Euros juniors : un de chute

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Les seizièmes de finale des championnats d’Europe juniors, qui se déroulent à Porec, en Croatie, ont livré leur verdict chez les garçons. Sandro Spica est passé à la trappe.

C’est à Djamel Djemmal (-60 kg) qu’il revenait d’ouvrir le bal. Et le Nordiste a immédiatement été dans le bon tempo puisqu’il l’a emporté sans trembler (5-0) aux dépens du Biélorusse Siankevich Tsimur. « Il a réussi une bonne entrée en matière devant un boxeur coriace et agressif qui était beaucoup dans l’affrontement. Djamel l’a très souvent pris de vitesse. Il a géré les débats à distance avec ses longs segments et ses déplacements. Il a su varier sa boxe, d’abord en laissant rentrer son adversaire puis en étant lui-même à l’origine des actions pour se créer des opportunités », résume Mohamed Taleb, entraîneur national en charge du collectif masculin jeunes.

Devant l’Irlandais Ducque Kai, qu’il connaissait pour avoir enchaîné les séances de sparring avec lui lors d’un stage, à Nancy, Mohamed Dahmane Djemmal (-54 kg) a également fait la différence (4-1) mais après avoir perdu le premier round. « Nous lui avons alors demandé de boxer à son niveau et non pas à celui du Britannique, ce qu’il a fait, raconte Mohamed Taleb. Il a su gérer son effort, être dans le contrôle pour mieux préparer ses attaques tout en effectuant un travail de feinte et en esquivant sans oublier de contrer. En somme, il a été plus fin et plus malin que l’Irlandais. Grâce à cette victoire, Mohamed Dahmane est pleinement entré dans la compétition. »

Enfin, Sandro Spica (-63,5 kg) s’est incliné sur le fil contre l’Azéri Ibrahim Zeynalov alors qu’il faisait partie des favoris de la catégorie et qu’il avait déjà battu son opposant du jour. Néanmoins, il a fallu solliciter le verdict de deux juges supplémentaires pour décider du vainqueur. C’est dire combien l’issue du match était indécise. « Je pensais qu’il serait donné gagnant mais cette décision n’est pas un scandale, admet Mohamed Taleb. Sandro a plus été bon lors du premier et du deuxième round. L’Azéri, au gabarit petit et trapu, avait bien étudié Sandro et savait que c’est un technicien. C’est pour cela qu’il a essayé de l’embrouiller. Sandro a su faire face en touchant avant de se faire accrocher mais sans s’exposer. En revanche, il n’en a pas fait assez dans la dernière reprise. Il a trop voulu en découdre sur les jambes alors qu’il aurait dû, au contraire, accélérer. C’est une contre-performance car l’Azéri était largement à sa portée. »

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