Ségolène Lefebvre sur ses gardes

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La Française (17 v) remet en jeu, par dérogation, son titre WBO de super-coqs, ce vendredi, devant son fervent public de Douai. Elle affrontera l’Anglaise Tysie Gallagher (6 v 1 d) dont il convient de ne pas négliger les qualités pugilistiques.

« Tysie Gallagher est une fille technique, carrément à l’opposé des précédentes adversaires sud-américaines de Ségolène, lesquelles avaient une boxe extrêmement offensive, analyse l’entraîneur de la Nordiste, Robert Pantigny. Elle utilise beaucoup son bras avant et est du genre à toucher et à partir. » En somme, la Britannique évolue dans un registre assez comparable à celui de la tenante. On pourrait penser que ce n’est pas forcément un avantage pour cette dernière, elle qui aime les rivales qui avancent et qui lui permettent de faire étalage de son aisance gestuelle. « Cela ne change pas grand-chose dans la mesure où nous avons beaucoup travaillé en fonction du profil de Tysie Gallagh, répond Robert Pantigny. Et puis quand vous êtes championne du monde, vous devez vous adapter à toutes les boxeuses que l’on vous propose. »

Dans ces conditions, la stratégie est claire : « Se positionner d’entrée comme la championne du monde et faire tout de suite preuve d’autorité pour montrer qui elle est. Elle devra faire mal d’emblée, sur les premiers impacts, afin de faire douter l’Anglaise. Ségolène sera aussi bien en capacité de la laisser déclencher pour répliquer en contre-attaque que d’être offensive la première si Tysie Gallagher a tendance à se sauver. »

La préparation, elle, s’,est très bien passée, sans blessure à déplorer. La Tricolore, qui est au poids depuis une dizaine de jours, a notamment mis les gants avec Licia Boudersa. « Ségolène est sereine, confirme son coach. Le fait d’avoir reconquis, face à l’Argentine Debora Anahi Dionicius, en avril dernier, sa ceinture qu’elle avait dû abandonner suite à sa fracture du pouce, lui a fait du bien psychologiquement et l’a remise en confiance. Aujourd’hui, elle est en pleine forme, tant physiquement que mentalement. » En cas de succès, le camp douaisien aimerait unifier les titres. Il a d’ailleurs déjà été sollicité en ce sens par Ellie Scotney, championne IBF, quitte à devoir, pour cela, aller en découdre à l’étranger.  

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