Sport en France et a la TV

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L’assemblée générale du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) a été l’occasion de lancer, le 28 mai, Sport en France, la chaîne du mouvement sportif. Objectif : promouvoir, en les rendant plus visibles, les disciplines olympiques en quête d'exposition. La boxe amateur devrait profiter du dispositif.
 
 
Ce nouveau média audiovisuel est disponible sur les réseaux câblés et satellites ainsi que sur Internet (www.sportenfrance.com). La chaîne est en effet visible via les offres de base des différents opérateurs : Orange (canal 174), Bouygues (canal 192), Free (canal 190) et sur SFR/Numéricâble (canal 129, à partir du 25 juin). Si bien que Sport en France est d’ores et déjà accessible par près de 19 millions de foyers en France, sachant qu’elle figurera aussi bientôt dans le bouquet de CanalSat.
Chaîne 100 % sport, Sport en France se veut « au service de toutes les disciplines, de toutes les fédérations et de leurs clubs ». Pas étonnant, dans ces conditions, qu’elle soit « destinée à tous les publics » et « s’inscrive dans un souci de pluralisme, de diversité et de promotion des 107 fédérations et membres associés » au CNOSF.
 
 
Pas d'achat de droits
 
Les programmes, dont la production a été déléguée à Media365 (Groupe Reworld Media), comportent des émissions en plateau, des débats, des magazines, des portraits ou encore, des retransmissions d’évènements en direct ou en léger différé. Au total, ce sont plus de 500 heures de contenus originaux qui seront produits et diffusés par la chaîne chaque année, 365 jours par an, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Il s’agit notamment de mettre à l’honneur le sport féminin, les espoirs du sport tricolore, la pratique handisport et le sport santé.
Les compétitions qui sont retransmises ne doivent toutefois pas nécessiter l'achat de droits. Pour ce qui est des coûts de production, ils sont pris en charge à 25 % par les fédérations françaises concernées, les 75% étant assumés par le CNOSF et Reworld Media. En somme, Sport en France « incarne un nouveau modèle d’exposition médiatique au profit de tous les sports, une ambition exhaustive et non exclusive qui n’a pas vocation à concurrencer les médias détenteurs de droits sportifs », assure le CNOSF.
 
 
« On veut du prosélytisme »
 
Mais ce n’est pas tout. L’originalité du modèle réside dans la possibilité, pour les autres médias, d’utiliser quand et autant qu’ils le souhaitent les images de Sport en France, y compris pour une diffusion simultanée. C’est que la visée du projet n’est non pas mercantile mais bien d’offrir la plus large médiatisation possible aux disciplines concernées. « On veut du prosélytisme, on veut que tout le monde reprenne les images. C'est pour ça que l'on change complètement les codes dans lesquels on évolue aujourd'hui et qui veulent que chacun veille jalousement à ce que ses images ne soient pas reprises par d'autres », explique, le Président du CNOSF, Denis Masseglia.
Sport en France peut s’appuyer, dès à présent, sur un budget annuel de l’ordre de 3 millions d’euros, lequel est appelé à augmenter. Il est abondé par le CNOSF, Media365, les fédérations ainsi que les annonceurs de la chaîne parmi lesquels la Mgen (Mutuelle générale de l’Éducation nationale), Bpifrance (Banque publique d’investissement), le Groupe MDS (Mutuelle des sportifs) et le CoSMoS (Conseil social du mouvement sportif). 
 

Alexandre Terrini

 

 

 

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