Paris 2024 : ça commence maintenant

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Les Jeux européens, qui se déroulent du 23 juin au 2 juillet, à Cracovie, en Pologne, font office de premier Tournoi de qualification olympique (TQO) pour les pugilistes tricolores. Sept garçons et six filles tenteront de donner corps à leur rêve.

La troupe alignée en Pologne a été, rappelons-le, constituée de manière impartiale au lendemain du tournoi de présélection qui s’est tenu, à Saint-Quentin, début février, selon des modalités validées par la Commission consultative des sports olympiques du CNOSF. Le groupe a, depuis, fait ses preuves aux championnats du monde avec trois médailles pour ces Dames et autant chez ces Messieurs, sans compter une poignée consistante de quart-de-finalistes. Des résultats prometteurs qui attestent d’une dynamique qui l’est tout autant. Ce qui fait dire à Dominique Nato, Président de la FF Boxe, que « cela nous fait penser que nous sommes dans le bon rythme ».

Un mot d’ordre : la confiance

Les Tricolores, qui peuvent désormais s'appuyer sur un ambassadeur aussi prestigieux qu'expérimenté en la personne de Brahim Asloum, ont pu parfaire leurs gammes au cours du premier semestre 2023 lors de divers tournois internationaux et de rassemblements multi-nations, en France, pour lesquels le choix a été fait de convier prioritairement des délégations non-européennes. Avec, à la clef, des performances des uns et des autres qualifiées « d’encourageantes pour la suite » par le DTN Mehdi Nichane qui se félicite que « nous soyons plutôt bien positionnés sur l’échiquier international ». Un satisfecit qui tient à un mot d’ordre : « la confiance » que le staff s’est efforcé d’instiller auprès de ses ouailles. A cet égard, la désignation de numéro un dans chaque catégorie a été un moyen, pour les intéressés, de se libérer, d’évacuer la pression et de se concentrer sur les échéances à venir.

Pour le reste, le secret tient à une préparation cousue main et hautement qualitative, y compris, pour celles et ceux qui le désiraient, sur le plan mental. Le tout dans une démarche collaborative emprunte d’échanges et de communication constants avec les clubs. « Pour chaque boxeur, nous avons élaboré un plan de performance individualisé en fonction de leurs spécificités et de leurs besoins, lesquels ont été travaillés lors des stages. Tous les feux sont au vert. Il n’y a plus qu’à… », sourit Malik Bouziane, entraîneur national en charge de la filière masculine. Cela n’a pas empêché d’insister aussi sur des thématiques communes à tous, tels la prise d’initiatives, le gain du premier round, le placement des mains en sortie d’action etc. Pour ce qui est des féminines, la personnalisation a tout autant été de rigueur, explique Stéphane Cottalorda, entraîneur national responsable de la filière féminine : « L’accent a été mis plus sur l’aspect physique, pour certaines, ou plus sur la dimension technico-tactique, pour d’autres. Quant aux lignes directrices générales, elles concernent notamment la disponibilité motrice, les déplacements, les sorties latérales etc. En somme, le travail a été fait. »

« Nous avons des ambitions olympiques »

Dans ces conditions, à l’issue d’une compétition couperet au cours de laquelle il conviendra inévitablement d’aborder chaque match comme une finale, l’objectif est qu’au moins deux garçons et deux filles décrochent leur ticket pour les JO de 2024. « Il n’y a là rien d’extravagant. C’est largement dans nos cordes. Et ce, même s’il y a tout de même une légère incertitude concernant la concurrence internationale dans la mesure où certains pays, à l’image de l’Angleterre ou de l’Irlande, ont boycotté les compétitions de référence de l’IBA, si bien que nous n’avons pas forcément pu nous jauger face à eux », pointe Mehdi Nichane.

Ensuite, à Paris, il ne s’agira pas de jouer les utilités : « Nous avons des ambitions olympiques, martèle Dominique Nato. Contrairement à la devise du Baron de Pierre Coubertin, l’essentiel ne sera pas de participer mais de gagner. Nous visons, a minima, deux médailles chez les hommes et deux chez les femmes. Ce ne sont pas des chiffres énoncés au hasard mais qui sont le fruit de la composition de nos deux collectifs. »

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