Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes professionnels français qui ont combattu lors de ce dernier week-end de juin 2024.
En plumes, Léa Couvercelle (1 v) a effectué des débuts professionnels victorieux en battant aux points (40-36) la Serbe Marijana Dasovic 21 d, 1 n).
En mi-lourds, Bilel Latreche (33 v, 5 d, 1 n) a battu le Vénézuélien Carlos Rivero (28 v, 5 d, 1 n) par KO à la 6e reprise.
En super-moyens, Dany Schneider (1 v) a débuté sa carrière professionnelle par une victoire aux points (40-36) devant le Géorgien Vakhtang Javakhadze (3 d).
En super-welters, Naim Bellahcene (6 v, 4 d, 1 n) s’est imposé aux points (60-54, 60-54, 59-55) devant Batoura Guirassy (8 v, 15 d, 2 n).
En super-légers, Lorenzo Critelli (3 v, 1 d) a battu aux points (58-56, 58-56, 59-55) Ruben Hovakimiyan (4 v, 1 d).
En super-légers, Meryl Vegas (25 v, 8 d, 1 n) a dominé aux points (60-53, 60-53, 60-53) le Chinois Seiran Engel (5 v, 25 d, 3 n).
Christ Esabe (15 v) s’est emparé de la ceinture IBF Junior des poids plumes en infligeant une 1ere défaite aux points (99-91, 98-92, 97-93) au Vénézuélien Alessangel Mayora (14 v, 1 d)
En super-welters, Flavio Marca (2 v, 1 d, 1 n) et Patrick NGueumaleu (3 v, 2 n) se sont quittés sur un match nul (38-38).
En super-légers, Bakari Diallo (8 v, 1 d) a battu aux points l’Argentin Sergio Javier Escobar (28 v, 35 d, 1 n).
En mi-lourds, Saad Fathi Saad (5 v, 1 d) s’est imposé aux points (58-56) devant le Moldave Andrei Sanjura (2 v, 9 d).
Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes professionnels français qui ont combattu lors de ce premier week-end de l'été 2024.
En super-moyens, Florian Bruneval (8 v, 5 d, 1 n) s’est imposé aux points (59-55) devant David Afonso Pereira (5 v, 22 d, 1 n).
En lourd-légers, Robin Reguillot (3 v, 1 d) s’est qualifié pour les ½ finales du Challenge Jean-Claude Bouttier en battant Loic Kilinan (4 d) par abandon à la 5e reprise.
En moyens, Julien Bois (3 v) s’est imposé par arrêt de l’arbitre au 2e round devant le Serbe Kristijan Djakovic (2 v, 12 d, 1 n).
Pour son 1er combat dans les rangs professionnels dans la catégorie des poids légers, Marlene Lenfant (1 d) s’est inclinée aux points (37-39) devant Adelaide Mary (1 v, 1 n).
En welters, Mamo Sloyan (3 v, 1 d) a battu aux points (60-54) le Tchèque Jiri Hauke (4 v, 4 d).
En mi-lourds, Omar Selloum (4 v, 2 d) a battu Karim Larbi (2 v, 5 d, 3 n) par décision technique au 6e round.
En coqs, Anthony Fevrat Rolet (2 v, 2 d, 1 n) s’est incliné aux points (55-58, 56-57, 56-57) devant le Géorgien Bacho Jintcharadze (5 v, 13 d, 1 n). Le Français a été compté au 2e round suite à un uppercut qui l’a fait vaciller et poser les gants au tapis.
Pour son 1er combat professionnel dans la catégorie des mi-lourds, Stan Baulmont (1 n) a dû se contenter d’un match nul majoritaire (39-37, 38-38, 38-38) face à l’expérimenté Géorgien Giorgi Abramishvili (14 v, 32 d, 1 n).
En super-coqs Hamza Laksiouar (1 v) a débuté sa carrière professionnelle par une victoire expéditive sur le Géorgien Giorgi Bitsadze (2 d) qu’il a battu par arrêt de l’arbitre au 1er round.
En super-welters, Olcay Kaya (4 v, 1 d) s'est imposé aux points (59-55) Anthone Lamy (1 v, 2 d).
Le super-coqs d'Elancourt, Kelvin Madjid (2 v, 1 d, 1 n) a fait match nul (57-57) avec Muhammad Mustafa Ali (4 v, 1 n), l'une des étoiles montantes de la boxe Anglaise.
Le super-moyens Thomas Lacroix (4 v, 3 d) s'est incliné par arrêt de l'arbitre au 2e round face au Danois Oliver Zaren (13 v).
Ce samedi 22 juin, à la Halle des sport de Bron, l'invaincu Leonardo Mosquea a défendu victorieusement son titre de champion EBU Silver des poids lourd-légers en s'imposant aux points (117-111, 117-111, 118-110) devant Dylan Bregeon (14 v, 6 d, 1 n).
Tout était réuni pour que ce championnat EBU Silver entre les deux Français soit une réussite avec une opposition de styles entre un tenant du titre musculeux, puissant et offensif et un challenger styliste et longiligne, capable de s’adapter à la boxe adverse. Pendant la promotion de l’évènement, les deux boxeurs s’étaient un peu chambrés au micro de Punchtime, histoire de faire monter la pression mais au final, ce fut un combat intense et disputé dans un parfait était d’esprit entre ces deux gentlemen du ring.
Le tenant du titre rendait plusieurs centimètres à son adversaire, ce qui l’obligeait à casser la distance pour délivrer ses coups. Les deux boxeurs se jaugeaient dans un premier round d’observation où ils échangeaient quelques timides frappes. Leonardo Mosquea entrait dans le vif du sujet au 2e round, la garde haute, il parvenait à approcher pour délivrer ses crochets des deux mains au corps. Le Nantais n’était pas encore totalement entré dans le combat, il ne restait pas dans l’axe et plaçait une droite. Son arcade précédement blessée se réouvrait, une blessure qui sera impeccablement soignée par Alban Georget, son entraineur.
Le plan du champion consistait à exercer un pressing constant sans pour autant se livrer inconsidérément car il subsistait une part d’inconnue dans sa capacité à tenir ce rythme pendant douze reprises. Un critère d’endurance retenu par Dylan Bregeon pour penser sa stratégie afin d’imposer sa boxe en seconde partie de combat. Leonardo Mosquea ne se désunissait pas, il était régulièrement freiné dans sa marche en avant par le direct du bras avant adverse. A la mi-combat, les deux hommes semblaient proches, les débats avaient été équilibrés même si le champion avait donné le tempo, aucun des deux n’avait outrageusement dominé l'autre. A la 7e reprise, Leonardo Mosquea plaçait un enchainement de crochets des deux mains, le Nantais répliquait en bas mais il encaissait une droite et utilisait son métier pour accrocher un peu. Le champion impressionnait par sa détermination, au 8e round, il mettait toute son énergie dans chaque frappe. Dylan Bregeon laissait passer l’orage puis il contrait avec sa droite et récidivait juste au moment où retentissait le gong.
Leonardo Mosquea accusait quelque peu la fatigue à la reprise suivante et il baissait la garde, Dylan Bregeon passait sa droite à la face. Les deux hommes s’éprouvaient à tour de rôle au 10e round, le champion produisait une courte accélération ponctuée d’une série des deux mains. Les deux dernières reprises étaient disputées à l’image d’un combat de haute tenue qui aura ravi le public et les téléspectateurs de la plateforme Punchtime qui retransmettait la soirée en direct.
Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes professionnels français qui ont combattu lors de ce troisième week-end de juin 2024.
En plumes, Emma Gongora (8 v, 3 d, 1 n) a battu aux points (60-54, 60-54, 60-54) l’Espagnole Eva Cantos (9 v, 17 d, 1 n).
En super-welters, Theone Adenet-Louvet (3 v, 1 d) s’est qualifié pour les ½ finales du challenge Jean-Claude Bouttier en battant aux points (59-55, 60-54, 60-54) Richard Awoonor (1 d) qui disputait son premier combat professionnel.
En super-welters, James Londiniére (4 v, 1 d) s'est lui aussi qualifié pour les ½ finales du challenge Jean-Claude Bouttier en battant aux points (60-54, 60-54, 60-54) Romain Larcher (5 d).
En coqs, Lauryne Brankaer (5 v) a battu l’Italienne Lara Joly (3 d) par arrêt de l'arbitre au 3e round.
En lourd-légers, Alexis Cloarec (5 v,1 d, 2 n) et Fabrice Lewis Menayame (4 v, 15 d, 4 n) ont fait match nul (38-38, 38-38, 38-38).
En lourd-légers, Sébastien Philippote (7 v, 5 d) s'est imposé aux points (60-54, 60-54, 60-54) devant le Hongrois Janos Lakatos (7 v, 60 d, 1 n).
En super-moyens, Loris Barberio (11 v, 6 d, 1 n) a battu aux points (60-54) David Afonso Pereira (5 v, 20 d, 1 n).
En mi-lourds, Tony Amoaku (4 v, 1 n) a battu aux points (60-54) le Moldave Andrei Sanjura (2 v, 7 d).
En super-légers, Slim Ben Hadj Amor (3 v, 1 d) a battu aux points (60-54) le Moldave Ghenadie Gitlan (3 v, 12 d).
Sandy Messaoud (19 v, 7 d) s'est emparé de la ceinture WBC International des poids welters en battant aux points (99-88, 99-88, 99-88) l’Argentin Dorian Maidana (10 v, 4 d).
En welters, Ciril Johnson Suffo (6 v) s'est imposé aux points (60-54) devant le Panaméen Omir Rodriguez (14 v, 19 d, 1 n).
Le poids welters Redouane Belhaj (1 v) a effectué des débuts professionnels victorieux en s'imposant aux points (40-36) face au Nicaraguayen basé en Italie, Nestor Maradiaga (9 v, 22 d, 2 n).
En welters, Elyasse Azap (1 v) a démarré sa carrière professionnelle par une victoire aux points (40-36) devant l’Anglais James Patrick Holcombe (2 d).
En plumes, Nicat Mammadov (7 v, 2 d, 2 n) a battu aux points (77-75) l’Argentin Rodrigo Matias Areco (5 v, 9 d, 2 n).
En plumes, Dylan Pare-Lemonnier (7 v) a mis KO au 5e round le Serbe Lazar Pantic (3 v, 13 d, 1 n).
En super-légers, Clément Saumon (2 v) a gagné son billet pour la finale du challenge Jean-Claude Bouttier en s'imposant aux points (59-55, 59-55, 59-55) devant Garik Mstoyan (5 v,1 d, 2 n). Les deux jeunes boxeurs, 22 et 20 ans, ont offert au public Pontois un combat de grande qualité et disputé.
En super-moyens, Nabil Bouazni (7 v, 1 n) s'est qualifié pour les 1/2 finales du challenge Jean-Claude Bouttier en battant aux points (59-55, 59-55, 58-56) Damien Lacoudray (3 v, 1 d, 1 n).
En super-légers, Bakari Diallo (7 v, 1 d) a battu le Ghanéen Emmanuel Ardey Aryee (5 v, 2 d) par arrêt de l'arbitre au 2e round.
En mi-lourds, Ibrahim Traore (10 v, 10 d, 1 n) s'est imposé aux points (39-37) devant le Serbe Kristijan Djakovic (2 v, 11 d, 1 n).
Ce soir à Vernoux-en-Vivarais, Lorye Ruyer (5 v) a conservé son titre de championne de France des poids super-légers en battant Anissa Benyoub (7 v, 4 d) aux points (78-74, 78-74, 78-74).
La jeune (22 ans) Lorraine effectuait une première défense de son titre national face à une ex détentrice de cette ceinture qui fait partie des meilleures super-légères de l'hexagone. "J'ai été surprise par la boxe d'Anissa", indique la championne de France. "Je la connaissais un peu car nous avions mis les gants et elle n'a pas du tout boxé comme je m'y attendais. Il y a eu beaucoup d'accrochages et même des coups de tête. Elle a voulu aller au contact, ce qui est normal car elle est plus petite mais quand elle rentrait, elle accrochait et j'ai eu du mal à me dépêtrer de tout cela. J'ai réussi à gérer en seconde partie de combat où je suis parvenue à la tenir à distance et à développer ma boxe".
L'élève de Jo Cottalorda ne cache pas sa satisfaction d'avoir conservé son titre malgré la frutration de ne pas avoir livré la prestation qu'elle aurait souhaité. " Je suis fère d'être championne de France, je n'y étais pas parvenue dans les rangs amateurs, maintenant je pense à progresser en allant me confronter au niveau supérieur avant de viser l'international", conclut Lorye Ruyer.
Du côté d'Anissa Benyoub, c'est le même constat par rapport aux accrochages qu'elle impute à son adversaire mais sa première pensée est pour son coach, " Le club a connu une année difficile, notre entraineur Adam Diarra est gravement malade et il nous a manqué, son absence nous a été préjudiciable. Nous nous sommes serrés les coudes, j'aurais aimé reprendre la ceinture pour mon entraineur que j'aime profondément. On pense fortement à lui et on lui envoie tout notre soutien". Anissa Benyoub ne cherche pas d'excuse, elle confie être consciente que le combat n'a pas été de qualité, " le match a été hâché, nous avons deux styles opposés, lors des accrochages, je n'ai pas réussi à partir vers les côtés, ce qui aurait été la solution plutôt que sortir dans l'axe. J'aurais dû en faire plus, je suis capable de beaucoup mieux. Je pense sincèrement que nous n'avons pas fait un beau combat. Ce n'est que partie remise car je reviendrai pour reprendre un titre national et d'autres ceintures". La Toulousaine a perdu du poids et elle n'écarte pas la possibilité d'un changement de catégorie, "à la pesée, j'étais à 62 kg, je pense pouvoir faire les légers sans trop de difficultés".
Ce samedi 15 juin à Manosque, Reda Kham (16 v, 1 d) a conservé son titre de champion de France des poids super-welters pour la 3e fois en battant Melvin Moreau (14 v, 8 d, 2 n) par arrêt de l’arbitre au 7e round.
Depuis qu'il détient le titre national, Reda Kham a franchi un palier, comme si le statut de champion de France le transcendait et lui avait fait prendre conscience de sa valeur. Hier soir, il a montré une sérénité à toute épreuve pour dominer de la tête et des épaules un challenger qui n'est jamais parvenu à le prendre en défaut.
Dés le premier round, Melvin Moreau avançait, la garde haute mais il était stoppé par la droite du champion de France. Reda Kham déclenchait son direct du bras avant puis se mettait à tourner. Melvin Moreau ne trouvait pas de solution pour contrarier cette cible mouvante, le ton du combat était donné, la tactique fonctionnait à merveille et le provençal n'allait plus en changer. Le challenger avait le style idéal pour faire briller le champion de France, volontaire et porté sur l'offensive, Melvin Moreau suivait son adversaire aux quatre coins du ring sans arriver à le cadrer. Reda Kham se servait de ses jambes pour appliquer le fameux "toucher sans se faire toucher". Le challenger était frustré, il cherchait à raccourcir la distance mais ne donnait pas assez de coups, au contraire c'est Reda Kham qui distillait son jab et enchainait avec sa droite en variant les frappes au corps et à la face.
Au 5e round, le tenant du titre alternait les changement de garde et confortait son avance au pointage. Melvin Moreau semblait devoir s'incliner aux points, Reda Kham ne prenait pas de risques surperflus et continuait à dérouler sa boxe. A la 7e reprise, le champion de France plaçait une droite en ligne puis délivrait un crochet gauche qui envoyait le challenger au tapis. Compté, ce dernier repartait à l'attaque, Reda Kham restait en face, il fixait son rival le long des cordes puis plaçait de nombreux coups dont deux uppercuts ponctués d'une droite pour envoyer à nouveau Melvin Moreau au tapis. A peine relevé et au bord de la rupture, il subissait une grêle de coups sous tous les angles et un dernier crochet gauche avant que l'arbitre ne s'interpose pour mettre fin au combat.
Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes professionnels français qui ont combattu lors de ce second week-end de juin 2024.
En mouches, Teddy Fernandes De Araujo (3 v, 5 d) a battu aux points (60-52, 59-53, 59-53) Kamel Balil (4 v, 7 d).
En super-légers, Keshan Jacoby Koaly (6 v, 1 d, 1) a battu aux points (77-74, 78-73, 79-72) le Brésilien Adauto Silva Dos Santos (8 v, 7 d).
Anthony Rivière (13 v, 6 d, 1 n) s’est emparé de la ceinture WBF international des poids super-plumes en battant Alain Christian Sangue (14 v, 10 d, 2 n) par décision partagée (98-92, 97-93, 93-97).
En super-moyens, Ismaël Seck (13 v, 8 d, 2 n) a battu aux points (77-75, 77-75, 77-75) Samuel Cavret (6 v, 2 d, 1 n).
En poids welters, Abibe Bennama (17 v, 2 d) a battu l’Espagnol Rodrigo Labre (7 v, 9 d) par décision partagée (58-54, 57-55, 55-57).
En mouches, Théo Ticout (4 v, 1 d) s’est imposé aux points (60-54, 60-54, 60-54) le Géorgien Bacho Jintcharadze (4 v, 13 d, 1 n).
En légers, Marc Baro (4 v) a battu aux points (40-35, 40-35, 40-36) le Géorgien Giorgi Gachechiladze (16 v, 54 d, 1 n).
Le lourd-légers, Brice Clavier (10 v, 6 d, 1 n) a battu aux points (80-72, 80-72, 79-73) le Tchèque Jiri Svacina (15 v, 61 d, 2 n).
En super-welters, Franck Petitjean (25 v, 7 d, 3 n) a battu le Biélorusse Yauheni Aleinik (5 v, 10 d) par arrêt à la 4e reprise.
En moyens, Anatole Lemaire (1 v), vice-champion de France amateur 2023 a effectué des débuts professionnels victorieux en battant aux points (40-35, 40-35, 40-35) l’Anglais William Smith (6 d, 1 n).
En lourd-légers, Sofiane Quoit (6 v, 2 d, 2 n) a battu aux points (80-72, 80-72, 80-72) le Serbe Stefan Mihailov (8 v, 23 d, 3 n).
Kodjo Yetongnon (14 v, 7 d, 3 n) s'est imposé aux points (80-72, 80-72, 79-73) face au Serbe Bogdan Draskovic (8 v, 14 d, 1 n).
En légers, Lorenzo Cucchiara Lopez (4 v, 1 n) s’est imposé aux points (59-54) devant le Nicaraguayen Nestor Maradiaga (9 v, 21 d, 2 n).
En plumes, Delphine Mancini (6 v, 1 d) a battu aux points la Serbe Dunja Bocan (1 v, 10 d, 1 n).
En super-welters, Lucas Migotti (9 v, 1 d) a battu le Polonais Denis Madry (10 v, 9 d, 1 n) par arrêt de l’arbitre au 2e round.
En coqs, Georges Ory (18 v, 4 d, 1 n) a battu aux points (80-72, 80-72, 79-73) le Géorgien Edgari Sarkisiani (9 v, 21 d, 2 n).
La championne de France des poids mouches, Selma Renier (6 v) a battu aux points (59-55) la Serbe Gordana Marjanovic (10 d).
En poids légers, Sylvain Chapelle (19 v, 37 d, 3 n) a battu aux points (59-55, 58-56, 59-55) le Serbe Igor Pavlovic (1 v, 8 d, 2 n).
En moyens, Elian Damiens Dhebecourt (6 v, 2 d) s’est imposé aux points (59-55, 59-55, 60-54) devant Jules Dongla Kaffo (1 v, 3 d).
En moyens, l’invaincu Anauel Ngamissengue (14 v) a battu le Géorgien Sandro Jajanidze (12 v, 33 d, 2 n) par abandon au 3e round après avoir été compté à la 2e reprise.
En welters, Lyad Tormos (7 v) a battu aux points (60-53, 60-53, 59-54) le Géorgien Giorgi Gotchoshvili (10 v, 25 d, 2 n).
En légers, Sylvère Ebarra (2 v, 2 d) a battu aux points (58-56, 58-56, 59-55) Mohamed Charef (1 v, 14 d, 1 n).
En welters, Fanny Galle (2 v) a battu aux points (40-36, 40-36, 40-36) la Serbe Ksenija Medic (3 v, 22 d, 2 n).
En welters, Sedia Sanogo (1 v) a débuté sa carrière professionnelle par une victoire aux points (39-37, 40-36, 40-36) aux dépens de la Monténégrine Aleksandra Ivanovic (10 d, 1 n).
En lourd-légers, Zakaria Sidibé -1 v, 1 d) a battu aux points (39-37, 39-37, 40-36) le Géorgien Nika Nozadze (3 d, 1 n).
Hier soir à Beuzeville, Lancelot de la Chapelle (14 v, 1 d, 1 n) est devenu champion de France des poids super-moyens en battant aux points (98-91, 96-93, 96-93) le tenant du titre Baptiste Castegnaro (13 v, 26 d).
" Je savais que ce serait un combat disputé, c'est ce qui s'est passé ", indique en préambule le nouveau champion de France. " Baptiste n'a pas cessé d'avancer, j'ai travaillé à distance en marquant des points puis j'ai tourné. Je pense l'avoir bien touché à deux reprises mais c'est un boxeur solide. Il est compliqué à boxer car il met une pression constante et il faut être prêt physiquement".
Lancelot de la Chapelle insiste sur le fait que son adversaire n'avait pas un palmarès fabriqué mais celui d'un guerrier qui était venu en Normandie pour défendre chèrement son titre. Le Beuzevillais avait disputé un dur combat au Canada le mois dernier et on aurait pu penser qu'il puisse être impacté par le court temps de récupération entre ces deux sorties importantes en dix rounds. " Pas du tout, j'ai surfé sur la préparation de mon combat précédent. Le seul souci était la blessure subie sur la tête qui avait nécessité quelques points de suture mais qui a rapidement cicatrisé. J'aime bien enchainer les combats et profiter de la forme, cela me convient mieux que couper et reprendre trois mois aprés". Le jeune homme qui fut couronné champion de France en cadets et juniors ne cache pas sa joie d'avoir décroché son premier titre national en seniors à domicile dans une salle pleine à craquer.
Un titre national qu'il défendra peut être pas car les choses se sont pécipitées depuis quelques temps," Je suis nommé challenger de Gustave Tamba, champion EBU Silver. On va voir comment cela va évoluer car il pourrait y avoir du mouvement et puis je pense aussi à un retour en poids moyens où je serais plus performant", conclut le champion de France.
Hier soir à Montpellier, Mohamed Kani (23 v, 4 d) a conquis le titre EBU Silver des poids super-légers en battant l'Italien Stéfano Ramundo (13 v, 2 d) par arrêt de l'arbitre au 6e round.
Après l'énorme désillusion connue l'année dernière face à l'Italien Pietro Rossetti lors de la défense de son titre de l'union européenne des welters, le Montpelliérain tentait un gros pari en tentant de conquérir le titre EBU Silver dans la catégorie inférieure des super-légers. Une totale remise en question à 33 ans pour un succès éclatant obtenu avec la manière face au champion d'Italie qui n'avait jamais été battu avant la limite.
Mohamed Kani a démarré prudemment, prenant le temps d'étudier son adversaire et de se rendre compte que le visiteur possédait une bonne puissance de frappe et qu'il lui faudrait être patient et prudent pour s'imposer. Le Français a boxé en remises, laissant l'initiative au transalpin en veillant à demeurer hermétique avant de répliquer avec précision. La rapidité et la technique de Mohamed Kani prenaient peu à peu le dessus sur la boxe de l'Italien qui était nettement touché au 4e round.
A la 6e reprise, Stéfano Ramundo s'est lancé à l'attaque, Mohamed Kani a immédiatement contré avec un court crochet droit à la face qui a ébranlé l'Italien. Il a enchaîné avec des frappes des deux mains, l'arbitre s'est interposé pour mettre fin au combat alors que Stéfano Ramundo glissait lentement au tapis sous la série de coups du Français. Avec cette superbe victoire le Français se replace sur l'échiquier du Vieux Continent où il devrait être être recensé à la 4e place du prochain classement EBU des super-légers.
Ce samedi 8 juin à Paris au gymnase Didot, Gaétan NTambwe (9 v, 1 d) est devenu champion de France des poids mi-lourds en battant Guillaume Haye (9 v, 6 d, 5 n) aux points (99-90, 100-89, 100-89).
Ce championnat de France mettait aux prises deux boxeurs au style diamétralement opposé, avec un nordiste habile technicien d’un côté et un autre posé sur ses appuis et porté sur l’offensive. Passé le traditionnel round d’observation, le combat s’animait, Gaétan NTambwe passait de grosses droites à la face de son adversaire. La précision de ses coups contrastait avec ceux de Guillaume Haye qui se jetait pour combler son déficit d’allonge.
L’élève de Mohamed Nichane variait les zones de frappes en alternant le travail en haut et en bas, il faisait la différence techniquement. Guillaume Haye se livrait sans relâche mais ses larges crochets des deux mains étaient esquivés, le bras avant de son rival du soir l’empêchait d’avancer et réduire la distance. A la mi-combat Gaétan NTambwe semblait avoir pris le large au pointage, il donnait le tempo avec son direct du bras avant et enchainait avec sa droite, la tactique fonctionnait.
Guillaume Haye demeurait dangereux avec des actions aussi imprévisibles que désordonnées, malgré ses efforts, il subissait le combat et ne trouvait pas de solutions pour contrecarrer la boxe de son adversaire.
Gaétan NTambwe parvenait à le coincer le long des cordes et à placer une série de coups à la face mais il n’était pas ébranlé et il répliquait. Au 9e round, les esprits s’échauffaient quelque peu, le nordiste passait résolument à l’attaque, il acceptait l’épreuve de force et touchait nettement Guillaume Haye qui récoltait un avertissement avant de rejoindre son coin quelque peu groggy par les frappes reçues. Gaétan NTambwe accélérait à la 10e et dernière reprise, il touchait à la face à plusieurs reprises et faisait reculer Guillaume Haye.
Le verdict était sans surprise et il était déclaré champion de France à sa seconde tentative.