Après les huitièmes et les quarts de finale, la semaine dernière, à Pessac, les critériums nationaux cadet(te)s et les CFA juniors livreront leur verdict, ce week-end, à Salon-de-Provence qui en accueillera les demis et les finales.
Pour ce qui est de ces Messieurs, les deux tours précédents, en Gironde, ont été de bonne facture. « Le niveau a été logiquement supérieur à celui de l’année dernière dans la mesure où, cette fois, les jeunes n’ont pas été empêchés, par le Covid, de s’entraîner et de disputer des combats, confirme Mohamed Taleb, entraîneur national en charge du collectif masculin jeunes. Il y a eu beaucoup d’engagement tandis que techniquement, c’était assez intéressant. C’est sur le plan tactique que cela manque encore de finesse. Pour le reste, il y a eu quelques révélations. Par ailleurs, je suis très satisfait de ce que les membres du pôle ont proposé puisque onze athlètes sur les douze qui étaient en lice se sont qualifiés pour le dernier carré. Je pense que l’on va monter d’un cran en terme d’intensité lors des demis et des finales même si dans les petites et les grosses catégories, certains ne feront leur entrée qu’à ce stade-là .» Cette compétition est, en outre, une occasion d’effectuer un tour d’horizon et de détecter de nouveaux talents avec la perspective de participer, par la suite, à des rassemblements nationaux et qui sait, pour quelques-uns, d’intégrer le pôle espoirs de Nancy.
« Chez les filles, le groupe va beaucoup se renouveler »
Chez les filles, en revanche, la densité est nettement moindre. Au point, quelque peu inquiétant, qu’aucune catégorie n’était au programme des huitièmes et des quarts… faute de combattantes. « Je suis un peu déçu qu’il n’y ait pas suffisamment de féminines aux championnats de France, avoue Elias Friha, entraîneur national en charge du collectif féminin jeunes. Je m’attendais à ce qu’il y ait davantage de monde. Cette année, le groupe va beaucoup se renouveler car la plupart sont passées senior. Il y a donc des places à prendre. A chacune de jouer sa carte et de montrer que l’on peut compter sur elle. Sachant que les neuf pensionnaires du pôle de Nancy représentent plus d’un quart des inscrites, ce qui signifie, en creux, que la quasi-totalité de celles qui ont du potentiel ont déjà été identifiées. Il n’y en a pas beaucoup que nous ne connaissons pas. J’espère toutefois que nous aurons de bonnes surprises. »
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