Un sacré duel franco-français

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Florian Montels (24v, 2 n, 3 d) recevra, ce samedi, chez lui, à Agde, Hugo Legros (15 v, 2 n, 2 d) alors que le titre EBU silver vacant des super-coqs sera en jeu. Un mano a mano qui s’annonce indécis et donc forcément palpitant.

Ces deux-là se connaissent bien et s’apprécient pour avoir déjà mis les gants ensemble. A cette occasion, Florian Montels avait même invité à manger chez lui Hugo Legros, venu lui servir de sparring dans le Sud. L’un et l’autre appréhendent donc leur bras de fer de la même manière, sans la moindre animosité ni guerre des mots. Ils savent qu’il leur faudra simplement mettre de côté leur amitié douze rounds durant avant d’aller boire un coup ensemble une fois descendus du carré magique.

Pour les deux protagonistes, il s’agit, d’une certaine manière, d’un retour sur scène. Depuis son échec pour ce même titre, face à l’Italien Luca Rigoldi, en février 2022, le Picard n’a boxé qu’une seule fois, en 2023. D’abord, parce qu’il a connu les joies de la paternité. Ensuite, parce que des confrontations ont été annulées. Une absence d’activité qui n’est, à ses yeux, pas un problème. « J’ai toujours été actif pendant cette période avec des charges de travail importantes, explique-t-il. Je me suis remis en question pour identifier pourquoi j’avais perdu et repartir de l’avant. J’ai amélioré mes moyens de défense et mes déplacements. Par ailleurs, j’analyse mieux les situations et je me jette moins dans la gueule du loup. J’aborde cette échéance très sereinement. On a fait le boulot à la salle. On n’a pas triché. On a bossé plusieurs stratégies afin que je sois en capacité de m’adapter à ce que Florian fera sur le ring. Il faudra aller à la guerre et montrer que je suis plus fort que lui. »

Florian Montels, lui, avait initialement, décidé de raccrocher les gants, désireux d’avoir du temps pour lui, en particulier pour finir de construire sa maison. « Cela m’a fait du bien de ne rien faire, avoue-t-il. Et puis les mises de gants et boxer m’ont manqué. De même, m’être arrêté sur une défaite (devant le Belge Geram Eloyan, en février 2023, pour le titre EBU de la catégorie, N.D.L.R.) ne passait pas. Si bien que quand on m’a proposé cette opportunité, j’ai accepté. J’ai repris l’entraînement mi-octobre car l’envie était revenue. Comme j’ai très vite été au poids, j’ai pu consacrer davantage de séances uniquement à peaufiner l’aspect technique. On a mis l’accent sur la précision et des combinaisons. Je suis motivé et confiant. »

Entre seize cordes, l’Héraultais sera fidèle à lui-même : « Je vais boxer en avançant et en imposant le pressing comme je sais le faire. Je suis un battant organisé et ce n’est pas à mon âge que je vais changer de style. Je me sentirais dans la peau d’un challenger pour me donner les moyens d’aller chercher la ceinture pour, ensuite, pourquoi pas, disputer un championnat d’Europe. En revanche, en cas d’échec, je mettrais un terme à ma carrière. » En scénario auquel l’Agathois ne veut pas penser.

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