Guillaume Frenois pour la gloire

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Toujours au sommet à trente-huit printemps, le Français (49 v, 1 n, 2 d) ambitionne de décrocher le titre IBO international des légers, ce mercredi, chez lui, à Saint-Quentin. Pour cela, il devra venir à bout de l’Argentin Miguel German Acosta (14 v, 2 n, 9 d). Plus que faisable.

On ne change pas une méthode qui a tant de fois gagné. « Fidèle à moi-même, j’ai effectué une grosse réparation, sourit Guillaume Frenois. Je ne modifie rien à ma façon de faire. Il y a donc eu un gros travail physique puis un travail technique précis avec des mises de gants sur la fin. » De surcroît, avec des sparring-partners de haute volée, notamment Yvan Mendy et Laïd Douadi. Et quid du profil du Sud-Américain, si ce n’est qu’il est gaucher et plus petit que le Tricolore ? Le Picard n’en sait trop rien et cela ne l’angoisse pas vraiment, lui qui n’est pas du genre à tirer de plan sur la comète. « Franchement, je ne regarde pas trop mes adversaires avant, avoue-t-il. Moi, je suis sûr de mes forces. J’ai ma boxe et de toutes façons, ce sera à moi de la déployer. Pour le reste, sur le ring, je m’adapterai en fonction de ce qu’il se passera. »

« Là, ce n’est que du bonus et du plaisir »

Sachant que l’objectif, en cas de succès, est de se classer en IBO et de faire, à terme, un championnat du monde dans cette fédération. « Ce sera beaucoup plus accessible que dans les autres fédérations où, en légers, tout est bouché », justifie le Français qui a été destitué de son titre WBA continental conquis, en octobre dernier, aux dépens de l’Italien Giuseppe Carafa. Tout cela parce qu’il ne l’a pas remis en jeu dans les temps. Une ceinture vacante que la WBA lui a ensuite proposé de redisputer…

Face au Transalpin, le Saint-Quentinois avait livré une prestation de bonne facture et rythmée, source de repères probants. Si bien que le fait de ne compter que deux combats depuis octobre 2020 ne l’inquiète pas même si, bien sûr, à l’image de tous ses confrères, il aspire à se produire plus régulièrement entre seize cordes. D’autant qu’il est un modèle de sérieux, de rigueur et de constance à l’entraînement.

Une chose est sûre, il a toujours la foi et la flamme. « L’envie est intacte », sourit-il. En outre, l’Axonais n’aborde pas chaque échéance en se disant à l’envi qu’un échec serait synonyme de retraite. Néanmoins, l’année prochaine, l’ancien champion de France, de l’UE et d’Europe aura quarante ans, un bel âge loin d’être anodin, où la famille et les enfants qui poussent à vitesse grand V deviennent de plus en plus une priorité : « Même si je ne me fixe pas, à proprement parler, de limite, un championnat du monde l’année prochaine serait vraisemblablement mon dernier défi. Sinon, je laisserai tranquillement la place aux jeunes. Là, ce n’est que du bonus et du plaisir. » En espérant qu’il dure.

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