Monshipour star du 1er gala

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Le Comité départemental et la Ville organisent un gala, ce soir, à la salle Saint-Jean.

Ex-champion du monde de sa catégorie, Mahyar Monshipour s’occupe - avec Malik Bouziane - aujourd’hui des cadets et juniors de l’équipe de France. Crédit image : Guillaume Bonnaud

Superbe « french » paradoxe : , qui n'a pas de club de boxe, à l'inverse de Boucau, organisera ce soir, à 20 h 30, son premier gala de boxe anglaise à la salle Saint-Jean. Un bel événement initié par le Comité départemental des Pyrénées-Atlantiques - qui compte neuf clubs - avec la Ville d' (1). Sa présidente depuis sept ans, Suzanne Gossot, se souvient de s'être entichée de ce sport grâce à un gala qu'elle avait vu à Biarritz aux côtés de… Jean-Paul Belmondo, à la fin des années 80. « Il m'expliquait tous les coups et toutes les tactiques des boxeurs ». Chronométreuse de combats et déléguée officielle auprès de la fédération, elle a attaqué son second mandat à la tête du comité, qui se terminera lors des Jeux olympiques de 2016, à Rio. Ce soir, deux combats professionnels et deux amateurs, avec un combat féminin en ouverture, seront au programme de cette soirée de gala parrainée par le boxeur français d'origine iranienne, Mahyar Monshipour, ancien champion du monde des poids super-coq WBA (2003-2006).

D'abord attiré par la médecine

Aujourd'hui âgé de 39 ans, il est, depuis 2011, conseiller technique national au ministère de la Jeunesse et des Sports, placé auprès de la Fédération française de boxe (FFB) et s'investit énormément dans la promotion de ce sport. « Je m'occupe des cadets et des juniors de l'équipe de France. Parmi eux : les deux enfants de mon entraîneur Mohamed Bennama, Abib, 14 ans, et Billel, 16 ans. Il y a un troisième jeune, le Vendéen Enzo Grau. Ils ont une technique bien supérieure à la mienne, déclare Mahyar Monshipour. Il faut dire que je me suis mis à la boxe, tard, à 18 ans moins trois mois, par admiration pour Marvin Hagler ». Boxeur américain né en 1954, ce dernier fut, pendant sept ans (de 1980 à 1987), champion du monde des poids moyens. La mère de Marvin Hagler doit l'élever seule avec ses cinq frères et sœurs, avec une simple paie de gardienne d'immeuble. Dès l'âge de 13 ans, Marvin Hagler interrompt sa scolarité. Un exemple pour Mahyar Monshipour, qui a aussi connu une enfance difficile : « J'avais 10 ans, je suis arrivé en France avant d'être rejoint par ma famille très nombreuse et populaire. J'étais plutôt attiré par des études de médecine, mais je me suis vite aperçu que pour un étranger en France, il me faudrait un diplôme plus important que les autres. Mon père a été un peu déçu car j'avais un frère diplômé. La boxe a été le moyen de me faire accepter dans un pays qui n'était pas le mien. Ainsi, j'ai gagné une forme de reconnaissance. Or, j'ai vu des boxeurs qui avaient un niveau technique supérieur au mien. Je suis fier d'avoir été intégré dans cette fédération et j'observe avec intérêt ces jeunes en me disant qu'il y a des petits Mahyar parmi eux. Réussiront-ils pour en faire leur métier ? L'avenir le dira ». Ce samedi, à midi, au Novotel d', Mahyar Monshipour assistera à la pesée des boxeurs professionnels de la catégorie mi-lourds (moins de 80 kg), Julien Guibaud (Nantes) qui sera opposé à Guevork Marrakian (Section Paloise), puis de la catégorie mi-moyens (moins de 66 kg), Steven Bloyer (Nantes) qui affrontera Karim Aliliche (Section Paloise).

(1) À 20 h 30, salle Saint-Jean, avenue de Brindos. Tarif : 8 euros. Gratuit pour les moins de 12 ans. Renseignements et réservations à l'office de tourisme, place du Général-Leclercq (Cinq-Cantons), au 05 59 03 77 01 et sur place ce soir.

Par Félix Dufour

Source : Sud Ouest

 

 

 

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