Une soirée de boxe avec 11 combats professionnels, comment vous avez réussi a organiser une telle soirée ?
- La ville d’Agde nous aide dans nos projets d’organisations de galas. Au départ, le plateau était de six combats professionnels dont le championnat de France des poids super-plumes entre Mathieu Lehot (tenant du titre) et notre pugiliste Florian Montels. J’ai reçu ensuite de nombreux appels pour me demander d’ajouter des combats et le plateau s’est agrandi. Canal plus sport me fait confiance, je me dois de montrer qu’un petit organisateur peut aussi faire de grandes choses. J’ai la confiance d’André Martin pour présenter des rencontres franco-française, ce qui est pour ma part, un gage de qualité !
Le nom des Patrac’s brothers est venu d’un ami. Il me dit vous êtes trois frères au club et ça vous correspond bien. Au club, nous avons trois taches distinctes. Frédéric Patrac s’occupe de la boxe professionnelle avec Monsieur Alain Arnould qui ne faut pas oublier car il est présent depuis l’ouverture du club. Je signale qu’il apporte énormément aux boxeurs. Eric Patrac s’occupe de la boxe éducative et des amateurs. Il y a trois ans, je m’occupais de la boxe professionnelle, après je me suis mis à monter des plateaux, c’est devenu une grande passion et je fais boxer des nombreux boxeurs (pros) dans toute la France. Je suis appelé par des petits clubs, mais aussi par des promoteurs ou agents (B. Asloum, L. Puons de Monaco, S. Acaries, M. Koné, G. Teysseron, C. Aujoux etc...) pour compléter les soirées. Mon sérieux, ma réactivité sont mes points forts et j’en suis fier. La présidente du club est l’épouse de Frédéric Patrac qui fait un gros travail avec Madame Marie Perez, la trésorière. Évidemment je ne peux oublier les bénévoles du club qui répondent présent à chaque gala.
Il faut bien une question piège. Vous êtes un personnage dans le monde du noble art et vous l’avez prouvé à maintes reprises. Si vous étiez à la direction de la boxe professionnelle, que feriez-vous pour la mettre en haut de l’affiche et faire combattre d’avantage nos pugilistes Français ?
Déjà merci pour ce compliment. Si j’étais à la direction de la boxe professionnelle, j’essaierai avec le groupe de travail d’apporter mon savoir. La boxe pro, à l’heure actuelle, tourne au ralenti car il y a des choses à revoir et donner au groupe les moyens de faire un travail plus en profondeur.
Jérôme Fouache