Nancy et Vittel, terres de Jeux

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Le Creps de Nancy, qui abrite le pôle France jeunes garçons et filles, ainsi que le CPO de Vittel, avec lequel la FF Boxe a noué une convention, seront des hauts lieux de la préparation des collectifs olympiques en vue des JO de 2024.

« Dans une logique de planification jusqu’aux JO de Paris, nous avons décidé d’organiser des camps d’entraînement internationaux », explique le Directeur technique national (DTN), Mehdi Nichane. Point d’orgue de la démarche, la tenue, du 6 au 18 juillet 2024, à Nancy pour ces Messieurs, et au Centre de préparation omnisport (CPO) de Vittel pour ces Dames, de deux pré-camps olympiques au cours desquels il s’agira de procéder aux ultimes réglages en compagnie de délégations étrangères qui seront conviées par la FF Boxe. Ces dernières auront l’opportunité de s’acclimater dans les meilleures conditions à notre beau pays, voire de gérer au mieux le décalage horaire.

D’ici ce rendez-vous à la veille des JO, la DTN a fait le choix de prévoir plusieurs répétitions générales et ce, dès à présent. En l’occurrence, des stages en compagnie d’autres sélections. Ainsi, en février et mars, les Indiennes mais également les Ouzbeks et les Kirghiz ont été vus dans l’Hexagone. Il en sera de même du 29 mai au 10 juin prochain. Là, ce sont le Canada, la Colombie, le Brésil, la Chine, l’Algérie, la Turquie, pour ne citer qu’eux, qui sont attendus en Lorraine et dans les Vosges. A chaque fois, les hôtes auront tout le loisir de mesurer la qualité des installations. En outre, leurs besoins éventuels seront identifiés et, dans la mesure du possible, pris en compte afin que tout se déroule sans la moindre anicroche à l’été 2024.

« Bénéficier d’une opposition variée afin de s’étalonner »

Quant au choix des équipes invitées, « il obéit à différents impératifs, précise le DTN. Il y a d’abord l’aspect technico-tactique dès lors que le staff souhaite que les athlètes se mesurent à un style de boxe particulier ou à des adversaires au sommet de la hiérarchie mondiale. L’important est de pouvoir bénéficier d’une opposition variée afin de s’étalonner sans pour autant se livrer complètement ni dévoiler ses batteries car, évidemment, tout le monde est aussi là pour analyser la concurrence. Ensuite, entre en ligne de compte la dimension plus politico-diplomatique, si je puis dire, en clair, la volonté d’entretenir les bonnes relations établies depuis longtemps avec certaines fédérations. »

Au cours de ces rassemblements, diverses configurations à la carte sont envisagées en fonction des desiderata des uns et des autres : des entraînements chacun de son côté, d’autres en commun et animés à tour de rôle par les techniciens français ou pas, des tests-matchs, des séances collectives à thème ou, au contraire, personnalisées. Le but est que chaque nation puissent continuer à suivre la programmation qui est la sienne en participant à sa guise ou pas aux sessions.

Photo ©Facebook CREPS de NANCY
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