Road to Tokyo : tel est l’intitulé du Tournoi de qualification olympique (TQO) européen. La route pour le Japon fait en effet escale au Grand Dôme de Villebon-sur-Yvette (Essonne). C’est en effet là que se tient, du 4 au 8 juin, ce rendez-vous décisif pour les Tricolores. Le tout sous haute surveillance sanitaire.
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Entamé à Londres, il y a un peu plus d’un an, mais rapidement interrompu pour cause d’épidémie de Covid-19, le TQO continental va donc connaître son épilogue en France.
Dans le clan tricolore, quatre boxeurs - Sofiane Oumiha (-63 kg), Wahid Hambli (-69 kg), Wilfried Florentin (-91 kg) et Mourad Aliev (+91 kg) - et quatre boxeuses - Mona Mestiaen (-57 kg), Maïva Hamadouche (-60 kg), Émilie Sonvico (-69 kg) et Davina Michel (-75 kg) - tenteront de décrocher leur billet pour le Japon. Billal Bennama (-52 kg) et Samuel Kistohurry (-57 kg), eux, ont déjà leur précieux sésame en poche et s’efforceront, tout comme leurs frères et sœurs d’arme, de briller de mille feux pour être, cerise sur le gâteau, têtes de série au Pays du soleil levant. A noter que Sofiane Oumiha et Émilie Sonvico ne sont qu’à une victoire d’un grand bonheur et d’un tout aussi immense soulagement.

Cinquante quotas chez les hommes et vingt-sept chez les femmes
Au total, le TQO européen attribuera cinquante quotas dans huit catégories chez les hommes et vingt-sept dans cinq catégories chez les femmes. Le nombre de places dévolues dans chaque catégorie oscille entre quatre et huit. Ce qui signifie que dans tous les cas, il faudra être au moins quart de finaliste, voire demi-finaliste pour être de la fête olympique, des combats de barrage entre ceux qui se seront inclinés en quarts de finale étant prévus quand cinq ou six places sont qualificatives.
Cent-soixante-douze athlètes seront en lice au Grand Dôme de Villebon-sur-Yvette. Lequel a été aménagé en conséquence, dans une configuration adaptée. La salle a été divisée en deux avec une sorte de mur en tissu de huit mètres de haut afin de créer un espace d’échauffement et une zone mixte pour les médias. Elle abrite, en outre, deux rings avec une séparation entre chacun d’eux ainsi que des écrans géants. Sans compter une tente de 600 m2 où est implantée l’aire d’entraînement et une autre à l’intérieur de laquelle auront lieu les prélèvements PCR et une dédiée aux bénévoles.
Pour cause de pandémie, la compétition se tiendra à huis clos. Mais que les amoureux du noble art se rassurent, ils pourront la suivre en direct sur le site fédéral l'intégralité de la compétition produite par l'Olympic Channel.
Une bulle sanitaire extrêmement stricte
Le volet le plus complexe a été de formaliser le protocole sanitaire afin d’éviter toute contamination pendant le TQO. A cette fin, une bulle sanitaire extrêmement stricte a été conçue. Pour cela, tout a été privatisé, qu’il s’agisse des transports, des hôtels et du Grand Dôme. Les organisateurs prennent en charge les délégations dès leur arrivée à l’aéroport et ce, jusqu’à leur départ. Tous leurs membres ont dû exciper d’un test PCR négatif datant de moins de soixante-douze heures. Ce qui ne les a pas empêchés d’être de nouveau testés avant de pouvoir entrer à l’hôtel puis le 3 juin au soir, soit la veille du début du tournoi. Avec, de surcroît, l’interdiction, pour les participants, de sortir de la bulle au cours de la compétition, en particulier après une élimination. Par ailleurs, tout athlète déclaré positif sera d’office exclu du tournoi, ses cas contacts devant, quant à eux, se soumettre à un test PCR quotidien. Quant à ceux qui ne sont pas inclus dans la bulle et qui sont appelés à assister à la compétition, ils devront impérativement subir un test PCR tous les jours. Une procédure exigeante que l’enjeu aussi bien sportif qu’en terme d’image justifie amplement.