Soirée de gala à Agde

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Sous la houlette de Jacques Patrac et son équipe, pas moins de onze combats professionnels seront à l’affiche le vendredi 25 mai 2018.  Le championnat de France des super-plumes mettant aux prises Mathieu Lehot (tenant du titre) face au local Florian Montels sera le combat vedette des onze duels professionnels. Une soirée palpitante ! Un autre combat est à suivre particulierement, celui qui opposera chez les poids moyens le local Diego Natchoo à l'expérimenté Michel Mothmora. 
 


Une soirée de boxe avec 11 combats professionnels, comment vous avez réussi a organiser une telle soirée ?   

- La ville d’Agde nous aide dans nos projets d’organisations de galas. Au départ, le plateau était de six combats professionnels dont le championnat de France des poids super-plumes entre Mathieu Lehot (tenant du titre) et notre pugiliste Florian Montels. J’ai reçu ensuite de nombreux appels pour me demander d’ajouter des combats et le plateau s’est agrandi. Canal plus sport me fait confiance,  je me dois de montrer qu’un petit organisateur peut aussi faire de grandes choses. J’ai la confiance d’André Martin pour présenter des rencontres franco-française, ce qui est pour ma part, un gage de qualité !

 


 
Patrac’s brothers c’est les frangins, mais aussi le président de votre club, les partenaires, les bénévoles, pouvez-vous m’en dire plus sur votre club ?

Le nom des Patrac’s brothers est venu d’un ami. Il me dit vous êtes trois frères au club et ça vous correspond bien. Au club, nous avons trois taches distinctes. Frédéric Patrac s’occupe de la boxe professionnelle avec Monsieur Alain Arnould qui ne faut pas oublier car il est présent depuis l’ouverture du club. Je signale qu’il apporte énormément aux boxeurs. Eric Patrac s’occupe de la boxe éducative et des amateurs. Il y a trois ans, je m’occupais de la boxe professionnelle, après je me suis mis à monter des plateaux, c’est devenu une grande passion et je fais boxer des nombreux boxeurs (pros) dans toute la France.  Je suis appelé par des petits clubs, mais aussi par des promoteurs ou agents  (B. Asloum, L. Puons de Monaco, S. Acaries, M. Koné, G. Teysseron, C. Aujoux etc...) pour compléter les soirées. Mon sérieux, ma réactivité sont mes points forts et j’en suis fier. La présidente du club est l’épouse de Frédéric Patrac qui fait un gros travail avec Madame Marie Perez,  la trésorière. Évidemment je ne peux oublier les bénévoles du club qui répondent présent à chaque gala.

 
 
 
 
Le combat phare est le championnat de France opposant votre boxeur Florian Montels à l’expérimenté et champion de France sortant Mathieu Lehot. Peut-on dire que le combat (battu aux points) face à l’un des meilleurs boxeurs français du moment (Yvan Mendy) va lui servir pour tenter de ravir le titre ?
 
Le combat phare est assurément le championnat de France de Montels. Mon boxeur a été « très » courageux face à Yvan Mendy, prévenu le jour même, j’ai validé, je savais qu’il allait faire son combat et réaliser une belle prestation qui lui serait bénéfique pour la suite de sa carrière. Au plateau de cette soirée, mon protégé Diego Natchoo qui sera (pour moi) une demi-finale du championnat de France des poids moyens face à Michel Motmara . Ce combat me tient à cœur, il est comme mon petit, je veille sur lui.
 

Actuellement, avez-vous une idole internationale, si oui, pourquoi ?
 
Je n’ai pas d’idole, mais je suis de près la carrière de Nordine Oubaali qui sera le futur champion du monde que la France attend, il a un énorme potentiel. Beaucoup de boxeurs méritent d’être connus et reconnus, mais malheureusement ils restent dans l’ombre. J’ai l’envie ! Maintenant, qu’une chaine de télévision me donne la chance de monter des plateaux de qualité et placer des boxeurs de l’ombre à la lumière.

Il faut bien une question piège. Vous êtes un personnage dans le monde du noble art et vous l’avez prouvé à maintes reprises. Si vous étiez à la direction de la boxe professionnelle, que feriez-vous pour la mettre en haut de l’affiche et faire combattre d’avantage nos pugilistes Français ?

Déjà merci pour ce compliment. Si j’étais à la direction de la boxe professionnelle, j’essaierai avec le groupe de travail  d’apporter mon savoir. La  boxe pro, à l’heure actuelle, tourne au ralenti car il y a des choses à revoir et donner au groupe les moyens de faire un travail plus en profondeur.

Jérôme Fouache

 

 

 

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