Yannick Dehez privé de finale

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Déclaré battu par deux juges à un samedi soir, le Montois est maintenant tourné vers ses débuts professionnels.

Yannick Dehez (à gauche) n’a pas ménagé sa peine

Le visage marqué par plusieurs blessures au nez et au front, Yannick Dehez en avait surtout gros sur le cœur samedi soir quand il a regagné son vestiaire de la salle pessacaise où il venait de perdre sa demi-finale du championnat de France amateurs. La même que l'an dernier, contre le même adversaire, le Roubaisien Abdel-Malik Ladjali, qu'il avait battu pour atteindre sa première finale. « Je fais le combat, je mets les impacts, et on me déclare battu : c'est injuste, incompréhensible ! », se lamentait-il sur le coup de la déception avant de poursuivre : « Je pense que Ladjali a tiré les leçons de son échec de l'an dernier et qu'il a adapté sa boxe pour casser la mienne ».

Ladjali finit fort

Christophe Dehez, son entraîneur de père, partageait la même rancœur contre l'arbitrage avant d'admettre, à froid : « Il faut revoir le combat : Yannick a bloqué beaucoup de coups, mais peut-être que les arbitres les ont comptés ». Ce qui a surtout fait pencher la balance, c'est que Ladjali a fini le combat très fort alors que Dehez, vaillant au possible, a sans doute été perturbé par les blessures survenues au cours de la deuxième reprise alors qu'il semblait mener le combat. Dans l'autre camp, Ladjali et son entourage ne partageaient pas la même analyse : « On a fait le même combat que l'an dernier, estimait le n° 1 français, champion de France en 2013 et médaille de bronze aux championnats d'Europe : le résultat avait aussi été très serré, la balance avait penché en sa faveur l'an dernier, en la mienne cette année ». Mais alors que Ladjali, pensionnaire de l'INSEP, va poursuivre sa carrière amateur en espérant une sélection pour les Jeux Olympiques de Rio en 2016, Yannick Dehez boxera désormais chez les professionnels avec des débuts le 28 février sur ses terres montoises contre le Normand Chabane Fehim, 24 ans.

Par Alain Douaud

Source : Sud Ouest

 

 

 

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