Sofiane Oumiha un peu plus dans l’Histoire

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En conservant son titre mondial des -60 kg, le 13 mai, à Tachkent, le Toulousain a achevé de graver un peu plus en lettres d’or son patronyme dans le grand livre de la boxe hexagonale. Billal Bennama, lui, s’est incliné en finale.

« Sofiane a toujours été présent dans les grands rendez-vous »

En amateurs, la victoire est encore plus belle quand elle survient aux dépens d’un Cubain. En dominant (4-1) Erislandy Alvarez Borges, Sofiane Oumiha s’est offert ce luxe à la mesure de son talent hors-norme. Pourtant, tout n’avait pas commencé de la meilleure manière pour lui. « Au départ, il a peiné à trouver sa distance et n’était pas toujours dans le bon timing car le Cubain sait aussi bien travailler sur les jambes qu’aller à la guerre, ce qu’il a, au demeurant, fait en avançant », raconte Malik Bouziane, entraîneur national en charge de la filière masculine. Puis dans la deuxième et surtout la troisième reprise, l’Occitan a progressivement recouvré toute sa lucidité, sa vitesse et sa mobilité pour boucler l’affaire en apothéose. « Sofiane a toujours été présent dans les grands rendez-vous. Aucun Français n’a fait ce qu’il a fait en réalisant un tel triplé au niveau planétaire. Pas plus que des stars comme Vasyl Lomachenko, rappelle l’entraîneur national. C’est une fierté de compter dans nos rangs un tel champion. Désormais, il lui faut juste mettre l’accent sur les appuis pour gagner en puissance et les moyens de défense afin de ne pas s’exposer en -63,5 kg où cela frappe forcément plus fort qu’en -60 kg. »

« Billal Bennama a vraiment franchi un cap »

Malheureusement, Billal Bennama (-51 kg) a été moins en veine. Alors qu’il était bien parti devant l’Ouzbek Hasanboy Dusmatov, qu’il tenait en respect avec son bras avant, il n’a, durant un court moment, plus été à bonne distance. Son rival en a immédiatement profité pour le contrer de plein fouet au visage à la fin du premier opus. Envoyé au tapis, le Blagnacais commettait, de surcroît, l’erreur de se relever illico presto pendant que l’arbitre le comptait au lieu de gagner quelques secondes pour récupérer. Si bien qu’une fois debout, ses jambes chancelèrent, ce qui contraignit le directeur du combat à en prononcer l’arrêt. « C’est la boxe, commente, fataliste, Malik Bouziane qui était, de toute façon, prêt à jeter l’éponge. C’est dommage car il y avait vraiment la place pour passer. Mais Billal a vraiment franchi un cap depuis le précédent Mondial. Il a retrouvé toute ses qualités. En outre, à mes yeux, il donne vraiment la pleine mesure de son potentiel en -51 kg. » De bon augure dans l’optique des prochains Jeux européen qualificatifs pour Paris 2024.

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