Les informations concernant tout ce qui a trait au déroulement de la Coupe de France Elites 2023 professionnelles sont parues dans la rubrique dédiée à cette compétition. Retrouver toute la documentation nécessaire pour tout savoir sur la Coupe de France Elites dans les documents disponibles en cliquant sur le lien ci-dessous.
Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes français qui ont combattu dans les quatorze réunions qui se déroulées en France lors de ce troisième week-end de mars.
Bakary Samake (11 v) a battu aux points (99-90, 99-90, 97-92) l’Argentin Lucas Brian Ariel Bastida (19 v, 3 d, 1 n) pour s’emparer de la ceinture IBF jeunes des poids super-welters.
En poids welters, Imrane Bentchakal (7 v) a battu aux points (59-55) Temitope Abiola (6 v, 1 d).
En poids super-légers, Mehdi Ghoualem (6 v) a battu Mike Jurik (5 v, 5 d) par arrêt de l’arbitre au 4eme round.
Le poids welters Géorgien Jemal Shalamberidze (10 v, 5 d, 1 n) a causé la surprise en battant avant la limite (TKO 9) Samir Slah (10 v, 5 d, 1 n).
En poids super-plumes, Jordan PatrickTomasoni (3 v, 1 n) a battu aux points (59-55) le Géorgien Bukhuti Tatishvili (3 v, 5 d, 1 n).
Le poids moyens David Kotcharian (1 v, 2 d) s’est incliné aux points (40-36) face au Géorgien Giorgi Nakhutsrishvili (2 v).
Le poids lourds, Fouad Shaili (1 v, 1 d, 1 n) a battu aux points (40-36) Jordan Lakli (3 d)
Le poids mi-lourds, Ferdy Zongo a battu avant la limite (6eme) le Géorgien Levan Ulikhaniani (6 v, 16 d).
En poids super-moyens, Keanu Klose (8 v, 2 d, 1 n) a battu aux points (58-56, 58-56, 58-56) Attemane Zanoune (2 v, 4 d, 1 n).
En poids Lourds, Clément Gillet (3 v, 1 n) a battu aux points (38-37, 39-7, 40-37) Louis Delplanque (1 d, 1 n).
En poids lourd-légers, Alexandre Coustre (5 v) et Clément Oppenot (6 v, 2 d) se sont livrés une âpre bataille en six rounds. Alexandre Crouste l’emporte aux points (58-56).
En poids moyens, Vahe Shahinyan (3 v, 1 d, 2 n) a battu le Letton Andrejs Volincuks (11 v, 24 d) par arrêt de l’arbitre au 1er round.
L’invaincu Souleimane Mohammedi (11 v, 1 n) a infligé une 1ere défaite au Colombien Jairo Delgado (8 v, 1 d) pour s’emparer de la ceinture WBC youth des poids moyens.
En poids légers, Khalid Anzid (5 v) s’est imposé aux points (60-54, 60-54, 60-54) devant le Colombien Fernando Mosquera (6 v, 2 d).
En poids légers, Abdelrahim Achour (10 v, 4 d, 1 n) a battu le Tchèque Jaroslav Kocka (2 v, 4 d, 1 n) par arrêt de l’arbitre au 3eme round.
Le poids welters, Kalaidine Boina (2 v) a battu par arrêt de l’arbitre au 1er round le Géorgien Shota Jvaridze (1 v, 15 d).
En poids lourd-légers, Youssouf Doumbia (15 v, 25 d, 5 n) a battu aux points (80-72, 79-72, 79-73) Antoine Boya (6 v, 13 d, 2 n).
En poids moyens, Guy Albert Haguy (4 v, 10 d, 3 n) s’est imposé aux points (60-54, 60-54, 60-54) devant Karim Menasria (8 v, 33 d, 1 n).
Le poids welters, Amin Benchia (1 v) a effectué des débuts professionnels victorieux en s’imposant aux points (40-36, 40-36, 40-36) face à Kevin Jamois (1 v, 10 d, 1 n).
En poids mi-lourds, Bilel Latreche (21 v, 5 d, 1 n) a battu aux points (59-55) Gregory Trenel (18 v, 10 d, 2 n).
En poids lourd-légers, Benjamin MendesTani (3 v) s’est imposé par décision majoritaire (40-37, 39-37, 38-38) devant Christopher Brugiroux (2 v, 1 d).
En poids moyens, Brayan Guedes (4 v, 4 d, 1 n) a battu Maamar Mahrache (8 v, 3 d) par décision partagée (58-56, 58-56, 58-58).
En poids super-welters, Ayoub Bengou (4 v, 1 d) s’est imposé aux points (58-56, 58-56, 59-55) devant Ziane Abdelouhab (4 v, 5 d, 3 n).
En poids lourd-légers, Mohamed Amin Ait Hami (2 v, 1 n) a mis ko au 1er round l’Italien Gianluca Di Florio (1 v, 1 d).
En poids lourd-légers, Hassan Saada (4 v, 1 d) a battu sur par décision majoritaire (59-55, 59-55, 57-57) Martin Owono (8 v44 d, 5 n).
En poids mi-lourds, Adel Belhachemi (8 v, 18 d, 4 n) s’est imposé aux points (60-54, 60-54, 58-56) devant Rachid Kada (2 v, 3 d, 1 n).
Le poids super-moyens, Luigi Aznag (1 v) a effectué des débuts professionnels victorieux en battant aux points (39-37, 39-37, 40-36) Peio Boulin (2 d).
Les Championnats du monde féminins 2023 se déroulent du 15 au 26 mars à New Delhi (Inde) et accueillent plus de 65 nations et 300 boxeuses qui seront réparties dans 12 catégories de poids. Neuf boxeuses tricolores prennent part à ces mondiaux pour se rôder et performer avec dans le viseur les Jeux européens en juin où seront délivrés les premiers sésames pour les JO de Paris 2024.
Les Bleues décrochent trois médailles de bronze
-50 kg : Wassila Lkhadiri
-57 kg : Amina Zidani
-63 kg : Fatia Benmessahel
-63 kg : Chengyu Yang (Chine) bat Fatia Benmessahel - 5/0
Fatia Benmessahel a eu affaire à une adversaire compacte, puissante et résolument portée sur l'offensive. Son travail en directs n'a pas empêché la Chinoise de porter ses crochets des deux mains, Chengyu Yang gagne ce premier round 5/0. L'Asiatique poursuit son pressing au second round, elle bouscule la Française même si celle ci répond avec son direct du bras avant. La puissance est du côté de Chengyu Yang qui gagne ce 2eme round 5/0. La boxeuse Chinoise gère la dernière reprise tout en déclenchant ses crochets des deux mains, Fatia Benmessahel réplique et se bat jusqu'au dernier coup de gong. Elle est tombée sur forte qu'elle mais son parcours encourageant et sa médaille de bronze sont annonciateurs d'un avenir radieux.
-57 kg : Irma Testa (Italie) bat Amina Zidani - 5/0
La Française s'est heurtée aux bras tentaculaires d'une adversaire qui la dominait d'une bonne tête. Contrainte d'avancer pour raccourcir la distance, elle a été contrée par les directs de l'Italienne au cours d'un 1er round qu'elle perd 5/0. Amina Zidani a insisté lors de la 2eme reprise, son bras avant a trouvé sa cible, elle est parvenue à enchainer avec sa droite, ce qui lui vaut de s'octroyer cette reprise 3/2. Amina Zidani a fait le combat dans le dernier round, son direct du poing avant passe, sa droite aussi. L'Italienne réplique avec sa longue droite et tourne, les débats semblent équilibrés mais Irma Testa est finalement désignée vainqueur de cette demi-finale. Amina Zidani décroche une belle médaille de bronze.
-50 kg : Thi Tam N'Guyen (Vietnam) bat Wassila Lkhadiri - 4/1
Wassila Lkadiri n'a pas tergiversé dans cette demi-finale, elle a enclenché la marche avant et touché avec ses crochets des deux mains à la face de son adversaire. La gauchère Thi Tam N'Guyen a contré avec son bras arrière, un coup précis qui a régulièrement touché la Française, ce qui vaut à la Vietnamienne d'emporter ce 1er round 5/0. Se sachant en retard, Wassila Lkadiri redouble d'efforts à la seconde reprise, elle fait le forcing et le combat. Une droite, un crochet gauche connectent à la tête, son adversaire se met à ceinturer la bleue sur toutes ses attaques, le combat devient décousu. L'arbitre met un avertissement à Thi Tam N'Guyen pour accrochages répétés, la Française se précipite et prend un avertissement elle aussi, pour tête en avant. Elle gagne malgré tout ce round 3/2. La dernière reprise est dominée par la précision du bras arrière de la Vietnamienne, la Française se bat jusqu'à la dernière seconde mais se fait accrocher par son adversaire quand elle parvient à être à sa distance. Le brillant parcours de Wassila Lkadiri s'arrête à une marche de la finale, elle décroche toutefois une bien belle médaille de bronze.
-75 kg : Qian Li (Chine) bat Davina Michel - 5/0
Le combat a débuté par une bataille du bras avant entre les deux boxeuses. La Chinoise tourne et sa droite est précise, celle de Davina Michel ne trouve pas sa cible, elle perd ce 1er round 4/1. Au second round, Qian Li procède par de courtes séries au corps et à la tête, la Française place son direct du bras avant mais elle tarde à enchainer avec sa droite. La Chinoise montre une belle rapidité d'exécution qui lui vaut de s'adjuger également le 2eme round. La dernière reprise est une copie conforme des deux premières, même si Davina Michel enchaine un peu mieux, son activité reste inférieure à celle de son adversaire qui s'impose à l'unanimité.
-54 kg : Wen Hsiao Huang (Taïwan) bat Delphine Mancini - 5/0
Delphine Mancini a été confrontée à la taille hors normes de la Taïwanaise médaillée de bronze aux JO de Tokyo. Contrainte de raccourcir la distance, elle a régulièrement été contrée par les longs segments de Wen Hsiao Huang, elle perd le 1er round 5/0. Au second round, Wen Hsiao Huang a tourné et boxé en reculant, malgré une combativité de tous les instants, Delphine Mancini est dominée à distance et se fait conter sur ses rentrées, à nouveau 5/0 en sa défaveur. Le scénario se reproduit lors de la dernière reprise, la Vietnamienne ne laisse pas approcher Delphine Mancini, la Française est frustrée, elle s'incline logiquement dans ce quart de finale après un beau parcours à New Delhi.
-50 kg : Wassila Lkhadiri bat Rabab Cheddar (Maroc) - 5/0
Wassila Lkhadiri a réussi le quasi match parfait pour dominer de bout en bout la Marocaine Rabab Cheddar. La Française a compensé son déficit de taille par une activité de tous les instants. Elle a bloqué les coups de son adversaire quand celle-ci travaillait à distance, avant de la toucher avec ses crochets des deux mains. Elle emporte le 1er round 5/0. Wassila Lkhadiri a continué sur sa lancée à la seconde reprise, elle n'a laissé aucun répit à Rabab Cheddar pour l'empêcher de s'exprimer. Quand la Marocaine lâchait un coup, la Française répliquait par une série, un nouveau 5/0 a sanctionné ce 2eme round. Rabab Cheddar a semblée résignée à accepter la domination de la multiple championne de France lors du dernier round. La Française a contrôlé tout en assurant son éclatante victoire. En demi-finale, Wassila Lkhadiri sera opposée à la Vietnamienne Thi Tam N'Guyen.
-63 kg : Fatia Benmessahel bat Guadalupe Altagracia Solis Acosta (Mexique) - 5/2
Quel combat de Fatia Benmessahel et quelle détermination ! Elle perd le 1er round 3/2 sans avoir démérité. A la seconde reprise, la Française se surpasse pour bousculer son adversaire, elle frappe sous tous les angles, avec cette tactique ultra offensive, elle s'expose aux contres mais elle inverse la tendance en emportant ce round 3/2. La double championne de France persiste dans le dernier round, elle avance et débite, la Mexicaine demeure précise avec son poing gauche. Fatia Benmessahel, la veut tellement cette victoire synonyme de médaille, qu'elle s'arrache pour gagner ce combat 5/2 après consultation des deux juges supplémentaires. Elle sera opposée à la Chinoise Chengyu Yang en demi-finale.
-57 kg : Amina Zidani bat Manisha Manisha (Inde) - 4/1
Face à un Indienne plus grande qu'elle, Amina Zidani s'est montrée prudente lors du 1er round, son direct du bras avant et le peu d'activité de son adversaire lui permettent d'empocher le gain de ce round initial : 3/2. La Française contrôle la seconde reprise, elle boxe sur les attaques adverses et ses directs des deux poings font mouche. Malgré les cris du public qui accompagnent les tentatives de sa championne, Amina Zidani gagne nettement cette reprise 5/0. La Normande reste concentrée sur sa tactique au dernier round, Manisha Manisha ne parvient pas à la bousculer. Amina Zidani se qualifie pour les demi-finales en étant déjà assurée de revenir au minimum avec une médaille de bronze. Elle sera opposée à la redoutable Italienne Irma Testa, médaillée de bronze aux JO de Tokyo et d'argent aux mondiaux 2022.
-52 kg : Rinka Kinoshita (Japon) - bat Romane Moulai - 5/0
Le parcours de Romane Moulai s'arrête en quart de finale face à une Japonaise gauchère, tête de série n°2. Romane Moulai subit la précision du bras arrière de la Nippone dans le 1er round, elle donne une droite puis un crochet gauche. "Il faut en faire plus", conseille Stéphane Cottalorda, La Française perd ce round 5/0. La Française est contrainte de courir après le score, elle se montre plus "agressive" mais se heurte au bras arrière de Rinka Kinoshita dans cette seconde reprise qu'elle perd 3/2. Romane Moulai se livre totalement au dernier round, ses crochets des deux mains arrivent à la face de son adversaire qui se contente de gérer et coller quand la tricolore attaque. Romane Moulai domine clairement ce round mais cela ne suffit pas pour inverser la tendance.
-66 kg : Stéphanie Aquino Pineiro (Porto Rico) bat Emilie Sonvico - 5/0
Face à une adversaire gauchère et plus grande qu'elle, Emilie Sonvico n'est pas parvenue à casser la distance malgré une entame de combat encourageante où elle a tourné et touché en crochets. La Portoricaine, qui excelle dans l'art du contre, a fait valoir son allonge supérieure pour marquer des points, elle s'adjuge le 1er round 5/0. Combattive et déterminée, Emilie Sonvico ne lâche rien, elle avance dans cette seconde reprise et délivre ses crochets des deux mains mais elle est toujours confrontée à ce problème de distance et les longs bras de Stéphanie Aquino Pineiro, elle concède cette 2eme reprise 4/1. La Française jette toutes ses forces dans le dernier round, elle tente d'imposer l'épreuve de force et le travail de prés, son adversaire la contre sur ses rentrées et accroche. Emilie Sonvico se bat jusqu'au dernier coup de gong mais s'incline sans avoir démérité.
-60 kg : Paola Angie Valdez (Colombie) bat Estelle Mossely - 5/0
Estelle Mossely s'est heurtée a une excellente gauchère Colombienne dans un combat tactique. Peu d'action au 1er round, la Colombienne touche avec son bras arrière et la championne olympique de Rio place une droite à la face. Paola Angie Valdez emporte ce 1er round 5/0. Estelle Mossely se voit contrainte de courir après le score, elle prend des risques lors de la seconde reprise et s'engage davantage, elle pique avec sa droite mais la Colombienne gère bien la distance pour annihiler les frappes de la Française qui se heurte aux remises adverses, Estelle Mossely perd ce round 4/1. Paola Angie Valdez gère le dernier round en usant d'accrochages quand la Française se fait trop menaçante, malheureusement Estelle Mossely, qui ne disputait là que son 3eme combat dans les rangs amateurs en sept ans, ne trouve pas la solution et concède sa 1ére défaite depuis Avril 2016.
-57 kg : Amina Zidani bat Ashleyann Lozada (Porto Rico) - 4/1
Amina Zidani a livré un premier round de très haut niveau, sa droite donnée en 1ère intention a déstabilisé la gauchère Portoricaine qui finit par être comptée à la fin du 1er round sur une énième droite reçue à la face. Sans surprises, la Française gagne le 1er round 5/0. Ashleyann Lozada se reprend et elle est mieux à la seconde reprise, bien qu'elle subisse encore la précision d'Amina Zidani qui s'octroie également cette reprise 3/2. Le dernier round est équilibré, la Française chambre gentiment son adversaire qu'elle gratifie d'un sourire lorsqu'elle la touche. Amina Zidani reste appliquée et son direct du poing avant et sa droite en ligne lui assurent un beau succès. En quart de finale, elle sera opposée à Manisha Manisha (Inde).
-63 kg : Fatia Benmessahel bat Shinetsetseg Uranbileg (Mongolie) - 5/0
La jeune Française a incontestablement franchi un palier au cours de ces championnats du monde. Sa boxe est bien en place, propre et parfaitement lisible pour les juges. Shinetsetseg Uranbileg a pu s'en rendre compte, elle a tenté d'imposer le travail de prés mais Fatia Benmessahel est restée focus sur une boxe à distance où son bras avant et sa droite en ligne ont fait la différence pour un 1er round gagné 5/0. Elle est demeurée appliquée et concentrée sur cette tactique au second round, la boxeuse Mongole n'a pas pu avancer efficacement et encore une reprise en faveur de la Française. Shinetsetseg Uranbileg a joué son va-tout lors du dernier round, elle attaque à outrance en délivrant ses crochets des deux mains. L'Aulnésienne encaisse quelques coups mais elle retrouve rapidement la maitrise des débats avec quelques remises bien senties en crochets gauches. Elle s'assure une victoire pleine d'autorité. En quart de finale, elle sera confrontée à la Mexicaine Guadalupe Altagracia Solis Acosta.
-50 kg : Wassila Lkhadiri bat Anush Grigoryan (Arménie) - 4/3
La Française a démarré rapidement, avec son bras avant et ses déplacements, elle a endigué les assauts décousus de son adversaire. Elle s'adjuge le 1er round 5/0. Au cours de la 2eme reprise, Wassila Lkhadiri laisse venir Anush Grigoryan qui débite un nombre incalculable de coups, la majorité étant bloqués ou esquivés par la championne de France qui remise avec précision. Wassila Lkhadiri lit parfaitement la boxe adverse et anticipe avec son crochet gauche et sa droite. Pourtant, les juges récompensent l'activité désordonnée de l'Arménienne et lui accordent cette reprise 3/2. Le même scénario se produit au dernier round, précision et frappes nettes à la face coté tricolore ou activité décousue de l'Arménienne ? L'issue apparait incertaine. La boxe plus variée et précise de Wassila Lkhadiri est justement récompensée (3/2) et 4/3 après ajout des cartes des des deux juges supplémentaires. En quart de finale, la Française sera opposée à la Marocaine Rabab Cheddar.
-75 kg : Davina Michel bat Alina Veber (Biélorussie) - 5/0
Davina Michel a fait une grosse impression en dominant largement son adversaire qui n'a fait illusion que pendant la première minute du combat. La Française a fait la différence avec son direct du bras avant, un coup puissant qu'elle maitrise à la perfection. La précision de ce coup est telle que la tête de la Biélorusse part vers l'arrière sur les impacts. Elle enchaine avec quelques droites pour gagner ce 1er round 5/0, deux des cinq juges lui accordant même un 10/8. Alina Veber tente de se rebeller lors de la seconde reprise, en vain, le direct du bras avant de Davina Michel la contraint à rompre l'échange, un crochet gauche au corps avec remontée à la face pour un second 5/0. Le dernier round confirme la supériorité de la boxeuse tricolore qui utilise toujours aussi bien son bras avant, Alina Veber est dominée, elle encaisse une droite et un court uppercut. En quart de finale, Davina Michel sera opposée à la Chinoise Qian Li, qui dans un autre 1/8 de finale, a battu son adversaire dés le 1er round.
-54 kg : Delphine Mancini bat Karina Tazabekova (Russie) - WO
-52 kg : Romane Moulai bat Thi Ngoc Nguyen (Vietnam) - 5/0
Romane Moulai a pris une autre dimension depuis sa victoire au célèbre Strandja, elle l'a de nouveau démontré face à la Vietnamienne Thi Ngoc Nguyen. Elle a dicté le tempo de la 1ere seconde au dernier coup de gong. Elle encaisse un direct du gauche mais elle met un point d'honneur à rendre immédiatement la politesse avec deux coups, le score est en sa faveur 4/1. La 2eme reprise confirme sa domination, elle impose sa distance et déclenche sur les initiatives de la Vietnamienne, ses coups sont nets et tranchants, Thi Ngoc Nguyen est comptée. Celle-ci redouble d'efforts mais elle se heurte aux magnifiques esquives de Romane Moulai, du grand art et 5/0 pour la tricolore. La Française maitrise le dernier round en attendant sa rivale et la contre, son coup d'œil et la précision de ses directs à la face lui assurent une brillante victoire. Elle rencontrera la Japonaise Rinka Kinoshita en quart de finale.
-50 kg : Wassila Lkhadiri bat Tsukimi Namiki (Japon) - 4/3
La championne de Française n'a pas eu la partie facile face à la tête de série n°2. La fuyante gauchère Japonaise s'est appuyée sur son direct du bras gauche qu'elle a donné en se jetant. Wassila Lkhadiri a eu du mal à trouver sa bonne distance. Le premier round tourne à l'avantage de la Nipponne, 3/2. Tsukimi Namiki déclenche beaucoup de coups à la seconde reprise, son style est brouillon et Wassila Lkhadiri contre sur ses rentrées, c'est elle qui fait le combat, les juges notent pourtant 4/1 en faveur de la Japonaise. La Française se lâche totalement dans le dernier round, la Japonaise tourne, se jette et accroche systématiquement, ce qui empêche la tricolore de s'exprimer. Le combat devient décousu mais notre représentante marque les touches les plus nettes pour arracher sur le fil une courte mais bien belle victoire après la prise en compte des pointages de deux juges supplémentaires, une situation qui intervient en cas de décision 3/2 pour l'une des deux boxeuses. Wassila Lkhadiri sera opposée au prochain tour à l'Arménienne Anush Grigoryan.
-57 kg : Amina Zidani bat Liudmila Vorontsova (Russie) - 5/0
Opposée à la vice championne du monde 2019, Amina Zidani n'a pas raté son entrée dans la compétition mondiale. Elle a utilisé à bon escient son direct du bras avant, la précision de son bras arrière et une belle série des deux mains à la face lors des dernières secondes, lui ont permis d'emporter le 1er round 4/1. Liudmila Vorontsova a pressé la Normande lors de la seconde reprise, Amina Zidani l'a contrée, notamment avec de puissantes droites accusées par la boxeuse Russe. Elle gagne cette 2eme reprise 3/2. La Française a contrôlé le dernier round en boxant sur les rentrées de son adversaire, avec son direct du poing avant et son bras arrière, elle a dominé Liudmila Vorontsova pour emporter une décision unanime. A prochain tour, Amina Zidani sera opposée à la Portoricaine Ashleyann Lozada.
-66 kg : Emilie Sonvico bat Angela Carini (Italie) - 4/3
Emilie Sonvico a pris sa revanche sur la championne d'Italie qui l'avait battue lors du TQO de Villebon en 2021. Mobile face à une gauchère dotée d'une allonge supérieure, la Française s'est appliquée à donner sa droite puis son crochet gauche et esquiver les frappes de la Transalpine, elle gagne le 1er round 3/2. Emilie Sonvico attend son adversaire lors de la seconde reprise pour déclencher avant elle, le combat est équilibré, l'Italienne avance les mains en bas mais c'est la Française qui met les coups nets, à nouveau 3/2 en sa faveur. Emilie Sonvico faiblit quelque peu au dernier round et Angela Carini en profite pour placer son direct du gauche, la Française se fait contrer lors de ses attaques, elle perd ce 3eme round mais emporte ce combat après la prise en compte des pointages de deux juges supplémentaires. Mardi, elle sera opposée à la Portoricaine Stéphanie Pineiro en huitièmes de finales.
-48 kg : Atlantseteg Lutsaikhan (Mongolie) bat Rim Bennama - 5/0
Rim Bennama s'est employée à tenir à distance son adversaire. Gauchère et dotée d'un puissant bras arrière. La boxeuse Mongole s'est montrée offensive avec ses crochets des deux mains, malgré le direct du bras avant de la Française et quelques droites précises encaissées à la face, elle emporte ce 1er round 5/0. La Française change de tactique lors de la seconde reprise, elle passe à l'offensive. Elle s'arrache pour marquer ses points, ses frappes sont nettes, Atlantseteg Lutsaikhan est moins active et Rim Bennama semble prendre l'ascendant sur sa rivale. Impression confirmée par les juges : 3/2. Le 3eme round est serré, Rim Bennama travaille en une, deux, la Mongole sur un seul coup, toujours son bras arrière, bien détaché et précis. La boxe de la championne de France est plus variée, deux uppercuts trouvent leur cible. Cela ne suffit pas pour emporter la décision qui revient à Atlantseteg Lutsaikhan au terme d'un combat bien plus serré que ne l'indique le score de 5/0.
-54 kg : Delphine Mancini bat Almanzar De Leon (République Dominicaine) - 4/1
Contrairement à son entrée dans la compétition où elle avait quelque peu cherché ses marques, Delphine Mancini n'a pas tergiversé. Elle a imposé son bras avant pour enchainer avec le crochet gauche. Face à une redoutable adversaire, tête de série n°5, rapide de bras et travaillant en crochets larges, elle n'a pas baissé la garde au cours d'un intense 1er round intense que les juges lui attribuent 4/1. On retrouve la grande Delphine Mancini lors de la seconde reprise, sachant que la Dominicaine veut imposer son travail de prés, la Française se déplace, tourne, pique avec son direct du poing avant et sa droite, puis reprend sa distance. Delphine Mancini est alors intouchable pour son adversaire qui semble déboussolée par la mobilité et la précision de la championne de France, même en reculant la tricolore touche nettement. Les juges sont unanimes : 5/0. Almanzar De Leon tente de mettre plus de pression au cours de la dernière reprise, elle place une combinaison crochet gauche, crochet droit avant que Delphine Mancini ne reprenne sa distance et gère avec autorité. Elle perd ce round 3/2 mais gagne ce combat en développant une boxe de haut niveau, de bon augure pour la suite de son parcours.
-63 kg : Fatia Benmessahel bat Riza Pasuit (Philippines) - 4/0
Face à une adversaire plus petite qu'elle et compacte, Fatia Benmessahel a du s'employer pour parvenir à développer sa boxe en ligne. Dominée à distance par le direct du poing avant et la droite de la Française, la boxeuse Philippine l'a systématiquement ceinturée lors d'un 1er round que l'Asiatique perd 5/0. La championne de France ne s'est pas déconcentrée et suite à une nouvelle irrégularité à la seconde reprise Riza Pasuit a écopé d'un avertissement. " Travaille, travaille, elle va se jeter ! ", conseillait le coin tricolore, une consigne appliquée à la lettre par la bleue qui anticipait les attaques de son adversaire avec son poing avant ou sa droite. Fatia Benmessahel remporte ce 2eme round 4/1. Riza Pasuit a joué son va-tout lors de l'ultime round en se jetant pour lancer sa droite et ses coups larges, après une 1ere minute à son désavantage, Fatia Benmessahel a repris son travail en ligne pour s'imposer. 4 juges l'ont donné vainqueur, le 5eme optant pour un score de parité : 28-28.
-60 kg : Estelle Mossely bat Porntip Buapa (Thaïlande) - 5/0
Sept ans après l'avoir quittée, Estelle Mossely retrouvait la compétition internationale dans les rangs amateurs, inutile de dire qu'elle était attendue. La championne Française a répondu présente en battant avec autorité la jeune Thaïlandaise de 22 ans qui lui était opposée. En s'appuyant sur son bras avant et sa mobilité, elle a tenu à distance sa rivale avant de placer une magnifique droite à la face pour gagner le 1er round pour les cinq juges. Estelle Mossely a confirmé sa supériorité technique lors d'une seconde reprise où Porntip Buapa fut dominée par la variété des frappes de la Française qui a touché avec ses directs des deux mains tout en contrant les initiatives de la Thaïlandaise, 2eme reprise remportée 5/0. Estelle Mossely a géré le 3eme round en boxant sur les jambes tout en assurant sa victoire, son bras avant ajouté à son sens de l'anticipation ont eu raison des quelques velléités de Porntip Buapa qui ne savait plus comment s'y prendre sans être systématiquement contrée par la championne olympique 2016. Un 3eme round gagné 5/0 et une victoire éclatante pour son entrée dans ces championnats du monde.
-54 kg : Delphine Mancini bat Ekaterina Sycheva (Arménie) - 4/0
Les deux boxeuses ont hésité à s'engager dans un premier round où il y eut peu d'actions, l'Arménienne remportant toutefois cette reprise pour trois des cinq juges. Delphine Mancini s'est libérée au second round en avançant sur son adversaire qui l'a ceinturée systématiquement, ce qui lui a valu un avertissement. La Francilienne a gagné ce round à l'unanimité. Delphine Mancini a élevé son niveau d'un cran lors du dernier round pour gagner la bataille du direct du bras avant, elle a enchainé avec sa droite, Ekaterina Sycheva étant incapable de la contrer. La Française a également enlevé cette dernière reprise qui lui permet de gagner un combat tactique. Quatre juges en sa faveur et le 5eme qui a rendu une décision de parité (28-28).
-52 kg : Romane Moulai bat Tasmin Benny (Nouvelle Zélande) - 5/0
Romane Moulai a rapidement pris la mesure de son adversaire, une gauchère au style fuyant. La Française a utilisé sa droite en première intention pour toucher nettement à la face, la Neo-Zélandaise a essentiellement travaillé avec son poing avant sans parvenir à gêner Romane Moulai qui gagne à l'unanimité le 1er round. La seconde reprise confirme sa domination, elle anticipe avec sa droite et réalise des esquives millimétrées pour mettre en échec les initiatives de Tasmin Barry, elle gagne cette seconde reprise à l'unanimité. Au 3eme round, la Française matrise les débats, se sachant en avance, elle applique à la lettre les consignes du coin, Romane Moulai déroule, touche avec des séries des deux mains puis monte sa garde. Elle remporte également ce dernier round à l'unanimité.
-50 kg : Wassila Lkhadiri bat Yuan Chang (Chine) - 5/0
La Française qui avait le redoutable honneur de livrer le premier combat des bleues n'a pas pas failli à sa mission en dominant la Chinoise Yuan Chang. Une première partie de round initiale prudente face à une adversaire gauchère et plus grande, où Wassila Lkhadiri s'est attachée à ne pas prendre de coups et à réduire la distance. Son bras avant et sa vitesse d'exécution ont mis à mal la boxe de la Chinoise. Notre représentante a confirmé son ascendant sur le combat dans la seconde reprise, elle a trouvé des solutions à tout ce que proposait Yuan Chang, sans se précipiter mais avec de courtes séries des deux mains, elle a fait compter sa rivale. Lors du dernier round, Yuan Chang a travaillé en crochets larges, évités ou bloqués
-48 kg : Rim Bennama (Blagnac Boxing Club) - Occitanie
-50 kg : Wassila Lkhadiri (BAM L'Héritage) - Ile de France
-52 kg : Romane Moulai (Challenge Boxing) - PACA
-54 kg : Delphine Mancini (BC Vigneux) - Ile de France
-57 kg : Amina Zidani (Don't Panik Team) - Normandie
-60 kg : Estelle Mossely (Boxing Lyon United) - AURA
-63 kg : Fatia Benmessahel (CSL Boxe Aulnay-sous-Bois) - Ile de France
-66 kg : Emilie Sonvico (BC Uzès) - Occitanie
-75 kg : Davina Michel (BC Garges) - Ile de France
Stéphane Cottalorda : Entraîneur national
Humberto Horta Dominguez : Entraîneur national
Kamel Hasni : Entraîneur national
Renaud Rosiere : Préparateur physique
Jason Penin : Kiné
Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes français qui ont combattu dans les six réunions qui se déroulées en France lors de ce second week-end de mars.
Dans la catégorie des poids légers, talentueux Jaouad Belmehdi (17 v, 1 d, 3 n) a infligé un spectaculaire ko au Géorgien Tornike Surmava (3 v, 8 d, 1 n. Le Biterrois n’a eu besoin que de dix secondes pour prendre la température avant de porter l’estocade. Un crochet gauche à la face suivi d’un autre du droit puis un uppercut droit ont mis ko le visiteur en moins d’une minute de combat. Une rentrée éclair pour l’ex champion de France qui se relance de la plus belle des manières qui soit après un revers subi l’an passé du côté de Londres.
En poids moyens, Gaston Due (9 v, 4 d, 2 n) est venu à bout de l’inusable Kevin Bertogal (8 v, 43 d, 5 n) qu’il a battu aux points (60-54, 58-56, 58-56).
En super-moyens, Theo Beaufreton (3 v, 1 d, 2 n) a battu aux points (40-36, 40-36, 40-36) le Géorgien Daviti Badurashvili (5 d, 1 n).
Le jeune poids welters, Lucas Migotti (1 v) entrainé par Daniel Barry a effectué des débuts professionnels victorieux en disposant aux points par décision majoritaire (38-38, 40-36, 39-37), le Géorgien Levani Iankoshvili (2 v, 5 d).
Le poids lourd Clément Gillet (2 v, 1 n) a obtenu une victoire aux points (40-36, 39-37, 39-37) devant Jordan Lakli ((2 d).
En super-moyens, Mbemba Miesi (9 v, 7 d, 5 n) a battu aux points (59-55, 59-55, 58-56) le coriace Houcine Moulahi (4 v, 13 d, 2 n).
En super-coqs, Kelvin Madjid (1 v, 1 d) a battu par décision majoritaire (38-37, 39-37, 38-38) Anthony Fevrat Rolet (1 v, 1 d, 1 n).
Le poids légers Ismail Guetarni (1 v) a effectué des débuts professionnels victorieux en s’imposant par décision majoritaire (40-36, 40-36, 38-38) devant Ion Ursu (1 d).
En super-welter, Yamin Bartolo (4 v) a mis KO le Serbe Nikola Knezevic (4 d) au 3eme round d’un combat prévu en six.
En super-coqs, Teddy Fernandes De Araujo (1, 2 d) s’est imposé aux points (39-37, 39-37, 39-37) devant Kevin Dissaux (3 d).
En légers, Zakaria El Majdouly (1 v) a effectué des débuts professionnels victorieux en battant aux points (40-36, 40-36, 40-36) le Serbe Arnold Tot (1 v, 11 d).
En super-légers, Jimmy Wailly (5 v, 14 d, 3 n) s’est imposé avant la limite TKO 2 devant le Moldave Mihail Zubenco (1 v, 3 d).
En mi-lourds, Gregory Trenel (18 v, 9 d, 2 n) a mis ko au 3eme round le Tchèque Kamil Zemanek (1 v, 3 d).
En super-moyens, Farrhad Saad (8 v, 2 n) et l’Anglais Macaulay McGowan (17 v, 3 d, 1 n) se sont quittés sur une décision nul majoritaire (76-76, 76-76, 77-75).
En welters, la championne olympique, Lauren Price (3 v) a largement dominé aux points (80-72, 80-72, 80-72) l’allemande Naomi Mannes (6 v, 2 d).
En super-welters, Victor Yoka (1 v) a ajouté une seconde victoire à son palmarès en battant aux points (60-50, 60-52, 60-52) le Bosniaque Branislav Malinovic (15 v, 8 d, 2 n).
En welters, le jeune Lyad Tormos (5 v) s’est imposé par décision majoritaire (39-37, 39-37, 38-38) devant le Géorgien Goga Kevlishvili (6 v, 13 d, 1 n).
Leonardo Mosquea (11 v) est devenu champion de France des lourds-légers en battant Brice Clavier (6 v, 4 d) par arrêt de l’arbitre à la 1ere reprise samedi 11 février à Cayenne.
Formé par Jacques Chinon, l’ex champion de France des poids moyens, Leonard Mosquea a une nouvelle fois montré qu’il possédait une puissance frappe au-dessus de la moyenne en envoyant trois fois au tapis le protégé de Stéphane Cazeaux.
Le combat est parti rapidement, les deux boxeurs étant pressés d’en découdre, Brice Clavier répondait avec un uppercut du gauche à une droite du boxeur local. Leonardo Mosquea travaillait en bas, son crochet droit jaillissait en bas puis il remontait à la tête, le Nazairien tentait de riposter avant de se faire à nouveau toucher par une combinaison crochet gauche en bas, crochet droit en haut.
Brice Clavier décochait ensuite un direct du gauche mais il était immédiatement contré par un crochet gauche qui l’envoyait au tapis. Compté et sitôt relevé il acceptait le défi de prés, les crochets de Leonardo Mosquea claquaient sur les flancs du ligérien, puis un crochet droit au foie envoyait une seconde fois Brice Clavier au tapis. Malgré la douleur, Brice Clavier faisait appel à son courage et il repartait avant d’être cueilli par une droite au plexus pour un 3eme voyage au tapis. M. Chagnoux compta puis arrêta l’affrontement qui aura duré moins de deux minutes.
Le nouveau champion de France confia à la télévision Guyane 1 qu’il était satisfait tout en faisant part d’un possible retour en mi-lourds dans l’avenir, « Hier je me suis pesé à 89, 700 kg, je suis conscient qu’au niveau national et même Européen, cela peut passer mais à l’échelon mondial j’aurai de rudes combats et ce n’est pas en lourd-légers que j’aurai le plus de chance de m’imposer ».
Brice Clavier semblait résigné, comme s’il n’avait réellement jamais cru en ses chances, « je m’y attendais, je voulais protéger ma tête et j’ai pris trois contres, je ne voulais pas perdre au 1er round. Il avait vraiment faim, plus que moi, il va viser largement au-dessus », a déclaré le Nazairien à Guyane 1.
Ce samedi 13 mars à Montpellier, Mohamed Kani (21 v, 4 d) a perdu son titre de l'Union Européenne des poids welters en s'inclinant par KO à la 2eme reprise devant l'Italien Pietro Rossetti (17 v, 1 d). Le Montpelliérain défendait pour la 1ere fois sa ceinture obtenue en octobre 2022 face à Yahya Tlaouziti.
Cette défense volontaire s’est avérée être un combat piège pour Mohamed Kani devant un Italien sans références notoires si ce n’est un titre national obtenu lors de sa dernière sortie.
Le transalpin s’est montré déterminé dès le premier coup de gong, avançant sans complexe avec la motivation du challenger décidé à déjouer tous les pronostics. Pietro Rossetti n’était pas favori pour détrôner Mohamed Kani et il n’avait rien à perdre. Le champion a été pris à la gorge d’entrée, les rapides crochets corps face de son adversaire l’ont contraint à reculer avant qu’il ne puisse contenir l’Italien avec son bras avant. Le Français était bien posé sur ses appuis, la droite en réserve, prête à jaillir à la moindre ouverture. La première alerte survint à la fin de ce round initial quand Pietro Rossetti accula Mohamed Kani le long des cordes, il décocha un crochet gauche à la face puis un autre du droit, le Français se retrouvait à genoux sur le ring, plus bousculé et déséquilibré que réellement touché. Cette chute lui valait un compte de l’arbitre.
Galvanisé par cette réussite, l’Italien a poursuivi ses attaques à la seconde reprise et redoublé d’efforts dans son travail de sape au corps. Mohamed Kani n’avait pas le temps de s’organiser, pas encore totalement entré dans son combat et peut-être échaudé par la vigoureuse entrée en la matière de son challenger. Il encaissa des coups sur les flancs mais ne baissa pas la garde. Mohamed Kani restait alors devant son adversaire et acceptait l’épreuve de force, le styliste se muait en combattant avec la ferme intention de montrer qu’il était capable de tenir tête. S’en suivit une courte mais intense passe d’armes où les deux hommes échangeaient coups pour coups, une sorte de « à toi, à moi » sans retenue. Mohamed Kani déclenchait un uppercut mais il se faisait contrer par un gros crochet gauche à la face puis un autre du droit qui l’envoyait au tapis, ko et donc dans l’impossibilité de se relever. Cette dure défaite constitue un coup d’arrêt pour le Montpelliérain qui n’était plus très loin d’un championnat d’Europe.
Ce samedi 11 mars à Bruxelles, Mickael Diallo (20 v, 1 d, 2 n) s'est incliné aux points (97-93, 97-93, 96-94) devant le Libyen Malik Zinad (21 v) au terme d'un combat émaillé d'accrochages et d’irrégularités. La ceinture WBA Continental des poids mi-lourds était en jeu.
« Le bombardier Catalan » qui a de plus en plus de mal à faire le poids en super-moyens avait laissé sa ceinture nationale pour tenter l’aventure dans la catégorie supérieure des mi-lourds. « Je souhaite me tester et voir où j’en suis », nous avait-il confié avant de disputer cette ceinture WBA. L’objectif avoué étant de se placer en vue d’un championnat d’Europe (EBU) en cas de succès probant en Belgique.
Les deux protagonistes étaient invaincus, chacun avec un bon ratio de victoires avant la limite, le combat s’annonçait équilibré, voire spectaculaire. Hélas, il n’en fut rien, Mickael Diallo fut dans l’incapacité de développer sa boxe tant le Libyen s’est montré truqueur, utilisant toutes les ficelles de l’anti boxe.
L’ex champion de France avait pourtant débuté son combat en adoptant une tactique offensive. Malgré un déficit de taille et d’allonge, il parvenait à casser la distance pour placer ses crochets des deux mains, Malik Zinad le ceinturait immédiatement et le poussait. Au 2eme round, le Libyen mettait un coup de tête qui blessait le Français qui malgré ce coup irrégulier continuait son offensive. Mickael Diallo parvenait à garder son sang-froid face à ce boxeur au style peu orthodoxe, il réussissait une combinaison, crochet gauche, crochet droit à la face au 3eme round.
Quand Malik Zinad se décidait à boxer, il contenait son adversaire à distance avec son direct du bras avant, le combat était accroché avec des échanges décousus, bien difficile de dire qui menait. Le Français touchait plus nettement mais avec des coups isolés et sans la puissance qu’on lui connait, Malik Zinad maitrisait, même s’il utilisait pour cela des moyens à la limite de la régularité, l’arbitre ne le sanctionnait pas. Dans ces nombreuses phases d’accrochages, il plaçait des petites coups qui au final feront la différence sur les bulletins des juges. A la 9eme reprise, Malik Zinad se positionnait au centre du ring, il donnait son bras avant et tentait la droite derrière, dans un dernier sursaut, Mickael Diallo répliquait et ces trois avant dernières minutes du combat furent conclues par un gros échange de coups. La décision tardait à venir, les trois juges optant finalement pour le boxeur Libyen qui infligeait une 1ere défaite au boxeur Francais.
Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes français qui ont combattu dans les huit réunions qui se déroulées en France lors de ce premier week-end de mars.
Samir Ziani 34 v, 3 d, 1 n) a dominé aux points (80-72, 80-72, 79-73) le Vénézuélien Hector Betancourt (14 v, 7 d). Après plus d’un sans combattre pour Samir Ziani, le protégé de Mohamed Bennama a mis un round pour retrouver ses marques puis ce fut un festival de coups donnés sous tous les angles. Hector Betancourt n’aura jamais eu la possibilité de s’organiser, Samir Ziani ne l’a pas lâché pendant les huit rounds du combat. L’ex champion d’Europe a imposé un rythme infernal avec un débit de coups hors normes qui a totalement submergé le Vénézuélien.
Le poids super-welters Maamar Mahrache (8 v, 2 d) a battu aux points (59-55, 59-55, 60-54) le Serbe Milan Delic (13 v, 38 d).
Le poids super-welters, Sirak Hakobyan (22 v, 6, 1 n d) a largement battu aux points (60-53, 60-53, 60-53) le Mongol Bazargur Jugder (7 v, 15 d, 2 n). Sirak Hakobyan a envoyé son adversaire au tapis avec un crochet gauche à la mâchoire.
En poids super-légers, Anthony Riviere (12 v, 4 d, 1 n) et Alain Christian Sangue (12 v, 9 d, 2 n) se sont livrés un duel acharné qui a été sanctionné d’une décision partagée en faveur d’Anthony Rivière (59-55, 58-56, 57-58).
En super-plumes, Odelia Ben Ephraim (4 v, 2 d) a surclassé la Serbe Tijana Draskovic (1 v, 6 d, 1 n) (60-54, 60-54, 60-54). L’ex challenger au titre national a livré un combat plein de bout en bout avec une domination sans partage.
Le poids super-welters, Romain Lehot (8 v, 1 d) a confirmé sa progression déjà entrevue à Carentan le mois dernier en battant avant la limite au 2eme round Mouhib Alili (5 v, 1 d, 1 n). Le Manchois a expédié son adversaire au tapis avec un magnifique et précis crochet gauche au menton. Mouhib Alili n’a ensuite pas pu endiguer les assauts de Romain Lehot, M. Eric Butel a fort à propos stoppé le combat.
En poids welters, Hugo Morel (3 v) a battu Younes Mehidi (7 v, 3 d) par décision majoritaire (39-37, 39-37, 38-38). Ces deux jeunes professionnels ont livré un combat de toute beauté pour la plus grande joie des 3000 spectateurs qui ont apprécié le spectacle. Le Nordiste a offert un récital technique au 1er round avec des uppercuts en série, jusqu’à sept de délivrés qui ont trouvé leur cible sans éprouver Hugo Morel. Victime d’une hémorragie nasale, le gaucher de Cherbourg a refait surface round après round pour finalement décrocher une courte décision, mais quel combat !
Le poids super-moyens, Lancelot De La Chapelle (6 v, 1 d) s’est imposé aux points (60-54, 60-54, 60-54) devant Quentin Fontaine (3 v, 3 d, 1 d).
En poids super-moyens, Idriss Dogbegan (5 v) s’est imposé face à Keanu Klose (7 v, 2 d, 1 n) par décision partagée (59-55, 58-56, 56-58).
En super-cqos, Sabrina Flamand (1 v, 4 d, 1 n) s’est inclinée par décision majoritaire (56-58, 56-58, 57-57) devant l’Espagnole Eva Cantos (5 v, 13 d, 1 n).
Le poids légers Loyd Combes (7 v, 2 d) a mis KO au 1er round le Géorgien Mikheil Soloninkini (10 v, 26 d, 1 n).
En poids coqs, Lauryne Brankaer (2 v) a mis KO au 2eme round Audrey Chibani qui faisait ses débuts professionnels.
En poids super-welters, Joris Parsat (1 n) et Radik Khederian (2 v, 1 n) se sont quittés sur un match nul majoritaire (38-38, 38-38, 37-39).
Dans un combat de débutants en boxe professionnelle disputé dans la catégorie des poids super-moyens, Bilal Kanouni (1 v) s’est imposé aux points (40-35, 40-35, 40-35) face à Peio Boulin (1 d).
Le poids welter, Benjamin Dubois (11 v, 1 d, 1 n) a battu aux points (100-90, 100-90, 98-89) le Géorgien Luka Tchilauri (8 v, 23 d, 1 n).
En super-coqs, Nicat Mammadov (34 v, 2 d, 2 n) s’est imposé aux points (60-54, 60-54, 60-54) face au Géorgien Davit Shervashidze (3 v, 14 d, 1 n).
En super-coqs, Melina Ainaoui (2 v, 1 d) a battu par arrêt de l’arbitre à la 2eme reprise la Géorgienne Tekle Begiashvili (5 d).
Le prometteur poids welter Kamel Guercif (5 v, 1 d, 2 n) a battu par arrêt de l’arbitre au 5eme round le Géorgien Nika Iudovi (4 v, 5 d).
En super-légers, Sohan Chaibi (2 v) a battu aux points (40-36) le Géorgien Shota Jvaridze (1 v, 14 d).
En super-légers, Christophe Mbori Endanga (4 v, 2 d, 1 n) s’est imposé aux points (58-55, 58-55, 58-55) devant Ali Yammouni (14 v, 9 d).
En légers, Ismael Lakhal (3 v) a battu aux points (60-54, 60-54, 60-54) Mohamed Charef (1 v, 10 d, 1 n).
Le poids super-coqs, Adem Medj (4 v) a battu aux points (59-55, 59-55, 58-56) le Géorgien Bukhuti Tatishvili (3 v, 4 d, 1 n).
Le 11 mars au Zénith de Paris, Carlos Takam (39 v, 7 d, 1 n) rencontrera Tony Yoka (11 v, 1 d) dans un combat disputé en dix reprises dans la catégorie des poids lourds.
Cette confrontation entre deux hommes qui se connaissent et s'apprécient sera l'occasion de revoir Carlos Takam sur un ring dans la capitale. Le natif de Douala qui vit désormais aux USA a conservé des liens forts avec la France, pour preuve la licence professionnelle qu'il a souscrit au Boxing Club La Plaine Paris XV, cher à sa Présidente, Mme Géraldine Filloux. Carlos Takam semble plus en forme que jamais et il est prêt pour un affrontement historique, attendu par les fans Français et probablement observé de prés par les meilleurs poids lourds mondiaux.
Vous n’avez plus boxé à Paris depuis 2015..
Vous savez que j’ai l’habitude de combattre sur les terres de mes adversaires, là je vais boxer devant mon public, mes supporters, mes amis et ma famille. Ce retour à la maison ne me procure pas de pression mais une réelle motivation et beaucoup de plaisir. J’ai énormément de supporters à Paris, en France et en Europe. A chaque fois que je boxe, je reçois énormément de messages en provenance d’ici, les gens m’écrivent, me souhaitent bon courage et me demandent de revenir boxer en France. Ils sont contents de me revoir à Paris, certains de mes supporters Anglais m’ont écrit qu’ils viendraient me voir boxer et me soutenir au Zénith.
Il est vrai que vous êtes apprécié Outre-Manche…
Je pense avoir conquis le cœur des Anglais, j’ai combattu plusieurs fois là et j’ai tout donné, ils le savent. Le public Anglais est connaisseur et fidèle, quand ils sont fans de vous, ils le restent même s’il y a une défaite, ce qui n’est pas le cas partout. Ils continuent de me suivre et me transmettent des messages sur les réseaux.
Où vous êtes-vous entrainé et avec qui avez-vous mis les gants?
Je me suis préparé à Las Vegas au Split Boxing, une salle qui appartient à un Canadien. Je ne peux pas vous révéler qui étaient mes sparrings (rires), c’est un secret que je garde pour moi pour l’instant.
Des boxeurs qui avaient le profil de Tony Yoka ?
Exactement, mais je n’en dirai pas plus. Je suis prêt et bien prêt, soyez en sûr.
Qui sera dans votre coin ?
Joseph (Germain) bien évidemment, je ne peux pas boxer en France sans lui. Personne ne me connait mieux que lui, il saura me diriger, me corriger si besoin et puis il connait Tony. Sa présence est un gros plus pour moi, il sera avec mon entraineur Américain.
Tony Yoka a déclaré que vous serez son plus huppé adversaire. Vous sentez vous dans la peau du favori ?
Je ne me pose pas la question, je viens clairement pour gagner, comme à chaque fois que je combats, c’est pour la victoire, Tony veut absolument s’imposer lui aussi, ce serait bien pour lui mais je ne viens pas pour perdre. Quand je vais monter sur le ring, je vais le prendre sérieusement, je ne penserais pas au petit Tony avec qui je mettais les gants quand il était amateur. Je le considère comme un adversaire, pas comme un petit frère au quoi que ce soit d’autre. Je ne suis pas là pour m’amuser. J’espère qu’il est prêt pour que l’on donne au public Parisien et Français le spectacle qu’il mérite.
Battre un champion olympique peut-il vous relancer vers le haut ?
Bonne question, je vous avoue que je ne pense pas à tout cela. Pour moi c’est avant tout un combat comme les autres, un affrontement de plus à gagner. Je veux l’emporter avec la manière pour dire aux autres poids lourds : « Je suis encore là, ne croyez pas que je suis fini, vous voyez que ce n’est pas le cas, je sais toujours boxer ».
Vous semblez insensible au temps qui passe, quel est le secret de votre longévité ?
C’est dû avant tout à une bonne hygiène de vie, ce qui implique de bien manger, bien dormir, être positif au quotidien en essayant de conserver la joie de vivre et se préserver du stress.
D’où vous vient cet éternel sourire, rien ne semble pouvoir vous perturber ?
Cela vient de ma mère, j’ai hérité cela d’elle. Ma maman est toujours souriante et lumineuse. Il m’arrive comme tout le monde d’avoir des coups de déprime mais j’ai une philosophie de vie à laquelle je tiens : Je partage mes joies mais je ne partage pas mes malheurs. Si j’ai des problèmes et que je suis avec des amis, je souris et ils n’en sauront rien car cela ne regarde que moi-même, à moi de régler ces choses-là.
Cet état d’esprit vous aide-t-il sur le ring ?
Absolument, quand tu as des soucis dans ta vie, tu ne le montres pas, c’est pareil dans un combat. Quand tu prends un mauvais coup qui te déstabilise, tu fais croire à l’adversaire que cela ne te fait rien, il pense qu’il t’a durement touché mais il n’en voit pas le résultat. Il va se dire qu’il lui faut se méfier et ne pas prendre trop de risques, ne rien montrer pour que le doute s’installe en face. Dans la vie en général, il ne faut pas montrer ses faiblesses.
Que répondez-vous à ceux qui pensent que votre âge est un handicap pour combattre Yoka ?
Une seule réponse pour eux : attendez le 11 mars après le combat et dites-moi où est le handicap ? (rires)
Vous êtes-vous fixé une limite pour raccrocher les gants ?
Il n’y a pas de limite, c’est moi qui décidera du moment où j’arrêterai. Je peux dire stop du jour au lendemain mais personne ne me dira ce que je dois faire ou pas, ce sera ma décision d’arrêter quand je le sentirai. Par contre si demain ma fille me dit ; « Papa, je veux que tu sois près de moi, il faut que tu arrêtes », je lui dirai : « Ok, je vais arrêter pour toi… »
Etes-vous plus Oleksandr Usyk ou Tyson Fury ?
Les deux ! Je pense que Fury va gagner si le combat se fait. Il n’est pas facile à boxer et il s’adapte aisément à la boxe de ses adversaires.
Ce samedi 4 mars à Barcelone, Walid Ouizza (17 v, 2 d) a conquis la ceinture de l'Union Européenne des poids super-légers en battant aux points par décision partagée (113-115, 117-111, 115-116) l'invaincu Espagnol Alejandro Moya (17 v, 1 d).