Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes professionnels français qui ont combattu lors de ce troisième week-end de janvier 2025.
En welters, Lilia Cherifi (3 v) a battu aux points (60-54, 60-54, 60-54) l’Anglaise Francesca Taylor (5 d).
En super-welters, Pierre Armand (6 v, 2 d, 1 n) s’est imposé aux points (59-55, 59-55, 58-56) devant le Géorgien Luka Tchilauri (9 v, 25 d, 1 n).
En super-moyens, Bilal Kanouni (5 v) a battu l’Anglais Ife Jarrett (11 d) par arrêt de l’arbitre au 3e round.
En welters, Jordy Weiss (33 v, 1 d, 1 n) a mis KO à la 4e reprise le Géorgien Beka Murjikneli (7 v, 34 d, 2 n). Le Lavallois disputait un combat de reprise destiné à le remettre en selle après la perte de son titre Européen au mois d’octobre dernier.
Hassan Amzile (7 v, 2 d, 1 n) a reconquis le titre de champion de France des super-légers en battant aux points (98-92, 98-92, 99-91) Mohamed Drici (6 v, 2 d, 2 n). Compte rendu du combat ICI
En super-coqs, Kaddour Hmiani (5 v, 4 d, 2 n) s’est imposé par décision partagée (56-55, 57-56, 56-57) devant le Géorgien Bacho Jintcharadze (5 v, 16 d, 1 n)
En poids moyens, Maike Garros (2 v, 4 d) a battu aux points (58-56, 58-56, 59-55) Jugurtha Rebahi (5 v, 2 d).
Ce samedi 18 janvier à Meaux, Hassan Amzile (7 v, 2 d, 1 n) est redevenu champion de France des poids super-légers en battant aux points (99-91, 98-92, 98-92) Mohamed Drici (6 v, 3 d, 2 n).
Le Montpelliérain avait remplacé Mohamed Suleiman Kartoum, initialement prévu pour ce championnat qui aurait constitué une revanche entre les deux hommes. Mohamed Drici prenait les choses en main au 1er round, il se montrait agressif et sans complexe pour se porter à l’offensive. Il touchait Hassan Amzile avec sa droite, l’ex champion de France, n’étant pas encore entré dans le combat, était surpris par la fougue de son co-challenger.
L’élève de Gilles Procope corrigeait le tir au second round et Mohamed Drici se heurtait à un problème de distance qu’il ne parvenait pas à résoudre. Hassan Amzile utilisait son direct du bras avant pour le stopper lors de ses tentatives d’approches, sa mobilité lui permettait de mettre dans le vent son adversaire pour ensuite placer de tranchantes contre-attaques avec sa droite. Sa précision et son débit de coups empêchaient Mohamed Drici de s’organiser, il dominait les échanges à distance et même de prés avec son uppercut droit.
Hassan Amzile avait indiqué à son coin qu’il avait mal aux phalanges, il déroulait sans prendre de risques pendant les reprises suivantes, il donnait beaucoup de coups sans rechercher l’efficacité. L’Héraultais ne renonçait pas mais il ne réussissait pas à cadrer son rival qui le touchait des deux mains sous tous les angles. Mohamed Drici était victime d’une hémorragie nasale suite aux nombreux jabs encaissés, un saignement bien géré par son soigneur. Hassan Amzile ne faiblissait pas et restait appliqué et concentré sur sa tactique payante. Le style volontaire de Mohamed Drici le faisait briller, il faisait admirer sa technique et sa vitesse d’exécution. Deux atouts essentiels qui lui valaient d’emporter quasiment tous les rounds à l'exception du premier. Mohamed Drici restait vaillant, il donnait tout ce qu’il pouvait mais il ne parvenait pas à enrayer la belle mécanique d’Hassan Amzile qui recevait des mains de Tony Yoka la ceinture de champion de France.
L’ex Président du Boxing Club Issoldunois s’est éteint des suites d’une longue maladie à l’âge de 54 ans.
M. Philippe Coelho Da Silva avait été longtemps boxeur amateur au Ring Berruyer à Bourges où il avait disputé une dizaine de combats dans la catégorie des poids lourds. Il avait fait une trêve dans la boxe pour monter une société de plomberie à Issoudun avant de reprendre du service et occuper la présidence du club de la sous-préfecture de l’Indre il y a neuf ans. Il avait passé le relais à la tête du club lors des élections l’année dernière mais il demeurait un membre attaché à la vie du Boxing Club Issoldunois.
M. Coelho Da Siva était apprécié dans sa ville et sa région et sa disparition prématurée plonge dans la tristesse celles et ceux qui l’ont connu.
Le comité directeur de la Fédération Française de Boxe et son Président M. Dominique Nato, présentent leurs sincères condoléances à la famille et aux amis de Philippe Coelho Da Silva.
Hier soir à Londres, lors de la cérémonie décernant les trophées du légendaire « The Ring », le jeune Français a obtenu le prix de la catégorie « surprise de l’année ». Il succède à René Jacquot, seul Français à avoir remporté ce prestigieux titre honorifique suite à sa victoire contre Don Curry en 1989.
De Michael Buffer à Saul « Canelo » Alvarez en passant par Oleksandr Usyk ou Oscar de la Hoya et tant d’autres super stars, le Old Royal Naval Collège de Londres accueillait le gratin de la boxe mondiale pour ce traditionnel évènement organisé par The Ring Magazine, la référence de la boxe mondiale.
Bruno Surace, qui était nominé pour cette récompense avec cinq autres boxeurs, a été distingué pour son éclatante victoire par KO sur le Mexicain Jaime Munguia au mois de décembre dernier. La performance du provençal a constitué une véritable onde de choc dans le monde de la boxe tant le dernier adversaire de Canelo Alvarez était désigné archi favori du combat. Un magnifique succès qui démontre une énième fois que la boxe est un sport unique où rien n’est jamais écrit à l’avance. Depuis cet exploit, Bruno Surace vit un véritable conte de fées en étant sollicité par tous les médias qui veulent en savoir toujours plus sur ce garçon ô combien méritant. « L’invitation c’était comme mettre un enfant dans un Disney sans avoir à faire la queue, j’ai vu des champions que j’admirais, des champions que je regarde actuellement, j’ai vu des acteurs stratégiques du monde de la boxe ! Mais j’étais invité en tant que l’un d’eux. J’étais reconnu par eux et félicité également. C’était un honneur total d’avoir eu la reconnaissance de mes pairs ce soir. Je suis vraiment honoré et c’est une petite histoire familiale avec mon père qui se retrouve au sommet de la boxe mondiale je n’ai jamais eu la prétention de rêver jusque-là et finalement j’y suis », confie-t-il avec émotion et émerveillement.
Le jeune champion qui a mené de pair des études universitaires avec son activité de boxeur professionnel sait garder les pieds sur terre tout en savourant ces honneurs qu’il a gagné gants aux poings, « il ne faut pas se démobiliser, on vit intensément cette vague médiatique mais l’activité principale, c’est la boxe ». Conclusion d’un champion en devenir qui a mesuré combien la gloire peut être éphémère mais qui travaille d’arrache pieds pour confirmer et pourquoi pas, viser toujours plus haut.
A noter que « Super Brunello » concourrait également pour le trophée du KO de l’année, une récompense finalement attribuée à l’Anglais Daniel Dubois qui a stoppé Anthony Joshua.
Le monde de la boxe est à nouveau en deuil avec la disparition de Mme Semelin qui s’est éteinte le 22 décembre des suites d’une longue maladie à l’âge de 80 ans.
Elle aura œuvré pour la boxe au sein de la Fédération Française où elle occupa pendant de nombreuses années le poste de secrétaire en charge de la boxe professionnelle. Elle avait pris une retraite bien méritée au début des années 2000. « J’ai longtemps travaillé avec Andrée », indique le promoteur Gérard Teysseron. « Je l’ai connue quand j’ai organisé les championnats du monde d’Antoine Montero, puis nous avons collaboré ensemble pour la boxe professionnelle à la fédération. C’était une femme compétente et efficace qui connaissait ses dossiers sur le bout des doigts. Une personne adorable et appréciée dans le monde de la boxe, c’est une grande figure des années fastes de la boxe professionnelle qui disparait, je ressens une profonde tristesse ».
Cette grande dame passionnée de boxe s’impliqua également dans le Noble Art avec d’autres missions, elle fut ainsi membre du comité régional PACA et Présidente du comité départemental du Var où elle avait élu domicile après sa retraite professionnelle. Elle avait aussi officié en tant que chronométreur et déléguée de réunion puis occupé le rôle de Présidente du club BOXE OFFICE 83.
Par ailleurs, Mme Semelin menait des actions avec les diverses associations traitant du social dans son département en collaboration avec le CDOS 83 (Comité Départemental Olympique et Sportif).
Le comité directeur de la Fédération Française de Boxe et son Président M. Dominique Nato, présentent leurs sincères condoléances à la famille et aux amis de Mme Andrée Semelin.
Nous avons appris avec tristesse la disparition de M. Jacques Rémond à l’âge de 78 ans.
Né le 13 juillet 1946, celui qui était connu sous l’affectueux surnom de « Coco » avait été boxeur sous la direction du regretté Roger Thorel à Conflans Sainte Honorine. Il effectua une honorable carrière amateur au cours de laquelle, il participa à plusieurs éditions des championnats de France où il fut finaliste en 1968 dans la catégorie des poids coqs. Pour l’anecdote, Jacques Remond avait confié il y a peu à Amine Mokhtar Benounnane, médecin de la Fédération Française de boxe, qu’il avait battu trois fois Jean-Baptiste Piedvache, référence de la boxe pro tricolore des années 70/80.
Après un passage éclair dans les rangs professionnels, il avait ouvert un club à Pierrelaye où il s’était lancé dans la fonction d’entraîneur avec réussite. Homme passionné par le Noble Art et son enseignement, il était apprécié et connu de tous en Ile de France. M. Remond organisait au moins un gala par an pour ses pugilistes. Il avait exercé le métier de staffeur ornemaniste et était encore à pied d’œuvre dans son club avant d’être rattrapé par la maladie, il y a quelques mois.
Le comité directeur de la Fédération Française de Boxe et son Président M. Dominique Nato, présentent leurs sincères condoléances à la famille et aux amis de M. Jacques Remond.
Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes professionnels français qui ont combattu lors de ce troisième week-end de décembre 2024.
Khalil El Hadri (20 v, 2 d) a conquis la ceinture WBC Silver des poids super-plumes devant le Panaméen William Vargas (9 v, 5 d) qu'il a battu par arrêt de l'arbitre au 11e round. Compte-rendu ICI
Bilal Jkitou (19 v, 2 d) s'est emparé de la ceinture WBC Silver des poids welters en battant aux points (116-111, 118-110, 118-110) le Mexicain Juan Jose Rodriguez Duran (20 v).
En super-welters, Enzo Marguerite (4 v) s'est imposé aux points (60-54) devant l’Anglais William Smith (7 d, 2 n).
Le poids welters Lounes Zitouni (1 v) a effectué des débuts professionnels victorieux face à l’Anglais Aaron Griffiths (2 d) qu'il a battu par arrêt de l'arbitre au 1er round.
En welters, Madzakan Movsesyan (2 v) a mis ko au 2e round le Géorgien Mikheil Gabinashvili (9 v, 46 d, 3 n).
En moyens, Joachim Elkaim (5 v, 13 d, 5 n) David Afonso Pereira (5 v, 22 d, 1 n).
En welters, Amin Benchia (6 v, 1 d) a battu aux points (60-54, 60-54, 60-54) le Mongol Bazargur Jugder (15 v, 38 d, 4 n).
En super-welters, Marceau Pourrier (6 v, 1 d) a battu aux points (60-54, 59-55, 59-55) Bakary Diarassouba (1 v, 5 d).
En mouches, Nicolas Virassamy (2 v) s'est imposé aux points (60-54, 58-56, 58-56) devant Nathan Yu Chak (3 v, 1 d).
En super-plumes, Mayson Creygolles (5 v, 1 n) a battu le Colombien Jason Cervantès (14 v, 38 d, 1 n) par arrêt de l'arbitre à la 3e reprise.
En lourd-légers, Lenny Patrach (2 v) a battu aux points (40-35, 40-35, 40-35) Antony Silvestri (1 v, 1 d).
En coqs, Francis Don Navarro (3 v) a battu l’Anglais Callum Goodison (2 d) par KO au 1er round.
En super-welters, Hugo Morel (10 v) s'est imposé par arrêt de l'arbitre au 3e round devant le Colombien Ruben Angulo (14 v, 9 d, 2 n).
Sofiane Khati (17 v, 5 d) a conservé son titre de champion de France des poids moyens en battant Noel Lafargue (10 v, 3 d, 2 n) par arrêt de l'arbitre au 4e round. Compte rendu à lire ICI
En poids moyens, Alvin Zeffou Poaty (3 v) a battu le Géorgien Malkhaz Gelenidze (4 d) par ko au 1er round.
Ce samedi soir à la maison des sports de Nevers, Sofiane Khati (17 v, 5 d) a conservé son titre de champion de France des poids moyens pour la 3e fois en battant Noel Lafargue (10 v, 3 d, 2 n) par arrêt de l’arbitre au 4e round.
Deux semaines après avoir rencontré Souleimane Mohammedi à Aix-En-Provence, le Nivernais a livré une magnifique prestation face à un vaillant challenger. Il s’est installé en patron dès le début du combat en se tenant au centre du ring pour distiller son jab, Noel Lafargue a donné plusieurs coups, tous esquivés par le champion qui a durement contré à la face.
Le challenger n’avait d’autre solutions que d’attaquer, à distance il était dominé par la technique de son rival. Il avançait avec détermination en délivrant des frappes des deux mains. Sofiane Khati bloquait puis sortait en remisant avec un crochet gauche. Il malmenait Noel Lafargue et il l’envoyait au tapis en fin de 2e round. Le challenger montrait ses facultés d’encaisseur au round suivant où il se faisait à nouveau contrer par un uppercut droit. Sofiane Khati était précis mais son adversaire tenait. Le champion de France accélérait à la 4e reprise, son direct du bras avant giclait au visage de Noel Lafarge, Sofiane Khati insistait avec de dures frappes au corps, Noel Lafargue ne bronchait pas, il avançait jusqu’à ce que le champion de France ne le cueille avec un magistral crochet gauche à la mâchoire.
Resté au sol pendant le compte de l’arbitre, le challenger se relevait au compte de sept et l’arbitre le stoppait, le coin de Noel Lafargue ayant par ailleurs jeté l’éponge au moment où M. Houari Radjah arrêtait le combat.
Ce soir à la Kingdom Arena de Ryad (Arabie Saoudite), Le Français (14 v, 1 d) a subi sa 1ere défaite face à l'invaincu gaucher Ukrainien Daniel Lapin (11 v). Dylan Colin s'est incliné aux points (100-90, 99-91, 99-91) dans ce combat qui attribuait les ceintures IBF international et WBA continental des poids mi-lourds.
Après un an sans boxer et pour une première à l’étranger, Dylan Colin n’avait pas choisi la facilité en rencontrant l’invaincu Ukrainien de prés de deux mètres et partenaire d'entrainement d'Oleksandr Usyk, champion du monde inconstesté des poids lourds. Comme prévu, la taille et les longs segments de Daniel Lapin furent les principaux obstacles à contourner pour le Français.
Il démarrait prudemment en tournant sur la droite de son adversaire, il se faisait contrer par un long direct du bras arrière lors de se première tentative d’attaque. Un gauche en ligne qui freinait ses ardeurs, pourtant il persistait dans ses intentions au 2e round, avec l’objectif de casser la distance sans risquer de se faire cueillir par un boxeur qui n’attendait que ce moment. Dylan Colin parvenait à placer une droite puis un gauche à la face.
Daniel Lapin contrôlait à distance et le combats se résumait à une partie d’échec où les actions étaient réduites au minimum, le public commençait à siffler, réclamant plus de spectacle mais les deux boxeurs restaient concentrés pour appliquer leur schéma tactique. Dylan Colin était le plus entreprenant des deux mais la majorité de ses offensives se heurtaient à l’impénétrable défense Ukrainienne. Les rounds se suivaient et se ressemblaient, l’ex champion de France faisait bonne figure mais ne parvenait pas à approcher suffisamment près de Daniel Lapin pour être aussi efficace qu’il l’aurait souhaité.
On le savait gravement malade, la triste nouvelle est tombée ce vendredi matin, le grand champion Calaisien s’est éteint cette nuit, il avait 59 ans.
La boxe et le sport à Calais sont indissociables de la famille Jacob dont l’histoire s’étale des années cinquante jusqu'aux années à 2020 avec trois générations de Jacob dont le plus beau Fleuron fut Thierry qui aura porté les couleurs de la ville sur le toit du monde un soir de Mars 1992. Jacques, le père, avait ouvert la voie, les fils suivront, Jacky l’ainé d’abord, puis les jumeaux Thierry et Bruno et enfin Hervé avant que les petits enfants n’assurent la relève. Dès les premiers assauts en boxe éducative, le jeune Thierry montre d’étonnantes aptitudes pour la boxe, il débute les combats amateurs à 16 ans et devient champion de France la saison suivante à 17 ans ! Trois autres titres nationaux suivront, le surdoué et élègant Nordiste réussira l’exploit d’être vice-champion du monde junior en 1983 à Saint-Domingue. Déçu de ne pas être retenu pour les JO de Los Angeles, Louis Gomis y représenta la France, Thierry Jacob disputa ses premiers combats dans les rangs indépendants, où les néo-professionnels pouvaient alterner entre amateurs et pros.
En janvier 1987, il deviendra champion de France des poids coqs en s’imposant par arrêt de l’arbitre devant la mitraillette Marseillaise Alain Limarola. Cette même année, toujours à Calais, il est à deux doigts de réussir l’exploit de devenir le champion du monde que la France attend depuis le second sacre d’Alphonse Halimi en 1960, il envoie trois fois au tapis l’Américain Kelvin Seabrooks, tenant du titre IBF, goute également aux affres de la bâche avant d’être arrêté sur blessure aux arcades au 9e round. En 1988, Thierry Jacob, s’inclinera, une nouvelle fois avant la limite en championnat d’Europe devant Fabrice Benichou qui le mettra KO avec l’un de ses coups magiques lançés à la godille. Le gaucher Calaisien a 23 ans, il a déjà disputé 28 combats pros, ses arcades se sont fragilisées, il se refera une santé en alignant sept victoires de rang, puis il deviendra champion d’Europe des poids coqs suite à une prestation de très haut niveau face à l’Anglais Duke McKenzie, futur champion du monde dans deux catégories. Le Français défendra deux fois son titre du Vieux-Continent avant de retrouver une chance mondiale pour un titre mondial.
Le 20 mars 1992 à Calais, Thierry Jacob détrône le redoutable Mexicain Daniel Zaragoza de son titre de champion du monde WBC des poids coqs. Il est alors au sommet de son art mais il s’inclinera trois mois plus tard aux USA lors de sa 1ere défense. Cueilli à froid par l’Américain Tracy Harris Patterson, il est arrêté au second round. Thierry Jacob mettra un terme à sa carrière en 1994 à l’âge de 29 ans. Il aura disputé 45 combats pros et remporté 39 victoires dont 20 avant la limite.
Le champion Calaisien deviendra entraîneur puis manager aux côtés de son frère Jacky. Le duo connaitra la réussite avec Romain qui décrochera les titres de champion de France et d’Europe des super-plumes avant que le cadet Joffrey ne devienne également champion de France des super-welters. Grande figure du sport Calaisien, Thierry Jacob était avant tout, un extraordinaire passionné du Noble Art qu’il aura incarné avec brio tant sur les rings qu’autour. Le monde de la boxe en France est en deuil et pleure un immense champion, un homme aimé et adulé par tous les Calaisiens, qui aura consacré une grande partie de sa vie à cette boxe qu’il aimait tant.
Le comité directeur de la Fédération Française de Boxe et son Président M. Dominique Nato, présentent leurs sincères condoléances à la famille et aux amis de Thierry Jacob.