Les championnats d’Europe -22 ans, qui se tiendront du 12 au 20 novembre, à Budva, au Monténégro, seront une précieuse occasion, pour la jeune génération, de faire étalage de son potentiel.
« C’est une échéance que les garçons de cette tranche d’âge attendent depuis un moment », explique, en préambule, Mamadou Bakary Diabira, entraîneur en charge du collectif masculin relève. Pour autant, le staff a fait le choix délibéré d’envoyer une délégation exclusivement composée d’éléments qui, d’une part, ont le potentiel pour se hisser sur le podium et qui, d’autre part, ont satisfait un parcours de sélection officieux. En l’occurrence, montrer beaucoup d’engagement, de rigueur et d’envie lors des différents stages organisés ces derniers mois, avoir obtenu de résultats probants lors des tournois internationaux ou des matchs pays à pays et enfin, posséder un bagage pugilistique suffisant pour avoir une réelle carte à jouer lors de cet Euro.
Sachant que dans certaines catégories, il n’y avait pas de candidat susceptible de remplir les critères requis. « C’est pourquoi nous allons intensifier notre travail de détection et de formation dans l’optique de la prochaine édition de l’Euro U22, en 2024 », prévient Mamadou Bakary Diabira.
Objectif, deux médailles
Au final, cinq heureux élus ont été retenus. « Ils ont mérité leur place en se donnant à fond même si, parfois, ils ont un peu douté », précise l’entraîneur national. L’escouade tricolore est composée de trois nouveaux venus à ce niveau, si l’on peut dire - Enzo Borrel (-51 kg), Benny Nizard (-71 kg) et Chadi Baraia (-75 kg) - et de deux éléments plus expérimentés, en l’occurrence, d’Hugo Grau (-67 kg) et de Yojerlin Cesar (-80 kg), ce dernier étant un prétendant pour être aligné au prochain TQO en vue de décrocher son billet pour les JO 2024. L’un et l’autre seront, en quelque sorte, les tauliers de l’équipe. « On attend beaucoup d’eux et l’on espère que par leur expérience, ils porteront le groupe », suggère Mamadou Bakary Diabira.
L’objectif est de ramener deux médailles, voire plus si affinité, lors de cette compétition qui s’annonce assez relevée même si la plupart des pays ont avant tout les JO de 2024 dans le collimateur.