Le super champion du monde WBA des lourds-légers (26 v) devait remettre en jeu sa ceinture devant le Russe Yury Kashinsky (19 v, 1 d), le 13 décembre, au Cannet. Une blessure survenue à l’entraînement, lors d’une séance de sparring, en a décidé autrement.
« Nous avons le regret de vous informer que le championnat du monde WBA qui opposait Arsen Goulamirian au Russe Yury Kashinsky n’aura finalement pas lieu. La soirée du 13 décembre est donc annulée. Arsen Feroz Goulamirian s’est blessé lors de l’entraînement. Le diagnostic médical a révélé une fracture du cartilage chondro-costal de la 9ème côte. Nous sommes navrés de vous annoncer cette nouvelle déroutante et nous mettons tout en œuvre pour qu’Arsen remonte sur le ring en début d’année 2021. » Le message d’Univent, la société de Sébastien Acariès, organisatrice de l’événement, est venu quelque peu plomber l’ambiance car il se serait agi du premier championnat du monde en France, depuis le début de l’épidémie de Covid-19.
Rendez-vous en début d’année prochaine devant du public
Pour cause de complexité administrative inhérente, en ces temps de pandémie planétaire, à l’obtention d’un visa qui lui eut permis de se rendre aux États-Unis, le natif d’Erevan avait dû renoncer à se préparer, comme à son habitude, en Californie, sous l’autorité de son coach attitré, Abel Sanchez. Pour ce faire, il s’était alors adjoint les services de Joseph Germain et de Louis Acariès. Les séances s’étaient intensifiées à compter du mois d’octobre après qu’il eut confirmation, fin septembre, de la tenue du gala du 13 décembre au cours duquel devaient également se produire Michel Soro, Dylan Charrat et Louis Toutin.
Mais comme le laisse entendre Univent, tout n’est pas définitivement perdu. L’idée est en effet d’attendre que le tenant soit définitivement rétabli et que la confrontation ait lieu en début d’année prochaine, très certainement au même endroit. Ce serait peut-être un mal pour un bien puisque d’ici là, l’heure du déconfinement aura sonné et qu’il est plus qu’envisageable que le huis clos ne soit plus la règle même si l’affluence en tribunes sera limitée et devra respecter des jauges. Une configuration qui sied davantage à Arsen Goulamirian que le fait de boxer devant sièges vides n’enchantait guère.