Rumeurs et... vérités

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C’est malheureusement devenu une pratique de plus en plus fréquente portée par l’essor des réseaux sociaux : certains se plaisent à faire courir de fausses informations quand bien même la réalité des faits les dément. Et tant pis la première victime en est la boxe et s’il faut sans cesse mobiliser de l’énergie pour rétablir les choses.
 
 
Crédits photos - Denis Boulanger - Presse Sports
 
Des esprits malintentionnés affirment à qui veut l’entendre que les finances fédérales ne seraient pas si saines et positives que cela. Ce qui aurait incité la FFB à changer de banque et à délaisser le Crédit coopératif avec lequel elle travaille main dans la main depuis deux décennies. Tout d’abord, je tiens à la disposition de ces mauvaises langues le bilan de l’exercice 2015. Outre la réalité des chiffres qui, faut-il l’espérer, les ramènera à un semblant de raison, je veux apporter une précision. J’ai effectivement rencontré récemment deux établissements bancaires dans la perspective d’accueillir, en 2017, les championnats du monde juniors féminins et ainsi de concrétiser un peu plus le rapprochement opéré avec l’AIBA. Un projet dont le coût n’est pas neutre et qui nécessite d’être accompagné par des partenaires. Il est évident que si la Fédération ne présentait pas des comptes à l’équilibre pour ne pas dire excédentaires, fruit d'une gestion des plus rigoureuses, elle ne s’aventurerait pas à se lancer dans un tel chantier.
 
La FFB entend ne pas s’ingérer dans l’action de Charles Dumont
 
Autre rumeur malveillante colportée : l’attitude soi-disant distante pour ne pas dire opposée de la Fédération à l’égard de la future ligue de boxe professionnelle. C’est là un procès d’intention infondé. D’abord parce que le comité directeur et moi-même respectons la démocratie. A cet égard, faut-il rappeler que la création de ladite ligue a été approuvée à une écrasante majorité par la dernière assemblée générale de la FFB qui s’est tenue en juin, à Nancy ? Simplement, la FFB entend ne pas s’ingérer dans l’action de Charles Dumont, le préfigurateur nommé par le secrétaire d’État chargé des Sports, Thierry Braillard. Elle attend sereinement que les premières avancées des travaux lui soient communiquées. Mais il ne s’agit aucunement là d’une quelconque défiance. Concernant la future franchise WSB, contrairement aux informations erronées publiées par un grand quotidien sportif, je précise que la FFB n’a, à ce jour, pas donné son accord pour affecter des moyens humains et sportifs à ce projet.
 
Faire encore mieux connaître nos équipes de France
 
Cela n’empêche pas la Fédération de poursuivre inlassablement ses actions de terrain (Boxing Tour, Défi Boxe…) afin d’asseoir le développement de la discipline auprès des divers publics. Dans la même logique, elle entend promouvoir l’élite amateur en organisant, dans l’Hexagone, une quinzaine de rencontres internationales par an impliquant les collectifs seniors masculins et féminins mais aussi juniors 2 garçons et filles. L’objectif est de faire encore mieux connaître nos équipes de France, en particulier les athlètes appelés à prendre la relève de la Team solide qui a brillé lors des Jeux olympiques de Rio. La future équipe de France olympique mérite en effet une visibilité renforcée. A cette fin, je souhaite, si je suis réélu en 2017, créer une nouvelle commission fédérale dédiée à la mise en place de ces matchs internationaux sur le sol français. L’optimisation dans la continuité de ce qui a été entrepris avec mon équipe depuis quatre ans : tel est en effet mon credo.
 
André Martin, Président de la FFB

 

 

 

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