Tony Averlant s'interroge

Partager cet article sur 
Retour aux actualités

 

Tenant du titre WBF des poids mi-lourds, le Haucourtois Tony Averlant (30 ans ; 1,83 m ; 20 victoires, dont 4 avant la limite, 2 nuls, 8 revers) remettra son titre en jeu le 6 mars, face à l’Américain Shawn Miller (32 ans ; 1,85 m ; 14 succès, dont 5 expéditifs, 1 nul, 1 echec). Son dernier combat avant de raccrocher ?

Tony Averlant a subi une opération à l’abdomen avant les fêtes

« Tous les feux sont au vert ». Le Saint-Quentinois Tony Averlant a repris l’entraînement depuis une semaine l’esprit tranquille : « Le corps médical s’est montré très optimiste. Il m’a rassuré sur mon état de santé ». Un bilan s’imposait effectivement après l’opération que le champion du monde WBF des lourds-légers a subi le 10 décembre à Amiens. « Je n’arrivais plus à me nourrir, explique-t-il. Il fallait impérativement agir. J’ai subi une cœlioscopie. Tout s’est bien passé. J’ai quitté Amiens trois jours après avoir été admis au centre hospitalier ». L’intervention a été relativement lourde. « On m’a fait six trous dans l’abdomen », précise-t-il, ce qui a nécessité quelques semaines de repos.

Tony Averlant est donc sur le chemin du rétablissement, mais avant de passer à la vitesse supérieure - « dans un mois je recommencerais à travailler la technique avec Cyril Thomas et à faire du sac » - il doit s’astreindre à une remise en route en douceur : « J’ai repris le foncier il y a huit jours, je me suis rendu compte que je n’avais rien perdu de ma résistance ».

« Deux ans que je morfle »

D’ici le 6 mars, il lui reste du temps pour retrouver l’intégralité de ses moyens. Mais le Saint-Quentinois s’interroge tout de même. « Ça fait deux ans que je morfle. J’ai subi trois opérations à la même main droite, deux fois à Saint-Quentin et une troisième à Paris, où on m’a fait une greffe ». Cette succession de problèmes commence à lui miner le moral. « Après mon championnat du monde face à l’Allemand Sahin Serdar, j’avais vraiment envie d’arrêter. J’ai mis six mois avant de me convaincre de poursuivre, avoue-t-il.  Je ne suis pas loin de penser qu’après avoir défendu mon titre le 6 mars face à l’Américain Shawn Miller, il sera temps de raccrocher ».

Par Jacky Lamborion

Source : Le Courrier Picard

 

 

 

Découvrez aussi
crossmenu
linkedin facebook pinterest youtube rss twitter instagram facebook-blank rss-blank linkedin-blank pinterest youtube twitter instagram