TQO : forza Francia !

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Le Tournoi de qualification olympique (TQO) mondial se déroule du 3 au 11 mars, à Busto Arsizio, près de Milan. Trois garçons et deux filles sont en lice pour réaliser leur rêve.

Ces Messieurs ont entamé leur préparation dès avant les fêtes de Noël, sous la forme d’un stage en Colombie suivi, en début d’année, d’un autre, en Sierra Nevada, en Espagne où il s’est agi de mélanger savamment travail physique et d’opposition. Le tout avant d’enchaîner avec un tournoi, en l’occurrence celui du Boxam, en Espagne, pour ceux qui seraient alignés au TQO, avant de conclure par un ultime training camp à Assise. Avec, là encore, l’occasion de croiser les gants avec des étrangers de valeur, Américains, Italiens, Colombiens, Brésiliens et tutti quanti. « Nous avons surtout mis l’accent sur la dimension technico-tactique en fonction des besoins de chacun. Idem en ce qui concerne l’aspect physiologique où, selon les cas, nous avons privilégié la filière énergétique ou musculaire », détaille Malik Bouziane, entraîneur national, responsable de la filière masculine.

La mauvaise nouvelle est le forfait de Samuel Kistohurry (-57 kg), blessé à une côte lors du Boxam et qui n’a pas pu être remplacé dans un délai aussi court. L’Aquitain devra probablement faire avec la concurrence de Lounes Hamraoui qui a décidé de descendre de catégorie avec l’ambition avouée d’être convoqué pour le dernier TQO.

Ils seront donc trois, dans la Botte, à briguer un ticket pour les JO. Indéniablement sur la pente ascendante, en particulier après son titre continental U-22, Yojerlin Cesar (-80 kg) manque, en revanche, encore un peu de densité physique en raison de son jeune âge. Le staff a donc insisté avec lui sur les déplacements et le coup d’œil afin d’en découdre à sa distance et de s’exposer le moins possible en évitant à tout prix les corps à corps. Au Lyonnais de créer la bonne surprise.

Soheb Bouafia (-92 kg) est, quant à lui, fin prêt physiquement. Dans le carré magique, il devra faire montre de davantage de réactivité et d’anticipation pour arriver à ses fins. Des qualités qu’il s’est attaché à développer. Enfin, Djamili Aboudou (+92 kg) en a fait de même pour ce qui est de la capacité à boxer à mi-distance et non plus uniquement sur les jambes. Le Nordiste est en pleine progression et serein tant il a récemment montré de belles choses.

Ces Dames ne sont, bien sûr pas en reste. Elles aussi étaient du voyage en Colombie, dans la Péninsule ibérique puis en Italie. Sans oublier un crochet par la Bulgarie. Le groupe était également composé des athlètes déjà qualifiées. « L’objectif a d’abord été de préparer les organismes à la saison longue et intensive qui sera la nôtre en 2024. Et ce, avant d’inclure davantage de qualitatif et d’intensité tout en emmagasinant de la confiance. La finalité de cette période d’affutage était d’arriver au top de leur forme pour le TQO », explique Stéphane Cottalorda, entraîneur national, responsable de la filière féminine.

Pour le reste, l’idée a été de maintenir les qualités individuelles spécifiques à chacune. Il reviendra à Romane Moulai et à Émilie Sonvico de défendre les couleurs de la Patrie. « L’une et l’autre ont le potentiel pour décrocher leur billet. Lorsque l’on a disputé des tests-matchs contre des nations fortes, elles ont fait mieux que rivaliser », se félicite Stéphane Cottalorda

La première s’est efforcée d’améliorer les moyens de défense et ses déplacements latéraux afin de contre-attaquer de manière optimale. L’idée est que la Sudiste canalise sa fougue et son agressivité au service de son style imprévisible. Quant à la seconde, elle a surmonté sa déception des Jeux européens, lorsqu’elle a frôlé l’immense bonheur avant de perdre, sur le fil, le combat décisif face à la Belge Oshin Derieuw. Elle est, comme à son habitude, surmotivée.

A noter que pour l’ensemble des Tricolores engagés, il faudra gagner son quart de finale pour voir Paris. En outre, ce TQO ne comportera ni demi-finale ni finale et ne donnera donc pas lieu à des podiums pas plus qu’à la remise de médailles Qu’importe, l’essentiel est ailleurs.

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