Stan Salmon à Montréal

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Stanislas Salmon, boxeur du Stade lavallois, défiera le Canadien Custio Clayton chez lui, jeudi. Il y a trois mois, au moment de remonter sur le ring, Stanislas Salmon nous confiait ses envies : « Après avoir fait un peu le tour en France, j'aimerais tenter un challenge à l'étranger pour découvrir autre chose, une autre culture boxe, une autre vision ».

Le boxeur du Stade lavallois a été entendu. Après maints contacts, négociations et examens médicaux, la confirmation est venue hier, et les billets d'avion avec. Ce lundi, Salmon s'envole de Paris-Roissy direction Montréal. Au Québec, il affrontera, jeudi, un certain Custio Clayton, en welter (- 68 kg). Un combat ponctuel, sans finalité pour une quelconque ceinture, mais une grosse opposition en perspective pour l'ancien champion de France. Une opposition tout autre que celle de sa remise en gants face au Parisien Menasria, qu'il avait facilement battu aux points, le 6 novembre. « Custio Clayton, c'est un Black hyper musculeux. Ses bras font la taille de mes cuisses ! »

Le Canadien, âgé de 28 ans, possède, aussi, de sacrées références. Il compte 150 combats amateurs et a été quart de finaliste aux Jeux olympiques de Londres. « Depuis qu'il est passé professionnel, c'est sept combats, sept victoires, dont cinq avant la limite ! C'est vraiment un gros challenge, un très bon test qui va me permettre de me montrer en Amérique du Nord et, pourquoi pas, aboutir à d'autres propositions ». Salmon, 31 ans, va donc jouer gros, dans ce qui sera le combat vedette de la réunion du casino de Montréal, où deux ou trois de ses amis ont prévu d'aller l'encourager. Le Lavallois a déjà sa petite idée en tête pour mater le colosse, qui n'a jamais été poussé au-delà de quatre rounds. Celui-ci est prévu en huit, d'une durée de trois minutes. « Il faudra gérer le début du combat et pousser Custio Clayton à disputer tous les rounds ». Le compte à rebours est lancé. Stan Salmon a encore quelques jours pour travailler à l'entraînement, avant de faire le grand saut, en compagnie de son entraîneur, Anthony Bretonnière.

Source : Ouest-France

 

 

 

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