Ségolène Lefebvre en reconquête le 29 avril

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Le 29 avril prochain à Douai, l’invaincue Ségolène Lefebvre (16 v) tentera de reprendre son titre mondial WBO des super-coqs face à l’Argentine Debora Anahi Dionicius (35 v, 4 d).

La Française devait défendre son bien le 29 octobre 2022 avant d’être contrainte à déclarer forfait suite à une blessure survenue à l’entrainement fin septembre. Blessure qui nécessitera une opération et une convalescence de plusieurs mois. Suite à cette incapacité temporaire, la WBO à destitué la championne Française avec la promesse d’une place de challenger obligatoire dès son retour sur les rings. Deborah Anahi Dionicus s’est emparé du titre en battant aux points sa compatriote Marcela Eliana Acuna en décembre dernier. « Je suis contente de pouvoir reprendre l’entrainement. J’avais consulté plusieurs fois ma chirurgienne et si l’os s’était bien ressoudé, il n’était pas totalement consolidé. Elle m’a donné l’autorisation il y a seulement une quinzaine de jours, en me recommandant d’être vigilante malgré la consolidation de ma blessure. J’ai remis des coups à pleine puissance au sac et cela va bien. Je n’ai pas encore repris le sparring, je n’ai pas trop de blocage, ce sera une émotion à gérer et à passer, commente Ségolène Lefebvre.

"Je suis plus ou moins dans le même état d’esprit que lors d’une défense de titre"

N’ayant pas perdu sa ceinture sur le ring, Ségolène « Majestic » Lefebvre est restée dans la peau de la championne du monde qu’elle était il y a encore quatre mois, un statut qu’elle mettra un point d’honneur à retrouver officiellement le 29 avril. Elle confie avoir ressenti un sentiment d’injustice et d’incompréhension par rapport à la façon dont son titre lui a été retiré, « on m’a destituée alors que j’étais blessée et que nous avions bien fait les choses alors que d’autres restent champions sans défendre leur titres pendant des mois et qu’ils ne sont pas blessés ». De quoi provoquer un supplément de motivation pour cette reconquête ?  « Je suis plus ou moins dans le même état d’esprit que lors d’une défense de titre, la motivation est là ».

Devant elle, se dressera une redoutable boxeuse, probablement la meilleure pugiliste jamais rencontrée par l’élève de Robert Pantigny. L’expérimentée Debora Anahi Dionicius a disputé plus du double de combats pros que la Française au cours de sa carrière débutée en 2011. L’argentine a détenu le titre mondial IBF des poids super-mouche pendant six ans, une période où elle a défendu victorieusement douze fois sa couronne avant de conquérir la ceinture WBO Intérim des poids plumes. La sud-américaine est une battante organisée avec un gros physique qui favorise sa boxe offensive, un style qui n’est pas pour déplaire à la nordiste qui affectionne le travail en contre.  Pour encadrer ce championnat du monde WBO, Robert Pantigny  envisage de mettre trois ou quatre  combats pros au programme.

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