A la suite de l’Appel à manifestation d’intérêt (AMI) lancé en vue de l’octroi d’une délégation de la discipline des arts martiaux mixtes (MMA) à une fédération sportive, la Direction des Sports du ministère a reçu, le 27 novembre, six dossiers. Celui de la FFBoxe présente de nombreux atouts. L’heureux élu devrait été connu dans les premières semaines de 2020.
Six fédérations ont donc fait acte de candidature pour prendre sous leur aile le MMA et en accompagner à la fois la structuration et l’essor en vue d’une autonomisation : la Fédération française de boxe ; la Fédération française de karaté et disciplines associées ; la Fédération française de kick boxing, muay thaï et disciplines associées ; la Fédération française de lutte et disciplines associées ; la Fédération française de savate, boxe française et disciplines associées ; enfin, la Fédération sportive et gymnique du travail.
Une commission présidée par Laurent Touvet, conseiller d’État et actuel Préfet du Haut-Rhin, sera chargée d’auditionner chaque fédération et de formuler un avis afin d’éclairer le choix de la ministre des Sport, Roxana Maracineanu, dans sa décision d’attribution de la délégation. L’objectif de l’AMI et de la procédure qui en est le prolongement est que l’autorité de tutelle « dispose d’éléments expertisés sur les garanties sportives, techniques, administratives et financières de la fédération retenue », justifie le ministère des Sports. Celle-ci sera en effet « chargée de déployer cette pratique dans des conditions optimales d’enseignement, d’encadrement et de sécurité ».
« Le dossier de la FFBoxe couvre tous les aspects de la demande ministérielle »
La décision d’attribution de la délégation interviendra dans le courant du mois de février 2020, après avis du Comité national olympique sportif français (CNSF). « Notre dossier est bon car il répond point par point au cahier des charges proposé par la ministre, affirme Patrick Wincke, DTN de la FFBoxe. Non seulement, nous nous positionnons réellement en accompagnement de la structuration du MMA et non dans une volonté de récupération mais, de surcroît, nous sommes la seule fédération à être déjà dotée d’une organisation similaire au MMA. En l’occurrence, avec un volet amateur et un volet professionnel géré par des structures privées à l’international et qui a vocation à être chapeauté par une ligue professionnelle. »
La fédération qui sera désignée devra notamment préciser la date à partir de laquelle toutes les conditions seront réunies pour organiser les compétitions et ainsi autoriser les manifestations, amateurs ou professionnelles.

