ITW Sébastien Acariès

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Mercredi 4 avril avait lieu, au siège de Canal+, une conférence de presse présentant le nouveau partenariat établi la chaîne cryptée et la société de promotion Univent, dirigée par Sébastien Acariès. L’occasion pour l’organisateur professionnel de nous présenter son projet d’envergure et sa collaboration avec Canal+ et nous détailler un peu plus le contenu du gala qui aura lieu au Palais des Sports de Paris le 20 mai prochain.
 
 
Conférence de presse dans les locaux de Canal+ (de g. à dr.) : Arsen Goulamirian, Sébastien Acariès, Youri Kalenga, Thierry Cheleman, Didier Lahaye et François-Charles Bideaux.
 
« Le noble art fait son retour sur Canal+ avec le partenariat établi avec votre société de promotion Univent ? Expliquez-nous les détails de la collaboration ?
 
- Sébastien Acariès : Avant toute chose, je voudrais exprimer toute ma gratitude à Canal+ qui me donne l’occasion de ramener la boxe sur ses antennes, huit ans après le dernier combat d’un Français pour un titre mondial avec Brahim Asloum (titre WBA des mi-mouches remporté face à l’Argentin Juan Carlos Reveco en décembre 2007). Il s’agit d’une opportunité extraordinaire. Univent, ma société, dispose d’un contrat de deux ans avec l’obligation de présenter un boxeur français avec un enjeu de niveau mondial lors de chaque réunion. C’est la feuille de route fixée par Thierry Cheleman, le directeur des sports de Canal+. Nous partons en année 1 pour trois réunions.
 
- Quelle stratégie souhaitez-vous mettre en place pour organiser de belles réunions ?
 
- Notre ambition est d’amener des boxeurs français au titre mondial mais pas seulement. Le format de nos réunions sera immuable : 7 combats maximum, un combat de très haut niveau et des boxeurs en devenir, ainsi qu’un combat féminin car la boxe féminine possède un superbe potentiel. Nous allons fixer des standards élevés dans la gestion de carrière de nos champions et aussi amener une dimension d’entertainment à nos soirées. Le renouveau de la boxe en France doit passer par une nouvelle écriture, plus actuelle et tournée vers d’autres cibles. Les familles doivent pouvoir venir à nos réunions et que chacun y trouve son compte.
 
 
Youri Kalenga entouré de Sébastien Acariès et Thierry Cheleman.
 
- Vous misez justement énormément sur le côté entertainment (show, animations...) de l’événement ? La boxe ne suffit-elle pas à divertir les spectateurs présents ?
 
- Nous sommes en 2016 et on ne peut plus concevoir la boxe comme un spectacle unique et suffisant. Les champions et leurs combats écrivent la dramatique, les spectateurs achètent leurs billets d’abord pour cela, mais si nous souhaitons attirer un public plus large, il faut savoir évoluer. Regarder ce qui se passe aux Etats-Unis autour du spectacle sportif. On doit s’inspirer de cela pour amener de nouvelles personnes dans nos événements.
 
- Quel type d’événement souhaitez-vous donc organiser ?
 
- Canal+ appartenant au groupe Vivendi, tout comme la maison de disque Universal, nous souhaitons offrir à chaque réunion une animation musicale de haut niveau pour agrémenter ces soirées et, encore une fois, toucher le plus de monde possible. Il faut aussi faire revenir les people dans le cercle de la boxe, comme aux plus belles heures. Je précise, des vedettes françaises mais aussi étrangères.
 
- Quelle sera l’affiche de votre prochain gala ?
 
- Le « main event » sera le championnat du monde WBA des cruiserweight (NDLR : Lourds légers) entre le Français Youri Kalenga et le Cubain Yunier Dorticos. Un super combat entre deux frappeurs. Michel Soro, Arsen Goulamirian, Tony Yoka et une boxeuse dont nous allons bientôt annoncer le nom seront aussi à l’affiche.
 
 
- Quels seront les nouveaux visages de la boxe sur Canal+ (commentateurs, consultants, experts...) ?
 
- Didier Lahaye, le directeur des rédactions de Canal+, a choisi Laurie Delhostal, Sébastien Heulot, Joris Sabi. L’ancien champion du monde Fabrice Tiozzo sera le consultant.
 
- La boxe retrouve un certain engouement depuis quelques années (augmentation de licenciés, multiplication des diffusions TV, des champions). Qu’est-ce que cela vous procure ?
 
- Je partage votre analyse. Objectivement, l’énergie vient aujourd’hui des Etats-Unis et d’Angleterre mais on sent que cela pousse sur le continent asiatique, en Amérique du Sud également. Nous avons la volonté d’organiser d’ici fin 2017 en Afrique car ce continent  offre de magnifiques champions et il possède une extraordinaire vitalité. En ce qui concerne la situation en France, on sent un frémissement. C’est à nous tous, les organisateurs et promoteurs de placer la barre encore plus haut pour que notre discipline reprenne de l’altitude.
 
- Comment voyez-vous l’avenir proche de la boxe pro en France et à l’international ?
 
- Soyons honnêtes, il faut un drapeau et un enjeu sportif fort pour fédérer un maximum de monde autour de notre discipline. Si Brahim Asloum, Mahyar Monshipour et tant d’autres ont connu la notoriété, c’est bien parce qu’ils remportaient des combats importants et racontaient une autre histoire en dehors des rings. On admirait les champions mais aussi les hommes. Il nous faut donc trouver deux ou trois champions et championnes, j’insiste bien, des têtes d’affiches qui vont initier une énergie positive autour de notre discipline afin que la boxe retrouve ses lettres de noblesse en France. Nous sommes ambitieux mais aussi réalistes, cela va demander un peu de temps pour voir la boxe redevenir une discipline importante. Mais la motivation de Canal+ envers notre discipline nous procure une énergie très positive.
 
- Un petit mot pour le public passionné de noble art ?
 
- Nous avons besoin de tous nos fidèles afin que notre discipline redevienne importante. Venez nombreux le 20 Mai, cela nous donnera une première indication sur le chemin parcouru et celui qui reste à parcourir ».
 
Par JB Marsaud

 

 

 

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