Après l’éclatant succès du gala de janvier à l’Arsenal, qui a réuni 1.000 spectateurs, avec René Jacquot en guest star, le club de boxe anglaise de Toul - 40 licenciés - a repris le chemin de la salle Lafontaine et des compétitions.

Loin de se reposer sur ses lauriers, pas le genre de la maison, l’association, sous la férule de son entraîneur Fabrice Gasser, a profité de ce début de printemps pour changer d’appellation. La dénomination alors assez usuelle de « anglaise touloise » laisse sa place à « Noble Art Toulois », qui a une page Facebook.

C’est ainsi qu’à partir de la saison prochaine, les boxeurs locaux seront identifiés dans les championnats et galas. Noble art c’est ainsi qu’on qualifie la discipline dans le monde entier. Une appellation héritée de la monarchie anglaise. Fabrice Gasser y voit aussi une autre raison : « Cela résume la combativité, le courage, le sens tactique et l’honneur de notre sport. Ce sont les valeurs portées par notre club ». Et d’ajouter : « La boxe est un sport populaire. Nous essayons de la faire connaître de plusieurs façons, comme par les nouvelles activités périscolaires, et des séances d’initiation. Nous recrutons à partir de 8 ans ». L’association a beaucoup progressé depuis ces dernières saisons, en termes d’image et de résultats. Du 9 au 11 avril, quatre sociétaires de NAT se rendront à Échirolles dans l’Isère pour le tournoi espoirs Montana : Quentin et Dylan Fontaine, Olivia Arnould et Baptiste Beaumont. Ce quatuor, pur produit de la formation du club, a déjà quelques faits d’armes à son actif, jusqu’au niveau national. D’autres membres, comme Océane Gasser ou Kadir Kayikci, confirment leur montée en puissance. La fin de saison est pour juin. L’exercice 2015-2016 sera de toute façon un excellent cru. 2017 est déjà dans toutes les têtes. En mars, le gala vivra sa seconde édition à l’Arsenal. Avec cette fois un plateau de boxeurs de niveau national espéré.
Source : l'Est Républicain