Roux au royaume des frappeurs

Partager cet article sur 
Retour aux actualités

 

Paul Roux qui fut l'une des figures de la boxe française dans années 60, vient de décéder à l'âge de 82 ans. "Monté" plusieurs fois au Palais des sports de Paris - où Jean-Paul Belmondo l'appréciait beaucoup - le Saint-Quentinois s'était fait un surnom : Popaul. Popaul les 400 coups et 84 combats à travers le Vieux-Continent et jusqu'en Afrique du Sud ou en Côte d'Ivoire...
 
 
Ce parcours aurait dû mener le poids mi-lourd au titre européen. Mais en 1961, à Dortmund, après un match houleux et terminé dans le sang, entre gladiateurs K.-O. debout, le verdict fut favorable à Erich Schoppner (arrêt sur blessure au 13e round).  Son rival le plus coriace fut Bernard Thébault, contre lequel il perdit deux championnats de France. Un au Palais des sports de Paris en 1966, un autre à Saint-Quentin (Aisne) l’année suivante. A une époque où un titre européen en était réellement un, Popaul ne retrouva plus pareille chance.
 
 
Ce qui n'empêcha pas le "Vieux Lion" de collectionner les ceintures tricolores et de faire rugir les Halles, le Pavillon Baltard de Saint-Quentin. Si Paul Roux eut le Rémois Marcel Dalsheimer comme manager, il fut le premier à confier sa carrière à une femme, Mme Odette, qui tenait le café des fameux Halles. Une autre époque, celle des dancings et des virées, qui s'est achevée en 1971, à l'aube de la quarantaine (38 ans) pour Popaul.  La légende fut perpétuée par son fils, Jean-Paul, qui reprit la patente. Un sacré frappeur aussi qui ne fut stoppé que par Gilbert Délé, futur champion du monde des super-welters. Entouré par ses enfants dont Thierry qui fut champion de France juniors, Paul Roux vivait un peu retiré du monde dans un Béguinage, lieu de vie à la fois individuel et collectif qui fait partie du patrimoine saint-quentinois.

 

 

 

Découvrez aussi
crossmenu
linkedin facebook pinterest youtube rss twitter instagram facebook-blank rss-blank linkedin-blank pinterest youtube twitter instagram