Le Lyonnais (-80 kg) a été très à son aise pour dominer sans discussion (5-0) le Néo-Zélandais Taj Kagho, en trente-deuxième de finale du TQO mondial de Bangkok.
Le Français a creusé l’écart au fil de ce duel de gauchers aux morphologies longilignes assez comparables. « Ce qui est satisfaisant, c’est qu’il a réussi à s’engager même si, parfois, il a un peu manqué de précision, décrypte Malik Bouziane, entraîneur national en charge de la filière masculine. C’est comme ça qu’il a fait la différence ainsi qu’en misant sur sa vitesse d’exécution. Dans la mesure où l’Océanien utilisait beaucoup toute la surface du ring, nous avions demandé à Yojerlin, certes de travailler en ligne, mais aussi de réduire l’espace. En outre, il est parvenu à conclure les actions à son avantage tout en sortant rapidement de la zone de contact. Par ailleurs, dans les deux dernières reprises, c’est lui qui a mis la pression en avançant et en étant bien campé sur ses appuis. En somme, il a imposé son rythme tout en prenant très peu de coups. »
« Pour un premier combat, c’est bien »
Résultat, Taj Kagho a été dépassé par la rapidité d’exécution du Tricolore, lequel le contrait, avec son bras, avant à la moindre tentative. Ce qui explique que les touches les plus nettes aient été à mettre à son actif. « Pour un premier combat, c’est bien, se félicite Malik Bouziane. Il a eu de bonnes sensations d’autant qu’il est parvenu à se libérer et à se lâcher dès l’entame du match. C’est de bon augure. »