Revoilà Laëtitia Arzalier

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A trente-quatre printemps, l’ancienne championne du monde WBF des pailles (11 v, 1 d) a décidé de remonter sur un ring après avoir fait le choix de mettre un terme à sa carrière en 2016. Elle s’en explique.
 
 
« Cela fait deux ans que j’ai arrêté et la boxe me manquait énormément, en particulier l’adrénaline que ce sport procure, lâche, d’entrée, l’Héraultaise. Je me mentais en essayant de me convaincre que j’avais bel et bien tourné la page. En réalité, j’avais une terrible envie de reprendre. Le temps passe et je ne voulais pas avoir de regret. Je suis retourné à la salle cet été et je n’aurais pas pensé que je serais motivée à ce point. » Après son championnat du monde victorieux, le 21 mai 2016, à Sète, devant la Brésilienne Aline de Cassia Scaranello, la Française avait fait le choix de raccrocher pour se consacrer pleinement à son élevage d’escargots, une activité professionnelle extrêmement chronophage. Il lui a également fallu racheter l’ensemble des parts de son exploitation, ce qui, sur le plan juridique, a nécessité une procédure assez longue. Depuis, les choses se sont stabilisées et, au prix d’une organisation personnelle sans faille, elle a de nouveau trouvé le temps de s’entraîner.
 
Premier rendez-vous, le 9 novembre, à Cahors
 
Son coach de toujours et mentor, Frédéric Pérez, l’a accueilli à bras ouverts au Ring olympique balarucois. « Même si j’ai toujours conservé une hygiène de vie très stricte, j’avais un peu peur de ce qui allait se passer vu mon âge. Heureusement, toutes les sensations sont revenues. Je me sens même plus solide qu’avant et me revoilà », sourit Laëtitia Arzalier. Avec l’ambition de poursuivre son bonhomme de chemin entre seize cordes : « J’étais d’autant plus frustrée que devant Scaranello, j’avais réussi mon meilleur combat chez les pros. Pour la première fois, j’étais arrivé à reproduire des automatismes, en particulier défensivement, alors que la technique n’est pas ma qualité première et que mes points forts sont mon mental et mon physique. Je voulais vraiment défendre ma ceinture et, surtout, continuer à évoluer sur le plan pugilistique. »
 
 
Le nouveau départ est prévu le 9 novembre, à Cahors, où la Balarucoise recevra la réplique de la Bulgare Ivana Ivanova (2 v, 9 d). La teneur de sa prestation dans le Lot lui permettra de se situer et augurera en partie de la suite. Une chose est sûre, elle n’a rien perdu de ses qualités physiologiques, en particulier le cardio, comme en attestent les résultats de la batterie de tests physiques auxquels elle s’est soumise. « Si tout se passe bien, l’objectif est de refaire un championnat du monde puis de viser les ceintures de différentes fédérations, sachant que je peux boxer en pailles, en mi-mouches ou en mouches », explique-t-elle. On pense alors à un duel franco-français qui aurait fière allure devant la Champenoise Anne-Sophie Da Costa, actuelle championne du monde WBF des mi-mouches. « Pourquoi pas, répond Laëtitia Arzalier. Je suis ouverte à toute proposition. »
 
Par Alexandre Terrini
 
Mis en ligne par Olivier Monserrat-Robert

 

 

 

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