Podium assuré pour Yojerlin Cesar

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Vainqueur de son quart de finale, aux Mondiaux seniors de Liverpool, le Français repartira d’Angleterre avec une médaille. En revanche, défait, Makan Traoré n’aura pas ce privilège.

Face au Brésilien Wanderley Pereira, Yojerlin Cesar (-80 kg) « a effectué le combat parfait, tactiquement, a apprécié Malik Boiziane, entraîneur national en charge de la filière masculine. Dans le premier round, il a provoqué son adversaire pour le forcer à déclencher et, ensuite, le contrer sans jamais demeurer dans la zone de contact. Il a boxé sur la faute de Wanderley Pereira tout en faisant valoir ses qualités d’anticipation. Le festival s’est poursuivi dans la deuxième reprise, d’autant qu’il était encore plus mobile sur les jambes et mieux en termes d’attitude et de sensations. Il s’est lâché et s’est même parfois engagé. Enfin, dans le troisième, c’est le Brésilien, pourtant pas du style à avancer, qui a fait le match pour tenter de refaire son retard mais c’est Yojerlin qui terminait les actions après avoir tourné et désaxé afin de mieux remiser. » Bref, du grand art.

Photo ©World Boxing

En revanche, dominé par le jeune (19 ans) Kazakh Torekhan Sabryrkhan, Makan Traoré (-70 kg) a laissé passer l’occasion de se hisser sur la boîte. « Dans la reprise initiale, il a fait ce qui lui avait été demandé, reconnaît Malik Bouziane. A savoir, rester au milieu du ring et travailler avant le Kazakh ou, à défaut, le contrer. Il a, en outre, marqué de belles touches même si le gain du round est allé à son rival. Malheureusement, dans le suivant, il a reculé quand Torekhan Sabryrkhan a commencé à avancer au lieu de chercher à se faire respecter avec son bras avant. Et puis, il donnait directement son bras arrière, ce qui le contraignait, malgré lui, à quelque peu tomber sur ses coups et à s’exposer. Enfin, durant les trois dernières minutes, il a donné l’impression de se résigner et n’a pas produit grand-chose, sans doute parce qu’il était marqué psychologiquement. A mon sens, il aurait dû persévérer jusqu’au dernier coup de gong d’un combat au cours duquel, il y avait la place pour passer. »

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