Ce samedi soir au Pasino d'Aix en Provence, Nadjib Mohammedi a réussi ses débuts d'organisateur en présentant une belle réunion de boxe baptisée Battles Of Honor, avec pas moins de trois combats pour des ceintures internationales.
Sandy Messaoud (20 v, 7 d) a conservé sa ceinture WBC international des poids welters en battant par décision partagée (97-92, 94-95, 96-93) Yanis Mehah (17 v, 2 d).
Souleimane Mohammedi (15 v, 1 n) s'est emparé de la ceinture IBF international des poids moyens en battant par décision majoritaire (96-95, 95-95, 97-93) Sofiane Khati (16 v, 5 d).
Emma Gongora (9 v, 3 d, 1 n) a conquis la ceinture WBA Gold des poids plumes en s'imposant aux points par décision partagée (86-85, 84-86, 87-84) devant l'Italienne Camilla Panatta (7 v, 2 d, 1 n). La transalpine a été coupée suite à un choc de têtes qui a incité l'arbitre à stopper le combat après consultation du médecin à la 9e reprise.
Plus de détails à venir sur ces trois championnats.
La Lorraine (27 v, 4 d, 1 n) sera intronisée à l’International Boxing Hall Of Fame lors de la réunion annuelle de l’institution qui se tiendra du 5 au 8 juin 2025 à Canastota dans l’état de New York.
Avec cette entrée dans le prestigieux Temple de la boxe, la grande championne Française, multiple détentrice de titres mondiaux dans trois catégories de poids, rejoint ses compatriotes Georges Carpentier, Marcel Cerdan, Eugène Criqui, Charles Ledoux et Marcel Thil au firmament de l’histoire du Noble Art.
Véritable pionnière de la boxe professionnelle en France, Anne Sophie Mathis s’est rapidement imposée parmi les meilleures boxeuses mondiales, étant même probablement la n°1 toutes catégories de poids confondues en 2011 après sa spectaculaire victoire aux USA devant la superstar Holly Holm. Les images de l’Américaine désarticulée et empêtrée dans les cordes sous le regard d’un arbitre tardant à stopper la correction avaient fait le tour du monde et marqué les esprits des observateurs et des fans de boxe du monde entier. Jusqu’aux plus grands détracteurs de la boxe féminine, tous avaient été impressionnés par la détermination et la puissance d’Anne Sophie Matthis et ce n’est pas le match revanche et son injuste défaite qui altérera sa réputation. Armée de son incomparable punch qui lui vaudra d'abréger 23 de ses 27 victoires, la Française faisait déjà figure d’épouvantail en Europe avant d'aller conquérir le monde, son premier championnat d’Europe face à l’invaincue Natalie Toro l’avait fait connaitre, son second titre Européen, face à l’autre championne Française Myriam Lamare, l’avait littéralement propulsée sur le devant de la scène internationale, ce dantesque affrontement de 2006 est resté dans toutes les mémoires de toutes celles et ceux qui l’ont vu. Ce combat reste aujourd'hui l’un des plus grands duels s’étant déroulés en France au cours de ces trente dernières années.
Accompagnée de son entraineur et mentor, le regretté René Cordier, Anne Sophie Matthis a donné ses lettres de noblesse à la boxe féminine, en imposant comme une évidence le talent et la combativité des femmes sur un ring. Cette distinction prisée par les plus grands pugilistes de la planète récompense une championne d’exception, devenue légende vivante de la boxe anglaise.
Ce samedi 30 novembre à Castellbisbal en Catalogne, l'Espagnole Tania Alvarez a conservé son titre de championne d'Europe des poids super-coqs en battant Odelia Ben Ephraïm (5 v, 4 d) aux points (91-99, 93-97, 92-98).
La Toulousaine avait conscience que la tâche serait ardue pour détrôner l’Espagnole qui a pu compter sur le soutien d’une salle bondée et toute acquise à sa cause. Pourtant Odelia Ben Ephraïm est parvenue à refroidir les ardeurs du public en prenant le combat à son compte pendant les trois premiers rounds. « Odelia prend largement les premières reprises, indique le coach Mohamed Bennama, elle a imprimé un rythme élevé et de haut niveau, elle a touché nettement Tania Alavrez. Malheureusement, elle a baissé en intensitée, étant rapidement fatiguée et elle n’a pas pu continuer à appliquer ce que l’on avait préparé. Pour moi, on gagne également le dernier round mais la victoire de l’Espagnole est indiscutable, elle a touché plus que ma boxeuse ».
La lecture du pointage final pourrait laisser penser qu’Odelia Ben Ephraïm fut surclassée, Mohamed Bennama assure l’inverse, « mon rôle est de protéger mes boxeurs et Odelia n’a jamais été mise en danger. A partir du 4e round, elle avait les bras lourds et mal aux jambes, malgré cela, la championne d’Europe n’est pas parvenue à l’ébranler, Odelia a bloqué, accroché à bon escient, on perd mais le pointage est trop large par rapport aux débats ». La jeune Française n’est-elle pas partie trop vite et grillé rapidement ses cartouches ? « On boxait à l’extérieur et on devait marquer les esprits d’entrée, la tactique était de rester au centre du ring et de bouger latéralement, cela a fonctionné sauf que l’on ne se s’attendait pas à ce qu’elle s’effondre physiquement aussi vite. Je lui demandais de se stabiliser, bloquer et remiser mais elle n’y parvenait pas, elle a subi et cela a fait pencher la décision en faveur de Tania Alvarez ».
L’entraîneur Français ne s’explique pas cette baisse physique de son élève qui montre toujours une grande rigueur à l’entrainement, les indicateurs étaient au vert avant ce championnat d’Europe. « Elle a peut-être subi le contre-coup du régime pour descendre, elle été pesée à un peu plus de 53 kgs, le fait d’être séparée de sa famille et seule à Toulouse, ses études, le report du combat et donc une préparation chamboulée avec une coupure à ce moment-là ? Je ne sais pas, elle a bossé dur et les entrainements s’étaient bien passés, on va se pencher sur tout ça pour trouver des réponses. Odelia a le mental, elle manque de punch mais elle peut devenir championne d’Europe en travaillant encore plus dur. L’adversaire était largement à sa portée et elle n’a rien à se reprocher sur ce combat ».
Hier soir à la halle des sports Pierre Gaspard d'Epernay, le Varois (6 v, 2 d) est devenu champion de France de la catégorie reine en battant Clément Gillet (7 v, 1 d, 1 n) par arrêt de l'arbitre au 8e round.
La deuxième tentative aura été la bonne pour Mekki Sahli qui avait échoué pour ce titre national en mars 2023, imputant cet échec à une préparation insuffisante pour une telle échéance. Hier soir, c’est un autre boxeur qui s’est présenté sur le ring d’Epernay, « j’étais fin prêt cette fois-ci », confie le nouveau champion de France. « J’ai été prévenu à l’avance et j’ai pu travailler avec mon entraineur Yannick Paget à Fréjus, j’ai eu un sparring-partner Ukrainien qui s’est établi dans la région, à vingt minutes de mon domicile et un autre boxeur de Roquebrune. Je suis satisfait de ma prestation, ce fut un combat engagé où je pense avoir gagné tous les rounds, je l’ai fatigué en me servant de ma vitesse, ma technique et ma puissance. Je me suis attaché à varier les zones de frappes, j’ai appliqué ce plan round après round sur les conseils du coach et cela a porté ses fruits ».
A 31 ans, Mekki Sahli estime être arrivé à maturité dans sa boxe et cette probante victoire le conforte dans ses convictions. « Je suis un boxeur explosif, avec une bonne vitesse de bras pour un poids lourd, on a travaillé sur cela pendant les entrainements, on ne s’est pas focalisé sur la boxe de mon adversaire mais nous nous sommes concentrés sur mes qualités. Le but était que je sois au pic de ma forme pour développer ce que je sais faire sur le ring. Malgré son jeune âge, Clément Gillet a eu du répondant, il a bien encaissé les coups et a montré du courage. Je pense que l’expérience a fait la différence mais j’étais confiant et lui ou un autre, je crois que je serais reparti quand même avec la victoire. Clément a des qualités certaines, il a encore des choses à travailler mais je ne doute pas qu’il sera un jour champion de France ». Maintenant que le titre tant convoité est acquis et qu’une étape importante de sa carrière est franchie, quelle sera le prochain objectif ? « Je vais me reposer et savourer, indique Mekki Sahli, je suis un homme terre à terre qui garde la tête sur les épaules en procédant étape par étape. Je ne me projette pas sur l’avenir, on verra si c’est une défense de titre ou si d’autres opportunités se présentent. Je prendrai ce qu’il y aura à prendre le moment venu ».
Le vaincu du jour ne se cherche pas d’excuses, au contraire, il analyse avec lucidité son revers, « je savais que ce serait dur car Mekki est un boxeur de valeur, j’ai bien figuré pendant les premiers rounds mais j’ai été sonné au 4e round. J’ai encaissé un uppercut qui m’a touché à l’œil gauche et je n’y voyais plus très bien de ce côté-là. A partir de ce moment, il a nettement pris le dessus, il m’a éprouvé plusieurs fois. Je ne voulais pas poser un genou au sol devant mon public, j’ai demandé à mon coin de ne pas jeter l’éponge. Il était très fort…L’arbitre a très bien fait son travail et il m’a arrêté au 8e round ». Clément Gillet avoue sa déception sans pour autant verser dans le pessimisme, « je suis déçu mais je me dis que je n’ai que 24 ans et peu d’expérience. Je pense que c’est un combat qui va me faire grandir, je reviendrai plus fort sur le ring. Je sais que j’ai le niveau pour le faire, le plus compliqué est de concilier un travail contraignant avec une préparation qu’exige un combat de ce niveau », conclut l’élève de Jérôme Villemain.
Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes professionnels français qui ont combattu lors de ce dernier week-end de novembre 2024.
Mekki Sahli (5 v, 2 d) est devenu champion de France des poids lourds en battant Clément Gillet (7 v, 1 n) par arrêt de l'arbitre au 8e round.
En mouches, Clothilde Del Ben (7 v, 4 d) a battu aux points la Serbe Tijana Draskovic (2 v, 12 d).
En mouches, Souad Masmoudi (5 v, 2 d, 1 n) a battu aux points (58-56, 59-55, 60-54) la Serbe Gordana Marjanovic (11 d).
Victoire Piteau (14 v, 2 d) est devenue championne d’Europe des super-légers en battant aux points (98-92, 98-92, 97-93) la Roumaine Ioana Fecioru (7 v, 3 d).
Plus de détails à venir sur ce championnat d'Europe.
En super-légers, Islam Mouklouchev (9 v, 5 d, 2 n) s’est imposé aux points (59-55, 59-55, 59-55) Jimmy Wailly (8 v, 19 d, 3 n).
En poids moyens, Yurik Martirosyan (5 v, 1 d) a battu aux points (60-54, 60-54, 59-55) Antony Tronquoy (3 v, 3 d).
En plumes, Christ Esabe (16 v) s’est imposé dès le 1er round face au Vénézuélien Victor Matute (13 v, 4 d). L’invaincu Muriautin a envoyé son adversaire au tapis avec un crochet avant de le bombarder de durs crochets des deux mains à la face qui ont incité l’arbitre le Vénézuélien.
En coqs, Wassila Lkhadiri (3 v) s’est imposée aux points (80-72, 80-72, 80-72) devant la Colombienne Basilia Mancilla (8 v, 11 d, 2 n).
En moyens, Davina Michel (1 v) a effectué des débuts professionnels victorieux en battant la Hongroise Nora Komjathi (2 d) par arrêt de l’arbitre au 5e round.
En légers, Faycal Karkour (7 v, 3) a battu l’Argentin Matias Ramon Ramirez (4 v, 7 d) par KO au 1er round avec un magistral crochet au corps.
En légers, Timothé Medhi Kabli (4 v) s’est imposé avant la limite (RTD4) devant le Géorgien Davit Natsvlishvili (3 v, 5 d).
En mi-lourds, Bilel Latreche (34 v, 5 d, 1 n) a battu le Vénézuélien Grégory Garcia (9 v, 2 d, 1 n) par abandon à l’appel du 3e round.
En mi-lourds, David Radeff (13 v, 20 d, 3 n) s’est imposé aux points (60-54) devant le Serbe Stefan Mihailov (8 v, 27 d, 3 n).
En super-plumes, Pierre Vagnet (2 v, 1 d) a battu aux points (60-54) le Serbe Arnold Tot (1 v, 25 d, 2 n).
Le poids moyens Florian Bruneval (9 v, 5 d, 1 n) a battu aux points (96-94, 97-93, 97-93) le Serbe Novak Radulovic (20 v, 12 d, 1 n).
En mi-lourds, Samir Ghodbane (6 v, 5 d) a battu aux points (78-74, 78-74, 79-73) Cédric Severac (3 v, 11 d, 2 n).
En moyens, Jérémy Roulleau (4 v) s’est imposé aux points (60-54) devant Mark Jamiu Fsake (1 v, 3 d, 1 n).
En super-welters, Mamo Sloyan (4 v, 1 d) a battu aux points (60-54) Batoura Guirassy (8 v, 14 d, 2 n).
En coqs, Mailys Gangloff (11 v, 5 d) s’est imposée aux points (59-55) devant la Serbe Jasmina Nad (11 v, 33 d, 5 n).
En super-moyens, Max-Elliot Nicolai (3 v, 1 d, 1 n) a battu aux points (39-37) Dany Schneider (1 v, 1 d).
Dans la catégorie des poids moyens, Ephrem Bariko (9 v) a remporté la ceinture du challenge Jean-Claude Bouttier en battant aux points (60-54, 60-54, 59-55) Quentin Fontaine (6 v, 5 d, 2 n).
Le poids lourd-légers Sofiane Abdeljabbar (4 v) s’est adjugé le Trophée du challenge Jean-Claude Bouttier en s’imposant par arrêt de l’arbitre au 4e round devant Alexis Cloarec (5 v, 2 d, 3 n).
En super-légers, Samy Khellas (6 v, 6 d, 4 n) a battu Alain Christian Sangue (14 v, 11 d, 2 n) par décision partagée (57-56, 57-56, 56-57).
En super-moyens, Samuel Cavret (6 v, 3 d, 1 n) s’est incliné par décision partagée (59-55, 56-58, 56-58) devant le Géorgien Nodar Robakidze (18 v, 51 d, 7 n).
En super-welters, Enzo Tchina (3 v) a battu le Géorgien Giorgi Gotchoshvili (10 v, 27 d, 2 n) par abandon à l’appel du 5e round.
En welters, Jimmy Lalin (2 v, 1 n) a mis KO au 1er round le Géorgien Giorgi Muktiashvili (2 d).
Ce samedi 30 novembre à Castellbisbal en Catalogne, Odelia Ben Ephraïm (5 v, 3 d) tentera de détrôner l’Espagnole Tania Alvarez (11 v, 1 d) de son titre de championne d’Europe des poids super-coqs.
Quatre mois de préparation intense pour l’élève de Mohamed Bennama avec quelques contrariétés qui ne lui ont pas facilité la tâche. Initialement prévu le 18 octobre, elle a appris que l’évènement serait reporté au 30 novembre. « J’ai été perturbée par ce report, j’avais organisé ma vie en fonction de ce combat, tout était planifié et il a fallu s’adapter à ce contretemps. Enfin ma philosophie de vie est de penser que tout est pour le bien et donc de demeurer positive ». La jeune championne est repartie à l’étranger se préparer en compagnie de son père pour poursuivre un entrainement essentiellement axé sur la condition et les performances physiques avant de revenir à Blagnac pour la partie spécifiquement boxe. « J’ai travaillé avec Rim Bennama qui est une excellente boxeuse et une amie d’enfance et avec Ashley Rabereau, championne de France militaire et vice-championne Elites ».
L’adversité, elle la respecte sans pour autant la craindre, il faut dire que l’ex championne de France est désormais habituée à composer avec un environnement parfois hostile, une situation qu’elle déplore mais qui ne fait que renforcer sa détermination à s’affirmer. Derrière l’athlète se cache, une artiste sensible, aux multiples talents, tels que la peinture, le tatouage et d’autres passions qui lui permettent de s’évader en exprimant sa créativité. En parallèle de ses nombreuses activités, la Toulousaine poursuit ses études en psychologie avec en point de mire une session d’examens dès janvier prochain.
Demain soir, elle sera opposée à une jeune boxeuse qui ne compte qu’une seule défaite concédée à New York face à l’Australienne Skye Nicolson, ses autres combats ayant été disputés à domicile. Elle a consciente qu'elle ne partira pas favorite devant la tenante du titre, ce qui renforce son intention de déjouer les pronostics, « C’est une boxeuse offensive, note Odelia Ben Ephraïm, il me faudra rester concentrée et vigilante, nous avons beaucoup travaillé, cela m’a permis d’explorer un autre style et mettre en place une tactique que j’ai adoré travailler. Je pense savoir ce qu’il faudra faire pour réussir l’exploit. Elle ne m’impressionne pas car elle a deux bras et deux jambes comme moi. L’enjeu est de taille, je rêve depuis longtemps de ce magnifique titre de championne d’Europe. J’aurais déjà dû le disputer en 2023, malheureusement j’étais blessée ».
La Française qui évolue en poids plumes est descendue en super-coqs pour ce titre du Vieux Continent, « une catégorie où elle se sent à l’aise, « Je me sens bien, je trouve que c'est une catégorie qui me correspond. Je me sens légère et rapide, et le régime n'a pas été trop difficile ». Odelia Ben Ephraïm et son Team sont partis pour Barcelone dès jeudi matin avec la ferme intention de créer la sensation et ramener la ceinture, histoire de finir l’année par une parenthèse enchantée.
Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes professionnels français qui ont combattu lors de ce quatrième week-end de novembre 2024.
L’invaincu Bakary Samake (17 v) a conquis le titre WBC Silver des poids super-welters en battant l’Australien Wade Ryan (22 v, 12 d, 1 n) par arrêt de l’arbitre au 7e round.
Le poids super-moyen Mustapha Zaouche (16 v) n’a pas trainé sur le ring en mettant KO en moins d’un round l’Italien Gregorio Marcano (14 v, 8 d, 1 n). Un premier crochet droit a mis au tapis l’Italien avant que le jeune espoir Français ne place un superbe coup au corps pour mettre hors de combat son adversaire. Mustapha Zaouche est n°1 Français et il devrait être appelé à disputer le championnat de France.
Le poids super-plume Péruvien César Ignacio Paredes (18 v, 13 d, 1 n) s’est imposé par décision majoritaire (59-55, 58-56, 57-57) devant Morad Maizou (2 v, 1 d, 1 n).
En poids super-moyens, Victor Yoka (6 v) a battu Ali Yamouni (14 d, 18 v) par arrêt de l’arbitre au 2e round.
Le poids super-welter Cubain Pavel Yasmany Echaide Planche (1 v, 1 d) a battu Julien Dimna (4 d) par KO au 2e round.
En poids légers, Hasna Tebsi (1 v) a effectué des débuts pros victorieux en battant aux points (40-36, 40-36, 40-34) la Colombienne Yuliana Echeverry (1 v, 4 d).
L’ex champion de France des poids welters, Nurali Erdogan (16 v, 4 d) s’est incliné aux points (73-77, 70-79, 72-77) devant l’Anglais Harlem Eubank (19 v).
L’invaincu David Papot (30 v, 1 n) a ajouté la ceinture IBF international des poids welters à son palmarès déjà bien fourni en battant le Canadien Josh Wagner (18 v, 1 d) par KO au 7e round. Le Nazairien défendait également sa ceinture WBO global qu’il avait acquise en avril dernier face à l’Espagnol Jon Miguez autre invaincu à qui il avait également infligé une première défaite.
Plus de détails à venir sur ce championnat unifié.
Dans le principal combat d’encadrement de la soirée, disputé en poids super-plumes, Karim Guerfi (33 v, 7 d) a battu Terry Le Couviour (18 v, 2 d) par arrêt de l’arbitre au 4e round. Le Manosquin qui avait contraint, une première fois, son adversaire à poser un genou au tapis suite à un direct au corps, a délivré un magnifique crochet gauche au foie qui a électrocuté le Breton.
En poids super-welters, le jeune Ciril Johnson Suffo (8 v), appelé de dernière minute, a battu le local Johnny Bertin (10 v, 1 d, 2 n) par arrêt de l’arbitre au 4e round.
En poids super-plumes, Victor Cougoulic (3 v) s’est imposé aux points (59-55, 58-56, 58-56) face à Swan Barteau (5 v, 4 d, 2 n).
Le poids welter Tautuatemaeva Dauphin (3 v) a battu Gael Kebe (6 v, 2 d, 1 n) par arrêt de l’arbitre au 4e round.
Les débuts professionnels du poids super-légers de Bilel Moutassim (1 v) se sont soldés par une nette victoire aux points (40-36, 40-36, 40-36) devant Kalaidine Boina (2 v, 2 d).
En poids coqs, Romane Moulai (4 v) s’est imposée aux points (60-54, 60-54, 60-54) face à l’expérimentée Slovaque Klaudia Ferenczi (20 v, 117 d, 10 n).
En poids légers, Rassoul Doukaev (7 v) a battu aux points (59-55, 59-55, 59-55) le Bulgare Georgi Velichkov (4 v, 23 d, 1 n).
En poids moyens, Gianni Carullo (4 v, 3 d, 2 n) a battu aux points (59-55, 59-55, 58-56) Benoit Demik (10 v, 3 d) qui effectué un retour après une pause de quatre ans.
En poids welters, Emilie Sonvico (1 v) a effectué des débuts professionnels face à la Serbe Ksenija Medic (3 v, 36 d, 3 n). L’ex pensionnaire de l’équipe de France a largement dominé son adversaire qu’elle a battu aux points (40-36, 40-36, 40-36).
En poids légers, Lorenzo Cucchiara Lopez (4 v, 1 d, 1 n) s’est incliné par décision partagée (58-56, 56-58, 56-58) devant le Moldave Mihai Anton (2 v, 7 d, 1 n).
Le poids lourd-léger Soufyane Ouazzani Ibrahimi (2 v) a mis KO au 2e round le Tchèque Bohuslav Jano (10 v, 60 d).
L’Argentin Jose Hugo Acevedo (16 v, 6 d, 3 n) a déjoué les pronostics en battant Lucas Migotti (9 v, 2 d) par arrêt de l’arbitre au 10e round. Jose Hugo Acevedo s’est emparé de la ceinture WBF des poids welters qui était en jeu.
A l’issue d’un duel entre poids lourds invaincus, Mattar Garcia (5 v) s’est imposé par décision majoritaire (58-56, 57-57, 59-55) devant le Belge Michael Essomba (9 v, 1 d).
En poids super-légers, Garik Mstoyan (6 v, 1 d, 3 n) a battu aux points (60-54, 60-54, 59-55) le Géorgien Luka Megreli (2 v, 4 d).
En poids mi-mouche, Selma Renier (7 v) a battu la Serbe Marta Vucic (1 v, 2 d) par arrêt de l’arbitre au 3e round.
En poids super-coqs, Sabrina Flamand (4 v, 6 d, 1 n) s’est imposée par arrêt de l’arbitre au 2e round devant l’Italienne Stefany Sara Sale (5 d).
En poids lourd-légers, Lenny Patrach (1 v) a effectué des débuts professionnels victorieux en battant largement aux points (40-33, 40-33, 40-35) le Géorgien Nika Nozadze (3 d, 1 n).
Lauryne Brankaer (6 v) est devenue championne de France des poids coqs en battant Audrey Chibani (3 d, 1 n) par décision majoritaire (78-74, 78-74, 76-76).
Plus de détails à venir sur ce championnat de France.
En poids welters, Jimmy Wailly (8 v, 18 d, 3 n) a battu une seconde fois Arnold Martinez (7 v, 6 d, 1 n) par arrêt de l’arbitre au 6e round.
En poids super-légers, Sohan Chaibi (5 v, 1 d 2 n) s’est incliné aux points (58-56) devant Slim Ben Hadj Amor (5 v, 1 d).
En poids lourds, Junior Youzan Zahoul Bi Marshal (2 v) a battu aux points (39-36) Louis Delplanque (2 v, 4 d, 1 n).
Ce samedi soir à Gien, Lauryne Brankaer (6 v) est devenue championne de France des poids coqs en battant Audrey Chibani (3 d, 1 n) par décision majoritaire (78-74, 78-74, 76-76).
En mars 2023, Lauryne Brankaer avait battu avant la limite Audrey Chibani qui débutait en boxe professionnelle, d’autres pugilistes auraient pu en tirer une confiance démesurée, pas la toute nouvelle championne de France qui indique avoir abordé ce championnat avec rigueur. « J’ai bien travaillé en faisant beaucoup de sparring et de leçons pour préparer le combat, on s’attendait à ce qu’elle ait bossé durement mais pas à ce point-là. Elle avait bien peaufiné sa défense et ce fut plus compliqué pour moi de trouver des failles. Il m’a fallu plus de réflexion, prendre le temps d’observer mon adversaire, écouter les conseils de mon entraineur pour adapter ma boxe. Je pensais boxer une fille avec un style défini et je me suis retrouvée face à quelqu’un qui était différente. Je suis une boxeuse qui mise sur la technique, j’aime avancer, mener le combat et placer des coups puissants. Audrey avait une garde assez hermétique, malgré tout, j’ai fait de belles choses, je ne peux pas être déçue de ma prestation. Ce titre de championne de France était l’objectif que je m’étais fixée depuis mes débuts, je suis heureuse de l’avoir gagné ».
A 22 ans, la jeune championne a le temps de penser à son avenir sur les ring, tout juste si elle évoque la possibilité d’aller voir au-dessus. Il faut dire que Lauryne Brankaer a d’autres échéances que la boxe puisqu’elle est étudiante en médecine, en 5e année, et qu’elle est actuellement en période d’examens. « Avec de l’organisation, j’arrive à concilier la boxe et les études, ce n’est pas toujours facile, comme en ce moment avec les examens, j’ai dû me replonger vite dedans après le combat ».
De son côté, Audrey Chibani a du mal à cacher sa déception, « je ne cache pas que je suis déçue par le résultat », annonce-t-elle en préambule. « Je pense qu’elle gagne les deux premiers rounds, que l’on doit être à égalité au 3e, je finis fort les cinq derniers et je place des bons coups. Je la tenais à distance grâce à mon allonge supérieure ». Ces retrouvailles constituaient un défi pour Audrey Chibani qui avait à cœur d’effacer sa défaite face à Lauryne Brankaer, « je venais de débuter en Anglaise car je suis issue de la boxe pieds poings où j’ai été championne d’Europe professionnelle. Elle m’avait contrée et j’avais posé un genou au sol, mon entraineur José Patrac avait alors jeté l’éponge. J’avais mal vécu cette défaite car c’était la première fois que j’avais été arrêtée dans un combat. J’ai énormément travaillé après ce premier revers et je n’avais pas d’appréhension de la retrouver, bien au contraire. On a fait un beau combat, disputé qui a plu au public et J’espère avoir un rematch contre elle ».
Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes professionnels français qui ont combattu lors de ce troisième week-end de novembre 2024.
En poids mi-lourds, Raphael Monny (4 v) a battu aux points (60-54, 60-54, 59-55) Christopher Brugiroux (5 v, 2 d, 1 n).
En poids moyens, Frédéric Cousy (9 v, 4 d, 2 n) et Damien Lacoudray (3 v, 2 d, 3 n) n’ont pu être départagés, le combat a été sanctionné par un match nul partagé (57-57, 58-56, 55-59).
En poids super-welters, Elyasse Azap (2 v) s’est imposé aux points (39-36, 39-36, 40-35) devant l’Ukrainien Ihor Morhun (1 v, 2 d).
En poids super-plumes, Salomon Kitoko Diamana (2 v, 1 d, 1 n) a mis ko au 2e round l’Ukrainien Rafail Melnyk (3 v, 11 d).
En poids moyens, Soren Defauconpret (3 v) a battu aux points Flavio Marca (3 v, 2 d, 1 n).
Le poids moyen Walid Lecuyer (2 v) a battu aux points (40-36) le Géorgien Giorgi Nanava (1 v, 8 d).
En poids moyens, le combat entre Noel Lafargue (10 v, 2 d, 2 n) et l’expérimenté Bulgare Angel Petkov Emilov (11 v, 57 d, 5 n) s’est terminé sur un match nul partagé (57-54, 56-58, 58-56).
En poids lourds, l’ex champion de France David Spilmont (16 v, 8 d, 1 n) a battu le Bielorusse Artsiom Charniakevich (4 v, 36 d, 1 n) par arrêt de l’arbitre au 4e round.
En poids super-coqs, Julien Roeder (7 v, 1 d, 1 n) s’est imposé aux points (59-54,59-54,59-54) face au Serbe Lazar Pantic (3 v, 7 d, 2 n).
En poids moyens, Jessy Legrand (1 v) a effectué des débuts professionnels victorieux en battant le Serbe Nebojsa Glisic (5 d) par arrêt de l’arbitre à la seconde reprise.
Ce samedi soir à Bruay-la-Buissière, Thomas Masson (23 v, 6 d, 1 n) s'est emparé du titre de champion de France des poids super-coqs en battant Kaddour Hmiani (4 v, 4 d, 2 n) par KO au 5e round.
Douze ans après avoir conquis un premier titre national dans la catégorie des poids mouches, Thomas Masson a réussi le tour de force de s’approprier avec la manière, une seconde couronne Française en super-coqs.
Grand champion sur le ring, homme humble et lucide après le combat, Thomas Masson indique que tout ne fut pas facile, « Il a délivré ses meilleurs coups dés le premier round et il m’a surpris avec un crochet large au menton. J’ai accusé le coup mais j’avais mes jambes et j’ai réussi à rester dans le combat. Je savais qu’il ne pourrait pas appuyer ses frappes et tenir un pareil rythme pendant dix reprises. J’ai pu mettre ma boxe en place au fil des rounds, j’avais noté qu’il aimait bien faire le spectacle et qu’il baissait les mains, j’ai continué à marquer mes points avec mon bras avant, mon jab fonctionnait bien et j’ai senti au quatrième que mon adversaire commençait à ralentir alors que j’ai l’habitude d’accélérer en seconde partie de combat. Je l’ai touché avec un crochet et une droite au menton au début du cinquième round, il a mis un genou au tapis. Il a été compté et en fin de reprise, je l'ai à nouveau piqué avec le même enchainement et il est allé au sol. L’arbitre l’a stoppé quand il s’est relevé ».
La performance du Bruaysien est d’autantplussignificative qu’elle survient après une période moins faste et deux échecs en Italie puis au Pays de Galles qui l’avaient conduit à être moins assidu, au point de devoir perdre plus de quinze kg pour retrouver une condition physique digne de son niveau pugilistique. « A trente-quatre ans, je suis plus près de la fin, quand j’ai reçu la proposition pour aller en Belgique pour disputer le titre WBC Francophone, je me suis dis que je ferais les efforts nécessaires, j’ai attaqué à fond l’entrainement dés le 1er juillet, j’ai tout annulé, même les vacances pour être prêt. Je suis content car ce travail a porté ses fruits ».
L’ex double champion d’Europe, ex challenger mondial et maintenant double champion de France ne se projette pas sur l’avenir, pas encore. Tout juste confesse-t-il vouloir savourer, se reposer même s’il reste ouvert aux opportunités sans pour autant en faire une obsession.
La sportivité est également de mise dans le camp du vaincu, Abderaman Hamouri alias « Beber », l’entraineur de Kaddour Hmiani ne cherche pas d’excuses, « nous savions que c’était un grand boxeur mais nous étions venus pour gagner, pas pour faire de la figuration » indique-t-il. « C’était un combat serré et engagé avec de beaux échanges, Kaddour a pris le premier round, Thomas le second, le troisième fut équilibré puis mon boxeur a un peu baissé de rythme et il s’est fait contrer au cinquième. L’arbitre a stoppé mais j’étais prêt à jeter la serviette. Kaddour a touché durement à la première reprise mais il n’a pas pu enchainer. Je ne me fais pas de soucis, Kaddour reviendra plus fort et mieux préparé car il a connu quelques petits soucis mais cela n’enlève rien à la victoire de Thomas Masson », précise le sympathique « Beber ».