Le 17 janvier, la FF Boxe, la Municipalité de Vittel et la régie Vittel sports ont signé une convention de partenariat tripartite qui fait de la ville des Vosges un lieu préférentiel pour accueillir des stages des équipes de France.
Ce partenariat, dont le premier bail court du 1er janvier 2022 jusqu’au 31 décembre 2024, consacre l’avènement d’un programme sportif et d’échange entre les contractants. Plus précisément, il est convenu que Vittel soit désormais officiellement reconnue par la FF Boxe comme l’une de ses destinations hôtes notamment pour y organiser des stages l’intention des différents collectifs nationaux. Et ce, conformément au planning formalisé par la Direction technique nationale (DTN).
La chose n’est pas inédite dans la mesure où Vittel est doté d’un vaste complexe sportif qui avait servi de centre de préparation pour les Jeux de 1972, à Munich, et les JO de 2000, à Sydney. Il a depuis été rénové et remis au goût du jour. Les boxeurs tricolores avaient d’ailleurs pris l’habitude de fréquenter les lieux dans les années quatre-vingt à deux mille.

« Des installations diversifiées et complémentaires »
Outre une tarification extrêmement concurrentielle, la Ville propose un ensemble de prestations qui correspond aux attentes et aux besoins de la DTN en matière de haut de niveau. En l’occurrence, l’accès aux installations sportives et prioritairement à celles plus spécifiques au noble art (halle des sports et d’athlétisme, salles de musculation, de gymnastique et d’haltérophilie, dojo, piscine olympique etc.). Sans compter la mise à disposition, a minima, de deux rings mais également de salles de réunion avec vidéo et rétroprojecteur, tableaux blancs, connexion WI-FI etc. A cela s’ajoute l’accès, d’une part, à l’unité de récupération du Centre de préparation omnisports (CPO), composée d’un sauna, d’un hammam et d’un bain bouillonnant, et, d’autre part, aux soins de récupération du CPO ainsi qu’aux thermes (Vittel Thermal SPA).
Un cahier des charges qui atteste de la qualité des équipements désormais ouverts aux équipes de France mais aussi, à titre individuel, aux athlètes (et à leur staff) licenciés à la FF Boxe et inscrits sur les listes ministérielles du haut niveau. « Nous avons trouvé, à Vittel, des installations de qualité, se félicite le Directeur technique national, Mehdi Nichane. Leur diversité et leur complémentarité autoriseront des contenus de stages à la fois très variés et pointus. Lorsque nous serons sur place, nous en auront la jouissance exclusive dans les créneaux qui nous seront impartis, ce qui est extrêmement appréciable en ces temps de crise sanitaire. Par ailleurs, un lien privilégié a été acté entre Vittel et notre pôle France implanté au Creps de Nancy, situé à une heure de route et qui accueille les jeunes et les féminines. Ce qui offre la possibilité de prévoir des regroupements communs entre les collectifs. Outre la dimension purement logistique, le cadre est idoine et permet de travailler au calme, dans une ambiance à la fois apaisante, rassérénante et studieuse. Or, cette rupture avec l’environnement habituel est un facteur de la performance loin d’être négligeable. »

Des actions mutuelles en matière de communication
Ces échanges de bons procédés se prolongent logiquement par des actions mutuelles en matière de communication. Ainsi, Vittel peut-elle utiliser l’image de la FF Boxe et celle de l’équipe de France de boxe dans le cadre de sa politique de promotion et de médiatisation. De même, les athlètes de haut niveau de la FF Boxe ont la possibilité de parrainer et/ou de participer aux évènements proposés par la Ville et la régie Vittel Sports. De son côté, la FF Boxe s’engage à promouvoir Vittel et son Centre de préparation omnisports auprès de ses collaborateurs, de ses partenaires institutionnels (ministère des Sports, CNOSF etc.), de tous les publics et des autres sportifs en diffusant des informations sur ses réseaux internes et dans ses médias (site web, revue fédérale etc.). Par ailleurs, les stages qui se tiendront à Vittel seront, de part et d’autre, annoncés sur les supports (digitaux, print et réseaux sociaux) des deux parties et feront l’objet de comptes-rendus ou de reportages. Pour que le faire-savoir soit au service du savoir-faire.