Dommage que cette manifestation n'ait recueilli qu'un succès d'estime. Il est vrai que samedi, dans un gymnase guère connu à Amiens (Somme), le , une compétition consacrée uniquement aux féminines, était fortement concurrencée par la retransmission télévisée de la finale de la Coupe de la Ligue.
Guillaume Duflot (adjoint en charge des sports) et Severine Gosselin (présidente de la CNBF)
Du coup, le (LBT), qui comprenait huit combats sur les douze prévus, n'a pas eu le succès qu'elle méritait. Dommage car nous avons retrouvé autour du ring du beau monde avec chez les féminines l'Abbevilloise Marion Roger qui était un peu la locale. Au sein de la Fédération française de boxe, Séverine Gosselin est chargée de promouvoir la boxe féminine. C'est ce qu'elle a bien voulu nous confier avant le premier combat de cette soirée qui voyait des jeunes filles venir de Picardie mais aussi de Normandie, du Nord et de la région parisienne. "Le LBT est organisé par la FFB. C'est donc une compétition fédérale qui se balade un peu partout dans l'Hexagone. Samedi, outre Amiens, un deuxième plateau était programmé à Bayeux (Calvados). Aujourd'hui de nombreuses jeunes femmes hésitent à pousser une porte de salle de boxe. Ces soirées permettent aux boxeuses de se rencontrer et de se retrouver sur un même un plateau entièrement réservé aux féminines. Nous avons des combats en 3x2 pour les cadettes et débutantes ou des 4x2. Nous ne faisons que des matchs équilibrés. Contrairement au championnat où ne choisit pas son adversaire. Il s'agit de duels que nous programmons afin que les filles puissent progresser et que le public puisse assister à un bon combat".
A la question qu'est-ce qui peut pousser une jeune fille à pratiquer la boxe, Séverine Gosselin répond : "Ce qui peut attirer une jeune fille vers la boxe, c'est un vrai challenge et le dépassement de soi. C'est trouver la faille chez l'adversaire. En quelque sorte, la boxe c'est l'escrime du poing".
Par Lionel Herbet