Mothmora perd sa ceinture

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Le boxeur blésois s'est incliné lors de la défense de son titre mondial WBF, cette nuit à Fort-de-France. Les coups puissants de Diego Diaz Gallardo ont eu raison de lui dans la huitième reprise.
 
 
Le panneau d’affichage de la Halle Pellière Donatien de Fort-de-France affiche 22 h 50, ce vendredi 31 mars. Il est six heures de plus à Blois, son lieu de résidence. Michel Mothmora entre dans l’arène, sous les acclamations de la foule. Son adversaire, l’Argentin Diago Diaz Gallardo, est sur le ring depuis quelques minutes et termine son échauffement, avec le maillot de l’Albiceleste sur les épaules. Le Martiniquais défend sa ceinture mondiale sur son île natale. On s’attendait à ce que Gallardo attaque d’entrée, mais Mothmora le tient à distance grâce à son jab. Mais dès que l’Argentin parvient à casser la distance, il est redoutable. Dès la fin du premier round, il envoie déjà Mothmora au tapis sur un direct du droit. Piqué au vif, le Blésois réagit, il choisit de travailler son adversaire avec des enchaînements courts, alors que le Sud-américain lâche des coups puissants pour terminer rapidement.
 
Gallardo semble éprouvé physiquement mais Mothmora doit rester vigilant sur les contres. Le Blésois reprend clairement l’ascendant, la garde de l’Argentin n’est pas particulièrement hermétique et il prend beaucoup de coups. En fin de 5e round, Gallardo regagne même son coin en titubant. Pourtant, c’est bien lui qui reprend l’initiative dans le round suivant, coinçant Mothmora dans les cordes en fin de 6e reprise. Sur l’un de ses puissants crochets, il fait mettre un genou à terre au Martiniquais, à nouveau compté. Le boxeur du CP Blois ne monte pas assez sa  garde et il est à nouveau compté deux fois dans la septième reprise. Malgré un ultime baroud d'honneur, il doit s'incliner face à un adversaire qui ne change pas de stratégie. Dans la huitième reprise, Mothmora met encore deux fois le genou à terre, l'arbitre décide d'arrêter le combat. Le Blésois doit laisser sa ceinture à Gallardo, dont la puissance a fait la différence, malgré le courage de Mothmora.
 
Par Paulin Aubard
 
Source : La Nouvelle République

 

 

 

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