Mike Esteves peut y croire

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Ce vendredi, près de Rome, l’Occitan (10 v, 1 d) ambitionne de détrôner le champion de l’Union européenne des coqs, l’Italien Vincenzo Picardi (9 v). Avec de réelles chances de parvenir à ses fins.

« Je suis évidemment très heureux d’avoir cette opportunité qui est un objectif personnel. Aller chercher une ceinture à l’extérieur, c’est le genre de défi que j’aime, lance le Sudiste, serein mais lucide. Connaissant la boxe, j’ai pertinemment conscience qu’il me faudra faire une grosse différence mais je me suis préparé en conséquence. J’y vais donc en étant confiant car je sais que le travail a été fait. » La chose ne sera cependant pas évidente face à un rival qui a longtemps brillé dans les rangs amateurs. En effet, Vincenzo Picardi a notamment été médaillé mondial, en 2007, et olympique, en 2008. Comme il faudra s’y attendre, le presque quadragénaire transalpin fera valoir ses qualités de technicien et de styliste dans le carré magique.

« Même si je n’ai pas forcément de préférence, c’est plutôt une configuration qui me convient, analyse l’Héraultais. Néanmoins, nous avons anticipé tous les scenarios possibles, y compris le fait qu’il puisse fuir et accrocher. Je vais m’efforcer de déployer ma boxe sans forcément m’adapter à la sienne. En l’occurrence, en enclenchant la marche avant afin de mettre la pression tout au long du combat pour l’étouffer et de ne pas le laisser imposer son rythme. » En somme, pour apporter la contradiction au local, le protégé de Patrice Guidoni  se comportera en battant organisé qu’il est tout en veillant à ne point négliger les moyens de défense.

Élie Konki et Christ Esabe, sparring-partners de luxe

Afin de tenir la distance, il a peaufiné sa condition physique sous la houlette de son préparateur, Patrick Ballesta, le père de Bastien avec lequel il a, au demeurant, mis les gants avant de continuer à parfaire ses gammes au BAM L’Héritage, avec des sparring-partners de luxe, à commencer par Élie Konki et Christ Esabe. Des partenaires de choix qui lui ont permis de travailler la répétition et le débit de coups.

L’Héraultais, par ailleurs mécanicien à la SNCF, a mis toutes les chances de son côté pour décrocher le Graal. Quitte à faire tous les sacrifices requis, en particulier prendre des congés sans solde, lui qui ne bénéficie pas d’horaires aménagés de la part son employeur. « C’est mon choix et je sais pourquoi je le fais », martèle-t-il.

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