Seconde chance pour Dylan Bregeon

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Un an et demi après sa première tentative, le Français (12 v, 1 n, 2 d) disputera à nouveau un championnat d’Europe des lourds-légers. Encore une fois à l’étranger, en l’occurrence, en Pologne où il défiera, ce samedi, Michal Cieslak (23 v, 2 d), alors que le titre EBU est vacant. 

Le Nantais aborde sa deuxième opportunité continentale « d’une bonne manière et avec l’envie d’y être ». Il aurait tort de faire autrement après pas loin d’un an passé à ronger son frein et à subir les reports successifs. Au départ, il devait disputer une revanche face à l’Anglais Chris Billam-Smith, lequel a finalement abandonné sa ceinture au dernier moment. Pour le remplacer en tant que cochallenger, l’EBU avait, dans un premier temps, désigné le Polonais Krzysztof Glowacki qui a finalement renoncé, préférant se mesurer à l’Anglais Lawrence Okolie. Qu’à cela ne tienne, l’EBU a alors jeté son dévolu sur son compatriote Michal Cieslak.

« La position d’outsider me convient bien »

Un pugiliste « rugueux et assez rudimentaire, dixit Dylan Bregeon. Il a tendance à avancer mais ce n’est pas non plus un char d’assaut. En effet, il n’imprime pas un rythme élevé et techniquement, il n’est pas incroyable. Ce n’est pas là qu’il me posera des problèmes. En revanche, ce qu’il fait, il le fait très bien. Et comme tous les mecs à ce niveau, il est frappeur. C’est surtout cela qu’il me faudra neutraliser. » Comment ? En imposant une cadence élevée pour désorganiser l’adversaire et marquer les esprits des juges. Le tout en en décousant sur les jambes et en désaxant afin de ne pas s’exposer à la droite du local. « C’est jouable d’autant que physiquement, je me sens vraiment bien », assure le Tricolore qui estime avoir gagné en puissance. Et d’affirmer que la position d’outsider lui « convient bien. Je me dis que je n’ai rien à perdre mais tout à gagner et à prouver. Je ne me mets donc pas beaucoup la pression. »

« Je voulais me donner les moyens de réussir »

Comme souvent, l’élève d’Alban Georget a peiné à trouver des sparring-partners, si bien qu’il a, pour l’essentiel, mis les gants avec le Nazairien Brice Clavier. Pour se préparer comme il se doit en vue d’une telle échéance, il a, en outre, dû y aller de sa poche en prenant des congés sans solde que lui a accordés son employeur, La Banque Postale. « Même si cela n’a pas été évident, je voulais me donner les moyens de réussir », justifie-t-il

Quid en cas de défaite ? La vie continuera sur et en dehors du carré magique : « Je sais que ce sera plus compliqué d’avoir encore une telle opportunité et qu’il me faudra peut-être envisager un autre plan de carrière mais je pense que j’aurai d’autres propositions à l’international pour rebondir. » C’est que la valeur pugilistique de l’homme ne fait aucun doute.

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