Fouad El Massoudi en veut encore

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Le 7 décembre dernier, à Torrelavega, le Rhônalpin (17 v, 12 d) s’est incliné aux points, à l’unanimité des juges, devant le champion d’Europe des super-welters, l’invaincu Espagnol Sergio Garcia (31 v). Pas de quoi l’inciter, à trente-deux printemps, à entrevoir la fin de son parcours dans le carré magique, bien au contraire.

Initialement, le Français devait disputer, en octobre, la ceinture WBO Europe de la catégorie. Des raisons administratives ont finalement empêché que ce combat ait lieu. Qu’importe, ce n’était que partie remise. Son entraîneur, Karim Harzouz, a en effet été ensuite sollicité par le clan ibérique pour que son protégé donne la réplique au détenteur du titre EBU, Sergio Garcia, dans le cadre d’une défense par dérogation.

Le Tricolore ne s’est, bien sûr, pas défilé et a immédiatement accepté de relever le défi. Avec, à la clef, une défaite face à un adversaire qui, au premier abord, ne paie pas de mine mais qui, en réalité, ne s’avère vraiment pas facile à manœuvrer entre seize cordes. « Sergio Garcia est un technicien avec une bonne allonge, explique le Lyonnais d’adoption. Ses coups ne vous sonnent pas mais ils sont secs et font mal. On a l’impression qu’il est prenable mais ce n’est qu’une impression (sourire). Même moi, quand je l’avais vu boxer, j’avais trouvé qu’il avait des faiblesses. J’avais pensé que le combat serait plus simple qu’il ne l’a été. Or, quand on est dans le ring avec lui, c’est autre chose. Il a le coup d’œil et anticipe très bien. Il est précis et sait où taper. En outre, il a un bras avant très rapide tout en sachant très bien se protéger. Bref, il est intelligent et m’a un peu surpris. » Les deux hommes ont chacun avancé, si bien que la confrontation s’est, pour l’essentiel, résumée à un bras de fer. « Sergio Garcia a été plus précis. Je n’arrivais à prendre le dessus, admet Fouad El Massoudi. Dès que je commençais à accélérer, il en faisait autant car il a un très bon cardio. A partir du neuvième round, je me suis dit qu’il fallait le casser en bas. Je l’ai donc surtout frappé au corps mais, là non plus, l’Espagnol n’avait pas de faiblesse. Il sait contrer même quand on lui met la pression. Contre lui, il faut être extrêmement mobile et technique, toucher, partir et ne jamais rester en face. »

« Je suis en pleine forme et j’attends les propositions »

De précieux renseignements que Fouad El Massoudi pourra détailler à Dylan Charrat avec lequel il met parfois les gants et qui est challenger officiel de l’Espagnol. En espérant que ce dernier ne renonce pas, d’ici là, à sa ceinture pour disputer un titre mondial comme il en est question.

De son côté, l’élève de Karim Harzouz va repartir de la case hexagonale, lui qui détenait jusque-là le sceptre national et qui avait été contraint de l’abandonner pour honorer son échéance continentale. Le titre de champion de France doit, à présent, être disputé entre Howard Cospolite et Romain Peron, le 22 février, à Ergue Gaberic. Le Rhônalpin espère être ensuite désigné pour affronter le vainqueur. « J’ai toujours envie de continuer, affirme-t-il. Je me suis relevé plusieurs fois dans ma carrière. Je suis en pleine forme et j’attends les propositions. »

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