Walid Ouizza aux portes du nouveau monde

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Le Français (16 v, 2 d) tentera de se forger un destin continental en allant défier, à Barcelone, ce samedi, l’invaincu Espagnol Alejandro Moya (17 v) pour le titre vacant de l’UE des super-légers.

Initialement, la confrontation devait avoir lieu en novembre mais le clan ibérique l’a reportée à deux reprises. Cette fois, pas de mauvaise surprise et l’événement se tiendra donc bien de l’autre côté des Pyrénées. Et le Francilien l’aborde dans les meilleures conditions tout en étant conscient de l’ampleur de la tâche qui l’attend. « Je suis plutôt confiant. On a bossé pour, assure-t-il. J’ai le chance d’être cochallenger et c’est une opportunité qu’il ne faut pas rater. A moi de tout donner pour ramener la ceinture et de m’adapter à mon adversaire. Alejandro Moya n’est pas un styliste. Il est plutôt offensif et frappe tout en étant propre gestuellement. »

Dans ces conditions, le game plan est clair : « Le but sera de gagner tous les rounds d’autant que je serai à l’extérieur. Pour cela, il faudra que je sois vigilant défensivement en levant bien les mains en sortie d’action tout en m’efforçant à la fois de commencer et de conclure les échanges pour toujours avoir le dernier mot. » Autant de points que Walid Ouizza a travaillés au cours de sa préparation effectuée à Levallois sous la houlette de Youssef Barit. « Nous avons mis l’accent sur la capacité à imprimer du rythme et à occuper le centre du ring », explique -t-il. En revanche, ce seront bien Hamid et Madjid Zaïm qui seront dans le coin du sociétaire du CS Nouzonville Ardennes.

« Physiquement, je suis devenu plus dur »

Lequel sort de deux championnats de France victorieux et estime avoir franchi un palier « d’abord physiquement. Je suis devenu plus dur, prévient-il. Idem sur le plan technico-tactique, notamment tout ce qui concerne les préparations d’attaques, le travail de feinte et l’attitude afin de montrer que c’est moi le patron. »

Autant d’atouts qui, ajoutés à des mises de gants concluantes face à des pugilistes de la trempe de Franck Petitjean, font dire au Séquano-Dionysien qu’il a le niveau européen. Nul doute qu’il s’attachera à le démontrer en Catalogne.

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