik Bouziane - entraineur national
Mariano Gonalez Cosme - entraineur national
Stéphane Cottalorda - entraineur national
Humberto Horta Dominguez - entraineur national
Jason Penin - kinésithérapeute
Samedi 18 mai à Behren-lès-Forbach, en Moselle, une sélection Française masculine composée de quatre cadets, cinq juniors et un senior U22, s’est brillamment imposée face à son homologue Belge lors d’un gala international organisé par le Boxing Club de Behren.
Les jeunes boxeurs tricolores ont remporté sept combats aux points sur les dix rencontres de cette confrontation. Le local Hassana El Quadmi, boxeur licencié au club hôte, qui portait les couleurs de l’équipe de France pour la première fois, a battu le Belge Bastien Roland dans la catégorie des 75 kg U22 pour le plus grand bonheur de son public.
48 kg : Ardawan SAMEER (Belgique) bat Issam TURKI (France) - GP
52 kg : Jean Albert MERCIER (France) bat Orazio CUSMANO (Belgique) - GP
63 kg : Ismael TAMI (Belgique) bat Mario DORES (France) - GP
66 kg : Thomas CORNU (Belgique) bat Ilian AMINI (France) - GP
80 kg : Lenny LEGAGNEUR CISEWICH (France) bat Bryan ASYK (Belgique) - GP
54 kg : Mohamed Dahmane DJEMMAL (France) bat Ayman ZBAKH (Belgique) - GP
60 kg : Amine MAGOMAYEV (France) bat Mohamed Amine TAIDI (Belgique) - GP
63,5 kg : Sandro SPICA (France) bat Mohamed BOUTHARADA (Belgique) - GP
67 kg : Oualid MAHKLOUF (France) bat Mohamed EL AMRANI (Belgique) - GP
75 Kg : Hassana EL QUADMI (France) bat Bastien ROLAND (Belgique) - GP