Melvin Moreau vous salue bien

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Le Français (11 v, 1 n, 5 d) s’est fait mieux connaître le 17 décembre, en allant battre, avant la limite (KO 9e), chez lui, le Belge Quentin Gomes (15 v, 1 d) alors que le titre WBF intercontinental des welters était en jeu. Une performance qui braque les projecteurs sur lui.

Quasi inconnu au bataillon, l’Indrien a été propulsé sur le devant de la scène suite à ce succès probant. « C’est vrai que c’était un peu inattendu, acquiesce-t-il en souriant. Je suis parti là-bas en tant que petit, si je puis dire. Quand on m’a proposé d’affronter le champion de Belgique, qui était jusque-là invaincu, je me suis dit que je n’avais rien à perdre et tout à gagner. J’y suis allé sans pression dans l’optique de le faire tomber. »

Et le Tricolore y est parvenu. « Je suis monté crescendo au fil des rounds, raconte-t-il. Le début du combat a été un peu compliqué car Quentin Gomes a été très bon techniquement et est doté d’une allonge supérieure, ce qui lui a permis de me garder à distance. Si bien que j’ai changé de stratégie en avançant plus franchement pour le coller et l’étouffer. J’étais très bien physiquement, ce qui explique que je l’ai pas lâché et que j’ai sans cesse débité. Cela a été usant pour lui. » Au point d’être compté dans la neuvième reprise et de s’incliner par KO.

« Je me fiche de l’adversaire et d’affronter des champions »

Une carrière tient parfois à un heureux hasard. L’Issoldunois a en effet été contacté via les réseaux sociaux par un matchmaker italien pour défier le Belge. Il ne s’est pas fait prier. « Je ne regarde pas les palmarès, insiste-t-il. J’y vais, il n’y a pas de problème. Je me fiche de l’adversaire et d’affronter des champions. Au contraire, cela ne peut-être que bénéfique pour moi. » Ce sera à nouveau le cas dans quelque semaines puisqu’il est prévu que le récent vainqueur de la Coupe de France tente sa chance face le champion de France de la catégorie, Yanis Mehah. Une fois encore, il relèvera le challenge, conscient du haut niveau du tenant.

Si l’échéance nationale est la priorité, l’idéal serait de jouer sur les deux tableaux et de ne pas avoir à abandonner la ceinture WBF. Pour continuer de gravir les échelons, Melvin Moreau, heureux que son succès outre-Quiévrain soit, pour lui, un sacré accélérateur de particules pugilistes, entend se bonifier techniquement et tactiquement, lui qui possède un punch appréciable.

Et cumule les casquettes puisqu’il est non seulement entraîneur-joueur de foot de l’équipe première de sa petite ville de Levroux mais également pompier volontaire tout en exerçant le métier de coloriste dans une tannerie mégisserie implantée dans le secteur du luxe.

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