Le double champion du monde et le Charentais se sont montrés à leur avantage pour leur entrée en matière, lors des championnats du monde amateurs, à Tachkent.
« Le festival de Sofiane Oumiha »
Sofiane Oumiha (-60 kg) n’a laissé aucune chance au Ghanéen Abdul Omar, étrillé 5-0, en seizième de finale. Ce dernier a bien tenté de passer des combinaisons simples du type bras avant - bras arrière en début de match mais il s’est fait impitoyablement contrer et renvoyer à ses chères études par le Toulousain qui s’est alors pleinement libéré. Vigilant défensivement, il a entamé un récital tout en vista, en variété technique et sur les jambes. « Cela a été un festival », confirme Malik Bouziane, entraîneur national en charge de la filière masculine. Tout juste, l’Occitan s’est-il fait quelque peu rappeler à l’ordre dans le troisième round au cours duquel il a été tenté d’aller à la bagarre avant de se raviser pour se ménager en vue de la suite de la compétition. Les prochains jours seront d’ailleurs l’occasion de procéder à de petits réglages avant de remonter dans le carré magique lundi prochain.

« Makan Traoré s’est vraiment bien débrouillé »
Quant à Makan Traoré (-71 kg), il a brillé pour prendre l’ascendant (4-1) sur le Mongol Byamba Otgonbaatar, en trente-deuxième de finale. Un rival à la fois « costaud et expérimenté qui n’a eu de cesse d’avancer », résume Malik Bouziane. Le Tricolore avait d’ailleurs sans doute affaire là au plus relevé des adversaires que les Tricolores ont jusque-là affrontés lors de leur premier match en Ouzbékistan. « Makan s’est vraiment bien débrouillé, se félicite l’entraîneur. Il a beaucoup travaillé à sa distance avec son gauche, en contre et en mobilité avant d’avancer et de boxer à mi-distance dans la dernière reprise pour enfoncer le clou et éviter un verdict aléatoire de type 3-2. » Mission accomplie.
