La Française (-66 kg) a débuté la compétition comme il convient en dominant (5-0) la Kényane Friza Anyango Asiko, en seizième de finale du TQO mondial de Bangkok.
La Sudiste recevait la réplique d’une rivale qui a peu de références et d’expérience internationales et qui boxait en ligne, sans vraiment prendre soin de préparer comme il se doit ses actions. Face à un tel profil, « Émilie a tourné, contre-attaqué et travaillé avec son bras avant pour, ensuite, donner son bras arrière quand son adversaire rentrait », explique Stéphane Cottalorda, entraîneur national en charge de la filière féminine. Un schéma tactique qui lui a permis de s’adjuger aisément les deux premières reprises. En revanche, un manque de fatigue et un peu de relâchement ont rendu la prestation de la Sudiste quelque peu brouillonne dans la troisième avec, à la clef, des accrochages.
« Elle saura hausser son niveau lors du prochain tour »
Cela n’occulte en rien l’essentiel : « L’entrée en matière d’Émilie est marquée par une victoire. Or, c’est plus que jamais ce qui prime lors d’un TQO. Mission accomplie donc, insiste Stéphane Cottalorda. Il s’agissait d’une prise de repères, sachant qu’il n’est jamais évident de rentrer dans ce genre d’événement et ce, d’autant que nous sommes en Thaïlande depuis le 9 mai et que le TQO a commencé le 23. Quand on dispute son premier combat seulement le 29, il y a forcément un peu de crispation et de nervosité. Mais Émilie a fait ce qu’il fallait pour franchir ce premier obstacle. Cela va la libérer et nul doute qu’elle saura hausser son niveau lors du prochain tour. »