Yassine Morjane a préparé la suite sans forcer

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Vendredi soir, le BCO Pont-Sainte-Maxence organisait son premier gala de l’année 2015. Une soirée forcément placée sous le signe du recueillement, après le décès tragique lundi de l’une des figures du noble art français, Alexis Vastine.

Yassine Morjane n’a pas eu de souci face au Letton Dimitri Ovsjannikovs

Le club pontois lui a organisé un bel hommage à l’issue de l’entracte, de nombreux boxeurs du club ainsi que leurs adversaires, ayant revêtu un maillot en l’honneur de Vastine, avec sa photo et ce message dans le dos : « Pour toujours avec toi Alexis ». Présent à ce gala, le DTN Kévin Rabaud, très proche du boxeur, a pris la parole, avant qu’une minute de silence soit respectée. Le combat le plus attendu était celui de Yassine Morjane. Invaincu, le poids moyens pontois a enchaîné un huitième succès, en étant pour la cinquième fois expéditif. Le Letton Dimitri Ovsjannikovs (38 ans, désormais 2 victoires, 2 nuls 3 défaites) aura été incapable de le mettre en difficulté et a été touché d’entrée de combat.

De nouveau sur le ring dans deux semaines

« J’ai été finalement étonné par sa résistance, disait Boggia. Car il peut presque se coucher sur le premier coup. Yassine en a profité pour travailler la distance et les déplacements. En plus comme d’habitude, il a frappé fort ». Jusqu’à ce que son adversaire, vacillant au deuxième round, aille au tapis au début du troisième. S’il se relevait, l’arbitre ne le laissait pas reprendre. « C’est une bonne préparation, retenait Morjane. Je voulais reprendre mes marques, c’est fait. Comme je le souhaitais, j’ai gagné avant la limite. Maintenant, je pense à la suite ». Morjane sera sur le ring dès le 28 mars à Issoudun (Indre) pour disputer le quart de finale du Tournoi de France (catégorie C). Son adversaire, Maxime Hodée (7 victoires, 1 nul) sera d’un tout autre calibre. « Je sais que je suis attendu, concédait Morjane, qui sera également à l’affiche des deux prochains galas de son club, le 24 avril et le 12 juin. Je n’aurais pas le droit à l’erreur. C’est en gagnant ce type de combat que j’emmagasinerai de l’expérience et que je pourrai monter dans la hiérarchie ».

Par Walter Ignasiak

Source : Courrier Picard

 

 

 

 

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